Les Mystères de Venise, tome 2 : La Nuit de San Marco

Un excellent reportage sur la Venise de la fin du XVIII° siècle , documenté ,clair et toussah toussah .Pour le reste Bof c est gentillet , Lenormand plagie Lenormand ce n est pas virevoltant , sautillant ,fou , hilarant comme les premiers tomes de ses Voltaire .Une commedia dell'arte un peu poussive , les masques de ST Marc sont fades , usés et fatigués avant l heure . Ce n est pas non plus une enquête subtile nappée d un fin humour comme celles de mon cher juge Ti c est une charge de cavalerie lourde peu inspirée . l'héroïne fait plus pitié qu'envie même si la description de son monde est je le répète sans doute très réaliste . Voilà ! bien sûr on ne peut pas écrire toujours de l excellent , mais ces 2 premiers tomes m'ont laissé déçu et un peu attristé

Qui se met à trucider des doges en plein conseil ? Seule, semble-t-il, Leonora dalla Frascada semble capable de résoudre l'affaire et c'est à elle que la Sérénissime va une nouvelle fois faire appel.
Et voilà notre Fantômette vénitienne fréquentant une diseuse de bonne aventure, déambulant sur les toits, se faisant emprisonner dans la prison des plombs pour traquer un spectre dans le palais des doges, et pour finir épousant un malfrat afin de permettre à sa meilleure amie de se marier avec le jeune homme de bonne famille qu'elle aime.
Les méandres de Venise n'ont rien à envier à ceux par lesquels Lenormand fait passer son lecteur. A Venise rien n'est simple, en effet. Coups bas et hypocrisie y règnent en maîtres donnant à la beauté de la Sérénissime une couleur locale qui n'appartient qu'à elle et dans laquelle Lenormand nous plonge avec beaucoup de réalisme et d' humour. Je me suis bien gondolée, si je puis dire...

Nous sommes de retour à Venise, et Leonora reprend du service. L'inquisiteur charge Leonora de résoudre un meurtre mystérieux, un noble poignardé en plein Grand Conseil au Palais des Doges. Certes, le personnage est pauvre, quasi inexistant aux yeux de ceux qui gouvernent, mais un meurtre à cet endroit, cela fait quand même désordre. Leonora met vite à jour quelques trafics du petit personnage, sans arriver à savoir qui a pu le tuer. Mais une autre affaire se mêle à la précédente : des vols de bijoux dans les riches familles. Peu importe : notre jeune Vénitienne n'est pas à une enquête près, et elle va s'employer à résoudre les deux affaires.

C'est encore plus invraisemblable et bâclé question enquête que dans le précédent volume. Mais nous découvrons un certain nombre d'aspects de la Venise du XVIIIe siècle, et tout particulièrement dans la littérature et la musique. Nous croisons la route de Carlo Gozzi, journaliste et rival de Goldoni au théâtre, ainsi que celle de Baldassare Galuppi, compositeur, avec qui nous voyons les coulisses de la création d'un opéra. Associé à un humour qui s'affirme dans ce tome, ce voyage dans le passé et la culture vénitienne se lit vite et agréablement.

C'est certes très léger, mais l'univers de cette série ne manque pas d'une certaine élégance, à l'image de la ville où se déroule l'action.

Une fresque burlesque avec beaucoup d'humour qui nous promène dans Venise, ses canaux, ruelles,demeures imposantes de la noblesse. L'enquête est presque accessoire tant le ton du récit et des dialogues est léger et en rien sérieux comme du vaudeville.

Deuxième tome des aventures vénitiennes de Leonora, "La nuit de San Marco" débute avec un assassinat en pleine séance du Grand Conseil! La jeune Leonora est appelée par l'Inquisiteur afin d'enquêter, en toute discrétion, dans Venise...

C'est une plongée dans la Venise du XVIIIe siècle, qui se croit riche et dominatrice mais qui est en réalité déjà en plein déclin... le personnage de Leonora, héritière d'une riche famille vénitienne, est divertissant et attachant. Même si certaines situations semblent parfois tirées par les cheveux, le récit est passionnant. Une enquête bien menée et gardant le suspense jusqu'au bout, des personnages bien mis en scène et le décor de la Sérénissime... Tout est très bien! Ce deuxième tome est même meilleur que le premier!

En résumé, un bon livre que je vous conseille! :-)

Du rififi au Palais des Doges !!!!!!
Il semblerait que le Palais des Doges - siège du gouvernement vénitien - ne soit pas le lieu calme que l'on penserait !!!!! Leonora va l'apprendre à ses dépends … … …
Au fil de son enquête qui la mènera à arpenter les calli (rues) vénitiennes ainsi qu'à visiter le Palais des Doges de fonds en comble, Leonora devra déjouer les plans d'un meurtrier, des tentatives d'assassinats sur sa petite personne, mettre à jour des complots, etc.
Et pendant ce temps, sa «mère » se démène pour la marier au rejeton de la meilleure famille « noble » vénitienne !!!! (avec un compte en banque digne de ce nom afin de relever les finances de la famille).
Ce qui donne quelques conciliabules hilarants, des scènes cocasses, amusantes …
Comme dans le 1er tome, les coups de théâtre se succèdent aux coups de théâtre.
On retrouve avec plaisir, Leonora, la jeune détective en jupon, au caractère bien trempé, et, surtout portant un regard lucide sur la société qui l'entoure… …
C'est toujours facile et agréable à lire. Il est vrai que l'héroïne est attachante. On suit avec plaisir ses aventures.
C'est l'occasion pour l'auteur d'expliquer les rouages - très compliqués - du gouvernement vénitien (gouvernement composé de la noblesse vénitienne, à condition d'appartenir à l'une des anciennes familles inscrites au Livre d'or) avec son lot de mesquinerie, de jalousie, de trahison, d'hypocrisie et où tous les coups sont permis … …

Sorti en 2010 en édition de poche, le tome 1 des mystères de venise de Lorédan, fut un vrai bonheur, hélas, la suite se faisait attendre. J'avais abandonné l'espoir d'une suite quand j'ai découvert, cette semaine chez mon libraire, le tome 2, mais sous le nom de : Frederic Lenormand !! Il nous régalait déja des nouvelles enquêtes du juge Ti, de celles de Voltaire mais je dois dire que les nouveaux mystères de Venise est ma série préférée: c'est gai, plein d'humour, bien documenté sur la vie politique et les moeurs des vénitiens du XVIIIème siècle et surtout l'héroine est une jeune fille de bonne famille tout juste sortie de son couvent mais que rien n'éffraie, avec son audace, son franc-parler et une bonne dose de naîveté qui donne sa saveur particulière à cette nouvelle série d'enquêtes. Vivement la suite!!

Lecture pas désagréable du tout, mais l'intrigue policière est un peu faible.

On tourne un peu en rond dans cette histoire. Il n'y a plus la fraîcheur de la mise en place du Tome 1 ni le rocambolesque des Iles mystérieuses. Ca cours et ça saute dans tous les sens. On n'arrive plus à suivre l'enquête et on ne comprend pas toujours pourquoi Leonora décide de se lancer dans certaines directions. Mais l'écriture et les bons mots de Frédéric Lenormand font toujours sourire. Les personnages, hauts en couleurs, sont bien typés et on a l'impression de suivre un spectacle de la Comedi del arte.

Je tiens tout d'abord à remercier grandement Frédéric Lenormand pour l'envoi de ce titre (en passant, la dédicace a rendu jaloux tout mon entourage, héhé !). Après avoir fricoté avec Voltaire, il me tardait de découvrir les intrigues de la cité des amoureux du XVIII° siècle... dont je ne connaissais absolument rien ! Quoi de mieux alors que de parcourir les ruelles et canaux qui ont très peu changé depuis aux côtés de Leonora, une jeune fille vive et prompte à s'attirer des ennuis... tout en résolvant des énigmes. D'emblée, j'ai été charmée par son personnage, qui m'a rappelé des héroïnes telles que Lyra Bellacqua de la trilogie A la Croisée de Mondes de Philip Pullman ou Sally Lockhart, du même auteur : débrouillarde, téméraire et parfois bien trop en avance sur son temps.

Car à Venise, à cette époque, seul le mariage garantit une certaine convenance, et une liberté toute relative. Il est en effet bien peu louable pour une jeune femme (qui plus est sortie d'un couvent) de traîner avec des voyous, de sauter par-dessus les murs à la poursuite d'un bandit, ou de se faire enfermer volontairement dans une prison... Cela n'effraie pourtant pas notre héroïne qui redouble de malice et d'astuce pour échapper à ses parents qui lui cherchent à tout prix des prétendants, ou découvrir la vérité sur l'obscur meurtre d'un petit noble. Seul indice dans cette affaire : un affreux poème marin retrouvé sur la victime, "oeuvre" d'un doge fou enterré depuis près de dix ans.

Je n'avais pas lu le premier tome mais nul besoin ; Frédéric Lenormand élabore une enquête claire et bien construite, parfaitement compréhensible pour les novices des mystères de Venise. La plume est savoureuse voire cocasse; j'y ai retrouvé le même humour que j'avais tant apprécié dans La jeune fille et le philosophe. J'avoue en revanche que, peu habituée tant à l'époque qu'aux consonances italiennes, j'ai quelque fois un peu perdu mon latin (!) parmi tous les noms à particule ou grades honorifiques. Pas pour longtemps heureusement car le récit est très prenant, mené tambour battant, alternant avec bonheur enquête policière et anecdotes d'époque. le tout se révèle donc fort agréable à lire, très instructif et merveilleux pour les zygomatiques ! Une fois encore je dis : bravo monsieur Lenormand !

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