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Citations sur Du bonheur : Un voyage philosophique (98)

Le matraquage publicitaire et le spectacle de la richesse d'autrui finissent par aiguiser plus que de raisons nos appétits matériels, et le besoin d'argent se fait davantage sentir.
Ce qui étaient au départ de simples commodités devient rapidement des besoins, et on est malheureux de les perdre sans être heureux de les posséder.
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'' Le bonheur des gens dépend du bonheur des autres auxquels ils sont connectés. Ce qui nous permet de considérer le bonheur comme un phénomène collectif'', confirme l'étude qui précise même - ce qui fait un peu sourire - que ''chaque ami heureux augmente de 9% notre probabilité d'être heureux, tandis que chaque ami malheureux fait chuter notre capital de bonheur de 7%. Car si notre bonheur concourt à celui des autres, la réciproque est tout aussi vraie : à l'inverse, le malheureux est aussi contagieux.''
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Nous devons parfois apprendre à devenir nous mêmes par delà les schémas culturels et éducatifs qui ont pu nous détourner de ce que nous sommes. C'est ce que le psychologue suisse Carl Gustav Jung appelle le processus d'individuation, qui se réalise bien souvent autour de la quarantaine, quand nous dressons un premier bilan de notre existence. Nous pouvons alors découvrir que nous ne sommes ps assez nous mêmes, que nous cherchons à faire plaisir aux autres sans nous respecter, voulant donner une image idéale ou factice pour être aimé ou reconnu.
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Le philosophe des Lumières Jean-Jacques Rousseau affirme : "Je sais et je sens que faire du bien est le plus vrai bonheur que le cœur humain puisse goûter."
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Les chercheurs qui ont analysé les différents paramètres du bien-être subjectif font remarquer qu'il existe chez chaque individu une sorte de ''point fixe'' du bonheur lié à sa personnalité. Chaque individu possède de manière naturelle une certaine aptitude à être heureux. Il se trouvera en dessous de son point fixe lorsqu'il sera confronté à une situation pénible mais au-dessus lorsqu'il vivra une expérience positive. Cependant, il reviendra ensuite presque toujours à son point fixe. (...
Tout intérêt du travail sur soi, de la quête de sagesse, consiste précisément à pouvoir élever notre ''point fixe'' de satisfaction afin que le bonheur soit pour nous de plus en plus intense, profond et durable...
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La philosophie nous apprend à penser bien pour vivre mieux.
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Nos pensées et nos croyances, comme nos états d'âme, déterminent notre rapport au monde.
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J’ai aussi constaté pour ma part à quel point le contact avec la nature constitue une expérience sensorielle régénératrice. Lorsque qu’on peut faire une promenade en forêt, se plonger dans la mer ou une rivière, faire une randonnée en montagne, tout en étant attentif aux sensations et au plaisir que procure ce type d’expérience, on en ressort transformé, apaisé, ressourcé. Car ce plaisir du corps, cette régénération sensorielle se transmettent à l’esprit : nos soucis se dissipent, nos pensées sont plus nettes et réfléchies, notre âme retrouve la paix si elle est troublée.
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Spinoza avait conscience que la raison ne peut à elle seule suffire à entreprendre ce long et exigeant chemin de libération. il lui faut pour cela un moteur, une énergie. Il voit dans le désir le moteur qui conduit l'homme à se hisser d'une joie imparfaite à une joie de plus en plus parfaite. Et plutôt que de vouloir annihiler le désir ou le juguler par la force de la volonté - à la manière des bouddhistes, des stoïciens ou de Descartes- mieux vaut l'utiliser , le régler, l'orienter vers une cible toujours plus adéquate et plus juste.
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Un début encourageant: la poursuite du bonheur n'est pas une quête insensée.
Avec très vite un modulo: il relève tout autant du destin ou de la chance que d'une démarche rationnelle et volontaire.

Une définition (pas si fréquents les livres qui se lancent dans cet exercice autrement que par des exclusions): "le bonheur est la conscience d'un état de satisfaction globale et durable dans une existence signifiante fondée sur la vérité."

Une forte insistance sur l'importance de donner du sens à sa vie, non dans une acception métaphysique, mais dans un engagement dans l'action et dans les relations affectives.

Après diverses thématiques abordées, Frédéric Lenoir propose 2 voies:
- celle, aride des stoïciens, mise en parallèle avec le bouddhisme. Voie étroite du travail sur soi même pour vivre le présent en évitant toute fuite dans le passé , toute évasion dans le futur
- et celle de Montaigne, mise cette fois en parallèle avec Tchouang-Tsu, plus modérée, fondée sur les plaisir modérés, et l'évitement des grandes passions, qui dérèglent l'esprit, portent vers l'illusion de l'illimité et conduisent aux actions extrêmes.
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