AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,8

sur 1353 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce livre m'a donné le pl Idir de lire. Alors oui on peut y trouver bcp de choses faciles voir être un peu déçu mais comme moi vous l'avez lu étant jeune j'espère que vous en tirerez du plaisir.
Une idée de départ bien trouvée, rassembler des génies à travers le pays. On aurait aimé voir voir plus d'idées sur ce qui les habite, ce que recherchait tellement léprogramme mais au fond la question qui se pose est: à qui s'adresse ce livre? Si comme moi vous pensez à des ado alors il est très bien comme ça
Commenter  J’apprécie          00
Si vous cherchez un roman futuriste, vous serez servis. Dites-vous juste que le livre a été publié en 1981.
La nuit des enfants rois raconte l'histoire de Jimbo FARRAR, créateur d'un puissant ordinateur capable de repérer les enfants génies.
Tout bascule quand ces enfants sont agressés un soir dans Central Park. Ils décident de s'unir pour commettre des vols dont l'ampleur va crescendo.
L'intelligence artificielle aurait-elle ses limites ?
Merci à Laurasparrow pour cette belle découverte
Commenter  J’apprécie          10
Roman qui m'a été conseillé, je ne connaissais pas ce titre.
Il faut dire que l'auteur est moins connu qu'à l'époque de la sortie du roman.
Certes, certaines choses ont pris un petit coup de vieux (mais est ce gênant?)
Évidemment, la part du technologique étant importante dans l'ouvrage, il est normal que quarante ans après, certains aspects, notamment informatiques, soient dépassés.
Je garde un bon souvenir de cette lecture, si l'ouvrage vous passe sous la main, laissez vous tenter
Commenter  J’apprécie          70
J'ai beaucoup aimé ce livre, allégorie de l'adolescence, cette étape initiatique entre l'enfance et l'âge adulte.
Alors oui, tous les personnages principaux, ou presque, sont "surdoués" mais il faut remettre les choses dans leur contexte.
En 1981, date de parution du livre, la douance était une sorte de mythe, et en tout état de cause, pas le marronnier qu'elle est aujourd'hui. le terme HPI n'existait pas encore et avoir des personnages géniaux est juste un raccourci qui leur permet de faire des choses extraordinaires sans trop se casser la tête à les expliquer. Ça n'est en aucun cas, à mon avis, le sujet du livre.
En revanche, l'adolescence et ses tourbillons (je hais le monde car je n'y trouve pas ma place mais j'en voudrais bien une quand même...) y sont bien décortiqués, ainsi que ce qui peut en subsister à l'âge adulte.
Tout ceci est plutôt bien ficelé dans un style facile à lire et à la vitesse d'un polar.
Une réussite qui donne envie de lire plus de Bernard Lenteric !
Commenter  J’apprécie          70
Un bon roman prenant et rapide à lire, mi fantastique mi policier, que j'ai lu trop jeune, vers douze ans, et qui m'a fasciné, choqué et traumatisé en même temps. Il faudra que je retente une lecture avec trente ans de plus... Mais j'ai encore trop de scènes en mémoire...
Commenter  J’apprécie          90
Une lecture bien singulière et divertissante.
Même si le côté technologie a pris un coup de vieux, l'histoire reste prenante.
Le ton du livre est étrange, froid, distant... On ne sait pas trop où on va avec ces petits génies, un peu comme Jimbo.
Mais à rester aussi distant sans entrer dans le sujet, on regrette vite de ne pas en savoir plus, et on ne comprendra jamais les motivations des sept, c'est bien dommage.
Commenter  J’apprécie          52
Ce bouquin ne date pas d'aujourd'hui.
Ni de hier d'ailleurs. Il est sorti en 1981 : le monde découvrait Indiana Jones, le Prince Charles, heu... le Roi Charles, épousaillait feue Lady Di, et François Mitterand se faisait élire sur un programme de gauche. Une éternité, donc.

Mais, c'est dans les vieilles marmites qu'on trouve les meilleurs ragoûts. C'est ce que mon ancienne voisine de palier me répétait tout le temps, avec un petit clin d'oeil coquin. Elle voulait évidemment me faire goûter sa tarte à la rhubarbe mais j'ai toujours refusé. Elle sentait le moisi (la tarte, hin, ... pas la voisine, enfin si, aussi) et puis je n'avais que 10 ans.

Quoi qu'il en soit, s'il y a un bouquin qui pourrait faire une adaptation Naiteflisque qui déboîte sa mémé, c'est bien celui-là. Après quelques recherches, il y aurait juste eu un film d'animation "The Prodigees" en 2011 mais rien de plus.

Il y a tout dans cette histoire pour en faire une adaptation franchement classe. Y'a de l'amour, y'a de la haine, y'a de la violence, y'a des entourloupes, du suspense, un peu de sexe et surtout des personnages plein de charisme.

Je l'avais déjà lu à l'époque, tel un adolescent boutonneux que j'étais. Et j'avais déjà aimé. J'y suis retombé dessus en farfouillant dans ma bibliothèque. Son aspect vieillot et poussiéreux ainsi que son exquise odeur de vieux livre (ou de rubharbe) ont eu raison de moi. Hop, directement sur le dessus de la pile.

L'histoire commence dans les années 70 aux États-Unis. Jimbo Farrar travaille comme informaticien dans l'entreprise Killian (l'équivalent d'un Google ou d'un Apple d'aujourd'hui). Mais, ce n'est pas n'importe quel informaticien. C'est juste le meilleur !
Mais comme tout meilleur informaticien du monde, il dispose d'un câblage cérébral un peu particulier. Il est surdoué. Surdoué, peut-être, mais, cela ne l'empêche pas de jouer inlassablement avec ses trains électriques.

Son meilleur copain n'est autre Fozzy, l'ordinateur le plus puissant jamais fabriqué jusqu'à lors. Fozzy est incroyable. Au-delà de ses capacités de traitement de l'information hors normes pour l'époque, Fozzy parle, il est capable de tenir une conversation avec Jimbo. C'est même devenu au fil du temps, son principal confident, plus encore que sa future femme Ann.

Mais là où Fozzy fait fondre Jimbo, c'est surtout quand il met ses trains électriques en route, quand il se transforme en gestionnaire de réseau ferroviaire miniature, gérant les horaires de départ et d'arrivée, les feux de signalisation, les passages à niveaux. La grandeur passée de l'industrie française est même mise à l'honneur puisque Jimbo possède la réplique du premier TGV avec sa couleur orange. A l'époque, la France n'avait pas de goût mais elle avait une vraie industrie, avec ses ingénieurs, ses techniciens, son inventivité et son savoir-faire non délocalisable en Chine. Désormais, c'est l'inverse : la France n'a plus d'industrie mais il paraîtrait qu'elle a du goût puisque les entreprises de luxe n'ont jamais rapporté autant de pognon de dingue que maintenant.

Parmi ses missions autres que la gestion de Fozzy et de ses tchou'tchous, il y en également une autre plus marginale qui consiste à analyser les tests psychologiques que tous les petits américains passent avant d'entrer au CP afin de détecter de futurs génies et leur proposer d'intégrer l'école de la Fondation Killian (et accessoirement de travailler pour Killian Industry afin de ramasser un max de thunes). Un soir pas fait comme un autre, Fozzy se met à s'exciter lorsqu'il reçoit sept dessins faits par sept enfants de différents coins des États-Unis.
Rien de ouf à première vue, sauf que les dessins se superposent parfaitement pour former une phrase. Une simple phrase : "where are you ?" ...

Piqué par la curiosité mais aussi rattrapé par son passé douloureux d'enfant surdoué, Jimbo va prendre la route et partir à la rencontre de chacun des sept enfants. Pas de grands blablas au programme. Jimbo leur signifiera juste à chacun : "vous n'êtes pas seuls". Il se rendra également compte que ces enfants sont non seulement incroyablement surdoués mais qu'ils savent déjà qu'ils sont différents des autres enfants de 6 ans. Jimbo refera le tour des sept enfants chaque année, comme pour maintenir un lien invisible entre eux.

Dix ans plus tard, comme prévu dans sa stratégie de développement long terme, la Fondation Killian leur offrira une bourse d'étude dans l'institut où ils se rencontreront pour la première fois.

Et le "courant" passera immédiatement entre eux. Ils sentiront un fluide passer de main en main. Une sensation de toute puissance. Ils ne sont pas seuls. Jimbo avait raison. Et ils comptent bien en profiter désormais. Ils sont un groupe, une bande d'amis. Ils ne font plus qu'un.

Exhaltés par le fait de voir se concrétiser la prophétie de Jimbo ("vous n'êtes pas seuls") et de se retrouver enfin avec des semblables, les sept petits génies décident de faire le mur dès le premier soir pour aller faire une virée nocturne dans Central Park.

La petite soirée bonne enfant entre ados, style boom de colo de vacances, va se transformer rapidement en véritable cauchemar.

Les sept vont tomber nez à nez avec un gang d'ultras violents. Certains seront tabassés, d'autres violés. Tous les sept seront agressés. Et tous les traumatismes de leur enfance de surdoués vont remonter à la surface.

La joie folle de se retrouver va ainsi laisser place à un sentiment de haine.

Et sept génies débordés par la haine de la société ne présage rien de bon pour l'avenir.

Jimbo le sait. Jimbo est inquiet. Jimbo a lui aussi une haine enfouie au plus profond de lui ... Surdoué mais incompris par ses parents. Mort de son père. Remariage de sa mère et un beau père avec qui ça ne passe pas. de la rancoeur, de la haine... oui... et de la violence aussi, qu'il a réussi à dompter grâce à Fozzy et à Ann.

Jimbo sait que les détournements de millions de dollars dans plusieurs banques et que les morts parfaites de plusieurs membres de Killian Industry ne sont pas l'oeuvre du hasard mais de l'intelligence des sept.

Mais Jimbo les aime. Il se sent presque comme eux. Ils sont presque comme lui. Ils seraient presque huit s'il s'écoutait.

Dénoncer et arrêter les sept dans leur folie ?
Se laisser aller et devenir un des leurs ?
Son coeur balance...

Une tuerie, ce roman.
Commenter  J’apprécie          70
Ce roman m'avait beaucoup plu il y a 35 ans. Mais aujourd'hui, sa relecture me laisse un petit goût de déception. Il a plutôt mal vieilli et cela se comprend facilement. L'ordinateur qui partage la vedette avec Jimbo, héros de ce livre, me semblait alors extraordinaire. Il est aujourd'hui complètement ringard. du coup, une bonne partie de l'histoire tombe un peu à plat. Il n'en reste pas moins que l'idée de départ est excellente et que l'écriture est fluide, facile à lire et que ça reste malgré tout un bon roman. Les personnages sont bien typés et le suspens maintenu. Beaucoup de pointes d'humour viennent rendre cette lecture plutôt agréable.
Commenter  J’apprécie          91
Il faut attendre une centaine de pages pour parvenir enfin à ce que nous annonce la quatrième de couverture. Cent pages qui m'ont paru longues, pendant lesquelles j'ai failli abandonner la lecture de ce roman. Mais heureusement, j'ai poursuivi et avec le recul, en ayant lu jusqu'au bout, je comprends que cette "introduction" était nécessaire.
Un roman qui garde le suspense jusqu'au bout, qui nous procure le sentiment d'être manipulé. C'est clairement un livre qui donne l'impression d'être dans un film; d'ailleurs, il a inspiré le film The Prodigies, preuve en est que mon sentiment n'a pas été unique...
Commenter  J’apprécie          20
J'ai du lire se livre quelques mois après sa sortie sur une suggestion de ma mère. Et je ne l'ai pas lâché. Ce livre a été une révélation. J'étais môme (12 ou 13 ans) et je ne lisais pas encore beaucoup. Ce livre a ouvert le champs des possibles !! Il n'est pas difficile à lire, un peu daté aujourd'hui sûrement mais reste pour moi une référence.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (2955) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4881 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}