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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Désillusion

Bêtement, à l'image des trois mousquetaires qui étaient quatre, j'ai cru que c'était la suite de sa trilogie tellement appréciée, un p'ti ravisé en mode « ce que j'ai oublié de vous dire ». J'ai même cru que c'était la même traductrice. Hélas…

Hélas la magie n'a pas fonctionné avec La position de la cuillère de Deborah Levy, traduit par Nathalie Azoulai, que j'ai traversé sans grand intérêt ni enthousiasme.

Des textes, portraits, notices, souvenirs déposés pêle-mêle comme autant d'hommages aux auteures et figures qui l'ont influencée, dans une sorte de fouillis intimiste où il est difficile de s'immiscer.

On y croise Nietzsche, Duras, Woodman ou Cronenberg, mais aussi Alice, le lapin et l'Ailleurs, mais il m'aura notamment manqué le recul apprécié dans sa biographie, qui faisait le lien entre ces grandes figures et leur influence sur la vie de l'auteure

Heureusement quelques éclairs ont réveillé mon intérêt au détour d'une page, comme cet iconoclaste Abécédaire de la pulsion de la mort où Jane Mansfield côtoie Albert Camus Jackson Pollock ou Sébastien Tellier. Ou ces passages sur l'écriture

« Pour écrire, mieux vaut que la peur vous quitte car c'est le seul moyen de s'ouvrir assez pour accueillir du nouveau (…) Tant qu'on ne s'arrache pas le coeur du mystère (pour ne pas citer Shakespeare), il restera toujours quelque chose d'intéressant à faire avec le langage. »

RDV manqué donc mais pas grave, car l'auteure reste appréciée.
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Voilà un livre qui nécessite une certaine culture littéraire pour pouvoir en profiter pleinement. Car les pensées de Deborah découlent principalement de ses lectures. Et là, elle m'a perdu bien des fois.

Mais lorsqu'elle parle de Ballard, de Crash ! et de voitures, de Marguerite Duras, de féminisme ou du désir j'ai pu me raccrocher plus facilement à ses pensées à l'humour fort britannique.

Une lecture pleine de pistes de lectures
Lien : https://www.noid.ch/la-posit..
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Un peu déçue par ce dernier opus que j'étais impatiente de découvrir après la lecture de la trilogie qui m'avait enthousiasmée. Certes, on retrouve le ton impertinent de Deborah Lévy et le regard caustique qu'elle pose sur le monde qui l'entoure, mais j'ai eu du mal à entrer dans ce recueil de textes. Elle évoque son univers culturel, à travers des auteurs, des photographes et des peintres, mais je me suis sentie mise à l'écart, sans doute parce que je ne connaissais pas la plupart des artistes dont elle parle et que ses descriptions, si précises soient-elles, ne suffisent pas - je pense aux tableaux de Paula Rego dont je suis allée chercher quelques toiles sur Internet. Il eut été intéressant que ces reproductions soient intégrées au livre de façon à faciliter la compréhension. Il reste que quelques chapitres m'ont intéressée et que j'ai noté quelques citations, mais j'ai l'impression que ce recueil est avant tout une publication opportuniste après le succès rencontré en France par la trilogie. À noter que la traductrice n'est pas Céline Leroy (celle de la trilogie) mais qu'il s'agit de Nathalie Azoulai.
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Je ne sais pas quoi penser de ce livre. le résumé c'était : "Un recueil de textes dans lesquels l'écrivaine anglaise se confie sur les artistes qui l'ont inspirée depuis sa jeunesse, de Colette à Lee Miller, en passant par Simone de Beauvoir". Je me dis wahou, je ne connais pas Deborah Levy, mais découvrir une autrice qui parle d'autrices, c'est toujours cool, surtout si moi même j'en découvre plein.
Je ne dirais pas que le résumé est mensonger, parce qu'en effet, il y a QUELQUES articles dans le lot qui parlent d'autrices. Parce-que c'est bien ça, un recueil de textes, articles, etc... Mais bon. Ca parle aussi de sa mère mourante, de son voisin de palier, d'une cuillère à gâteaux, de divorce, et de 1000 trucs insignifiants (de "bonheurs impertinents"). Certains textes sortent un peu du lot, comme un abécédaire un peu fun et bien trouvé mais globalement... Je mentirais si je disais que j'ai tout lu. J'avoue que j'ai passé certains textes un peu vite, parce-que mouerf.
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