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J'ai passé un agréable moment à lire ce témoignage bien raconté sur les difficultés à trouver un job aux Etats-Unis malgré un diplôme universitaire. Avec beaucoup d'humour et d'autodérision, l'auteur nous montre à quoi ressemble le monde du travail dans son pays, celui, très vaste, des boulots précaires en particulier. Il nous éclaire aussi sur ce qui est en passe de devenir la norme dans les pays dits industrialisés : travailler plus pour réussir à peine à en vivre ! ce qu'on peut reprocher à Iain Levinson, c'est de mettre un peu tous les boulots sur le même plan, en n'en trouvant aucun qui soit un peu plus intéressant ou valorisant que les autres, il donne l'impression d'avoir fait un tri pour ne laisser dans son livre que les plus anecdotiques d'entre eux.
J'ai lu ce livre dans l'avion pour New York et ai donc eu un regard particulier sur les nombreux emplois et petits boulots vus au hasard des rues, notamment dans les services : beaucoup de sourires et de bonne humeur et pas seulement parce qu'il y a un manager caché derrière chaque employé !
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Le narrateur, fauché comme les blés dans une Amérique pas tendre avec les pauvres, est obligé d'exercer de nombreux petits boulots : camionneur, préparateur de poissons en Alaska, restaurateur, livreur de fuel...
Chaque chapitre est plus drôle que le précédent, avec tout l'esprit incisif qui caractérise Iain Levison.
Une lecture réjouissante, super drôle mais très intelligente dans son analyse de la société actuelle.
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Inspiré de sa vie, le premier livre écrit par Iain Levison raconte son parcours sinueux qui le voit changer de job régulièrement. Loin de trouver des emplois de tout repos, l'auteur raconte avec beaucoup de justesse la rude condition d'intérimaire et la précarité qui va avec (sans oublier l'humour bien sûr, une constante chez l'auteur).

Que ce soit sur un bateau en Alaska, au volant d'un camion de déménagement ou en livraison pour des cuves de fuel dans une petite bourgade, Iain Levison est passé par de nombreux emplois précaires et pour la plupart rudes et physiques. Ce récit en est un aperçu.

On discerne déjà un ton singulier dans ce premier livre, un ton qui mélange critique acerbe de la société américaine et humour noir. Je vous conseille ce récit autobiographique qui porte un regarde juste sur la condition intérimaire et qui vient étayer les livres sur ce thème (j'ai pensé à A la ligne de Joseph Ponthus à certains moments).
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Pour commencer sa carriére d'auteur, Iain Levison décide de raconter sa vie aprés avoir obtenu sa licence de lettre. Un récit édifiant de par sa réalité…

Car si l'auteur est maintenant connu pour d'autres oeuvres, trés appréciées, notamment en France, il a bel et bien débuté par une licence de Lettres, avant d'enchainer pas moins de 42 petits boulots. Et autant de déceptions, que ce soit pour les conditions, les salaires, ou encore le peu de plaisir pris. C'est tout cela qu'il va nous raconter au sein de ce livre écrit de façon trés direct, trés claire, mais avec un certain humour. Un humour désespéré certes, un humour plein de tristesse, mais tout de même quelques touches qui font plaisir à lire pour ne pas sombrer dans une oeuvre qui serait juste ennuyeuse…

Alors en effet, la porté sociale de ce livre, en seulement 187 pages, est remarquable, tant on à l'impression que chaque nouvel emploi l'enfonce plus loin au lieu de la sortir de la précarité. On pourra regretter qu'ils ne s'agissent que de faits bruts, rapportés, mais ce n'est pas suffisant pour limiter la force de ce roman, de ce récit, forcément ancré dans la réalité et dont le plaisir de lecture est là, malgré la rage qu'on peut ressentir en le lisant…
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Difficile de trouver une valeur ajoutée à ce roman, tant les histoires faites de pauvreté et de petits jobs, racontées de cette manière, sont florissantes…

Autant les autres romans de cet auteur m'ont énormément emballé, autant « Tribulations d'un précaire » m'a laissé d'une neutralité de marbre. « Tribulations d'un précaire » n'est que la vadrouille d'un chômeur, qui s'empare de n'importe quel job pour ne pas finir à la rue ; sans appuyer sur le dramatisme, ou le comique de certaines situations, on a bêtement l'impression de lire un journal de bord.
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Ce récit épique des 42 emplois occupés par l'auteur en 10 ans est absolument édifiant voire parfois hallucinant. Titulaire d'une licence de lettre qui ne lui sert à rien, il est devenu un précaire ; un travailleur itinérant qui se compare lui même à Tom Joad des "Raisins de la colère".

Mais on est loin du ton de Steinbeck : ici c'est l'humour grinçant de Levison et son sens de la dérision. le passage le plus hilarant est certainement celui où il exerce le métier de livreur de fuel et ne sait pas toujours trouver l'entrée de la cuve ou est bombardé de souris coincées dans les tuyaux. le passage le plus tragique concerne la longue expérience de pêche sur des bateaux-usines en Alaska, dans des conditions matérielles abominables et arnaqué sans scrupules par les patrons des bateaux.

Et puis tous les autres dans la restauration, le transport, le bâtiment .. si révélateurs des conditions faites aux hommes dans un système économique où seul compte le profit de ceux qui ont les bonnes places. Levison regarde parfois avec ironie ses compagnons d'infortune, souvent ceux très légèrement plus haut que lui dans l'échelle qui semblent prêts à tout pour protéger leur place, parfois aussi ses pairs qui se démènent et tentent de jouer le jeu pour s'en sortir. Cette manière peut donner l'impression d'un homme qui se place lui-même légèrement en hauteur par rapport à ceux qu'il observe, et non celui d'un homme qui est dans la même galère. Mais c'est souvent l'écueil du choix de l'humour.

Somme toute, Iain Levison n'avait peut être pas si mal investi ses fonds pour faire des études de lettres !
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J'ai moins aimer ce livre que d'autres de Iain Levison. Celui-ci démontre le côté certainement parfois pathétique de la société. Certes c'est assez humoristique, cela fait sourire. Les façons qu'un tel écrivain se soit donné autant de mal pour arriver au succès sont étonnantes . J'ai trouvé l'exemple un peu mauvais pour les jeunes d'aujourd'hui où le laisser aller est plus simple parfois que de poursuivre un but solide. Mais c'est une bonne détente, un joli moment à passer et finalement, qui a dit qu'il n'a pas raison.
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J'avais emprunté ce livre à la bibliothèque car c'était une de leurs entrées.

On y fait la connaissance d'un Américain qui a voulu faire des études littéraires mais qui n'a pas réussi à en vivre. Il a donc enchaîné les petits boulots pour survivre. L'histoire en elle-même m'a rappelé quelques chose. (Comment ça, moi non plus, je n'ai pas vécu de mes études?)

Je me suis sentie aspirée par le récit de cet homme qui ressemble assez à un cercle viceux : tu as besoin d'argent donc tu travailles, puis cet argent fond comme neige au soleil donc tu n'as plus rien, donc tu retournes travailler.
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C'est un grand livre, car bien écrit, bien vécu et éclairant. I Levison a beaucoup d'esprit, mais on ne devrait pas en rire...
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Je cherchais un livre assez léger après avoir fini 900 pages sur la chirurgie. C'est par hasard que je suis tombée sur cet ouvrage très court, posé en évidence sur les étagères de présentation de la bibliothèque. Sans hésiter, je l'ai pris et sa lecture fut très rapide.
Iain Levison nous raconte ses multiples mésaventures lors de ses petits boulots : des patrons exigeants, des collègues de travail louches, une exploitation sans fin, des arnaques de tout genre, comme les petits caractères dans les contrats de travail... Il utilise un ton assez humoristique mais surtout très sarcastique. Il pose un regard désabusé sur le monde qui l'entoure, notamment sur le marché du travail. Au début le rythme du livre est assez agréable et on sourit en lisant toutes les allusions ironiques de l'auteur. Puis, en passant à son travail de pêcheur en Alaska, on commence à lâcher. Cette partie était assez fastidieuse même si on découvre leurs conditions de travail très difficiles. L'auteur veut surtout mettre en évidence la vie des laissés pour compte dans le système américain où aucune protection sociale n'existe. Mine de rien, ce livre est une vive critique du système capitaliste.
Concernant le personnage principal, son comportement m'agaçait quelquefois, surtout lorsqu'il jetait l'argent par les fenêtres une fois qu'il a touché son chèque. Je comprends qu'il ait besoin de se détendre mais pas la peine de tout flamber du jour au lendemain. Et puis, au fur et à mesure de la lecture, j'avais l'impression que l'auteur manquait d'inspiration et qu'il allait forcément prendre le pire boulot qu'on lui propose, malgré toutes les expériences et les leçons qu'il a tiré de ces précédents emplois. D'ailleurs, la fin est assez décevante.
En résumé : un livre court qui se lit (et s'oublie) assez vite!

Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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