Les chroniques de Narnia, tome 2 : Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique

Il y a longtemps, lorsque j'étais encore une petite fille, j'avais vu un dessin animé, qui m'avais profondément bouleversé. Il y était question d'un lion qui se sacrifiait, et de personnes changées en statue de pierre. Ce sont les seules images qui me restaient, et je ne connaissais pas le titre de ce dessin animé. Et pourtant...cela me hantait...

Et puis, 20 ans plus tard, en cours sur la littérature de jeunesse, un enseignant se mit à raconter une histoire qui ressemblait étrangement à ce dessin animé qui m'avait tant marqué lorsque j'étais enfant.

J'ai donc emprunté ce roman, et j'ai enfin mis un titre et un auteur, sur ce souvenir d'enfance...
Quel soulagement de pouvoir rattacher ces images à une histoire complète et compréhensible, et démystifier ces drôles d'impression qui me restaient de mon enfance.

C'est avec joie que j'ai redécouvert Narnia au coté de Peter, Susan, Edmund et Lucy.

Alors, oui ce livre est un peu trop pro religion. Oui, si on y regarde de près l'histoire n'a pas vraiment de sens et est peu crédible. MAIS c'est un conte, en quelque sorte. (Lewis parle lui même de « fairy tale » dans sa lettre à Lucy) Et c'est comme ça que je le lis. Comme une histoire abracadabrante et moralisatrice. Une histoire un peu stupide, très manichéenne mais qui nous fait passer un bon moment. Et si moi, athée pure et dure, peut faire ça, je pense que tout le monde le peut.

Enfin bref, passons. Je ne pense pas avoir besoin de faire un résumé ? Entre les films de Disney et les livres, vieux de plus de 60 ans, que presque tout le monde a lus, j'imagine que l'histoire de Peter, Susan, Edmund et Lucy vous est familière. Nos quatre héros sont assez bien développés pour un livre aussi court. Ils ont des personnalités marquées et on s'attache bien à eux. C'est, sans surprise, Lucy qui nous marque le plus. Elle est la plus attachante et courageuse. On a souvent envie de la prendre dans nos bras. C'est aussi elle qui découvre Narnia la première et, donc, grâce a qui leurs aventures commencent. En revanche, j'ai trouvé Susan sans intérêt. Elle n'est ni attachante, ni énervante. Elle est juste la. ^^

Au niveau du style, ça passe plutôt bien. C'est fluide, le vocabulaire n'est pas compliqué et le livre se lit vite. Bon, leur façon de parler fait un peu sourire par moment (surtout vers la fin) mais j'imagine que c'était normal pour l'époque.

En conclusion, j'ai été ravie de me replonger dans le monde de Narnia d'autant plus que je l'ai lu un jour de neige et vraiment, c'est le meilleur moment de l'année pour lire ce livre. Un joli conte, donc, qui m'a fait passer un bon moment.
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Quatre frères et soeurs, Peter, Susan, Edmund et Lucy, sont envoyés par leurs parents dans la campagne, chez un professeur, pour les éloigner des horreurs de la Deuxième Guerre mondiale. Un jour pluvieux, les enfants s'ennuient et décident d'explorer l'immense demeure du professeur. Lucy, la plus jeune, tombe sur une pièce uniquement meublée d'une grande armoire. En l'ouvrant elle y voit de nombreux manteaux aux fourrures plus douces les unes que les autres. Elle pénètre dans l'armoire mais au lieu de très vite rencontrer le fond, découvre un monde enneigé dans lequel brille une lanterne...

C'est en lisant ce tome qu'on se rend compte de plusieurs choses. Tout d'abord de l'importance des années d'écriture des histoires. Celle-ci est la première écrite, alors qu'elle arrive en deuxième position lorsqu'on décide de lire l'oeuvre dans l'ordre chronologique. le problème vient alors de quelques phrases telles que : "Pas plus que vous, les enfants ne savaient pas qui était Aslan [...]", p152. Ensuite de l'écriture, clairement tournée vers la jeunesse. En tant qu'adulte, on reste assez sur sa faim quand de grands évènements arrivent, comme la bataille finale, où on comprend à peine comment les gens se battent et risquent leur vie, ou quand certaines ellipses nous privent de précisions et de développement. Oui, les enfants rentrent plus facilement dans des aventures que nous, les adultes. Ce qui est haletant et critique pour eux est à nos yeux généralement plus commun et nous paraît moins dangereux. D'où l'impression de lire des actions faibles, de ne pas se plonger complètement dans le récit.
Mais il y a quand même plus d'action que dans le précédent. Et cela se lit très vite.
Je m'interroge quand même sur un tout autre point : il n'y a pas eu de traduction française avant 2001 ??? Je suis très intriguée. L'oeuvre de C.S. Lewis est extrêmement connue aux Etats-Unis, c'est ce qu'on fait lire aux jeunes (protestantisme majoritaire oblige). Alors pourquoi cette attente en France ? Qu'est-ce qui a fait que ces ouvrages n'aient pas été publiés jusqu'au début du 21ème siècle ? le premier film ne date que de 2005, alors pourquoi 2001 ? Est-ce à cause de l'adaptation cinématographique du "Seigneur des anneaux" justement cette année-là ? Car comme chacun sait, C.S. Lewis et J.R.R. Tolkien étaient amis, partagent à peu près le même univers littéraire et surtout le second a présenté le premier à des éditeurs. Alors, y a-t-il vraiment un lien entre la traduction de 2001 et la sortie du 1er film du Seigneur des anneaux la même année ? le film de Narnia était-il déjà en pré-production et les éditeurs de Guallimard bien avisés ?
Question à creuser.
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Je viens volontairement un peu tard avec cette critique du second opus du « Monde de Narnia ». Volontairement car je garderai ainsi un aspect plus général du livre ainsi que l'adaptation en film, afin de passer moins de temps à m'énerver contre l'un ou l'autre.

J'ai été attiré par cet ensemble d'histoire tout d'abord par les films, dont le premier que j'avais trouvé magnifique. J'ai voulu approfondir un peu plus pour savoir comment l'auteur original avait manié son histoire et le monde qu'il a créé. Première petite désillusion mais quand même avec de l'espoir, en lisant la première aventure « le neveu du magicien » (voir ma critique).
La suite sur mon blog...
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Dans ce deuxième tome de la saga, nous découvrons Peter, Suzan, Edmund et évidemment la charmante petite Lucy. J'avais déjà vu l'adaptation cinématographique qui en avait été faite et je n'ai pas été fort surprise durant cette histoire. En effet, l'adaptation est tout à fait fidèle et je n'ai pas appris grand-chose de nouveau.

J'aime beaucoup le personnage de Lucy qui est une petite fille gentille comme tout à laquelle il est facile de s'attacher. Edmund m'a beaucoup moins agacé dans ce roman que dans le film éponyme. J'aurai aimé que le personnage de Peter soit plus exploité car après Lucy, c'est celui que j'apprécie le plus. Peut-être que mon voeu sera exaucé dans les tomes à venir… Quant à Susan, elle me laisse totalement indifférente.

Le style de C.S. Lewis n'évolue pas beaucoup dans ce deuxième opus. Je dénote tout de même pas mal de répétitions qui m'ont rapidement agacée. Je crois qu'il explique bien 4 fois qu'il faut laisser la porte de l'armoire ouverte. Quatre fois en un très petit nombre de pages, je pense que même les enfants risquent de se lasser !

La dualité entre le bien et le mal est toujours aussi présente : la méchante sorcière versus le merveilleux Aslan. Mais heureusement, avec Edmund, on apprend qu'on peut changer de côté à tout moment.

Bref, ce deuxième tome est assez sympathique malgré les nombreuses répétitions. J'ai hâte de voir comment l'histoire va évoluer.
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Je suis presque déçue que ce tome soit si court. du moins, je l'ai trouvé court, notamment parce que je me basais sur l'adaptation cinématographique qui, disons le, est formidable. Tout est fidèle, si ce n'est que j'ai trouvé Edmund bien plus mesquin et vicieux dans le livre. Il est vraiment mauvais avec sa fratrie, et la consommation de nourriture magique provenant de la sorcière ne l'a pas aidé à lui éclaircir les idées.

Je trouve l'écriture tout à fait abordable pour les jeunes lecteurs, qui débutent dans la lecture de "gros romans" et l'enfant qui est en moi est terriblement déçue de ne pas avoir pu les lire dès son plus jeune âge.

Difficile de noter un conte : en soit, il y a des textes plus passionnants, à l'écriture plus adaptée, des histoires plus actuelles et plus palpitantes, mais la magie opère malgré tout, et ravive les souvenirs d'enfance. Les pages se tournent toutes seules, et rappellent la très fidèle adaptation cinématographique : un bon moment, et c'est au final tout ce qui compte.

[tomes 1 et 2]
J'avais déjà lu les sept romans du Monde de Narnia il y a quelques années (précisément en 2008, la première année de ce blog, mais à l'époque je ne parlais pas de toutes mes lectures). J'ai décidé de commencé la série avec Mini-Noisette, 7 ans, en lecture du soir (c'est moi qui lit), car il devient difficile de trouver des titres qui conviennent à Mini (ni trop simple ni trop difficile - il fait facilement des cauchemars), et je me suis dit que cette série serait parfaite ! En plus Mini adore les séries, il aime vraiment retrouver les personnages, les lieux, l'ambiance, d'un livre à l'autre.

Bref, c'est une relecture pour moi mais c'est aussi une re-découverte car je n'avais aucun souvenir du tome 1. le tome 2, beaucoup plus car j'ai vu plusieurs fois le film (dont je n'ai pas parlé ici, contrairement aux films n°2 et n°3).

Nous avons donc lu les deux premiers tomes (on fait une pause avec autre chose avant de lire la suite), et nous avons adoré nous plonger dans cet univers ! le tome 1 n'est pas le plus intéressant, c'est vraiment une sorte d'introduction qui explique la création de Narnia. Cela dit, Mini a bien apprécié découvrir les différents personnages. Pour ma part je l'ai trouvé bien moins intéressant que le n°2. Ce dernier est vraiment passionnant, on s'attache aux quatre enfants, Peter, Susan, Edmund et Lucy, qui ont chacun un caractère bien différent. Mais on s'attache aussi aux autres personnages, les animaux notamment. On prend (plus ou moins) plaisir à retrouver la sorcière et on se demande qui est le vieux professeur qui accueille les enfants (moi je le savais mais cela a tenu en haleine Mini tout le long du récit !)

Petite déception pour Mini : malgré mes explications, il a eu du mal à comprendre que le temps ne s'écoulait pas à la même vitesse dans notre monde et sur Narnia, et du coup il avait très envie de retrouver Digory et Polly du tome 1, or on ne les retrouve pas dans le tome 2 (pas vraiment).

Maintenant, Mini a très envie de découvrir le film (ça ne saurait tarder) et les autres romans !

Je vous conseille cette série si vous ne la connaissez pas ! Cela se lit vraiment très bien, très vite. Elle est accessible pour les bons lecteurs dès qu'ils sont autonomes et en collège sans problème. D'ailleurs, ce sont des romans qui sortaient pas mal dans mon précédent CDI.
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Narnia est un monde enchanteur et intéressant à découvrir, qui renferme autant de bon que de mauvais. Adressé à un jeune public, le livre recèle pourtant, à l'instar du premier tome, des moments sombres et une antagoniste qui n'épargne personne. Pourtant, le roman peut être parfois lassant pour un lecteur adulte, C.S. Lewis expliquant tout et se répétant beaucoup.

On suit avec intérêt cette aventure même si encore, elle manque de rythme. Et les personnages sont finalement peu développés et donc peu attachants...

Mais on ne peut pas en demander à un livre d'à peine 200 pages de réussir à développer un monde fictionnel ET tout un groupe de personnages. Pourtant, tous ces bémols ne m'empêcheront pas de retourner rapidement dans cet univers avec le Cheval et son écuyer.
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Eh bah ! Si l'écriture du premier tome avait pris un sacré coup de vieux, ici c'est l'histoire toute entière qui ne vieillie pas très bien...

Oh, bien sûr j'ai adoré Narnia, et dans l'ensemble l'histoire reste très intéressante à lire, mais les valeurs très 20e siècle (s'entend le sexisme entre autres choses) et le langage, tout simplement, n'aident pas particulièrement à apprécier la lecture.
On passera également outre le fait que les enfants vivent un nombre assez important (et affolant) de situations dangereuses, stressantes, et carrément traumatisantes sur une courte période de temps ; qu'ils soient propulsés au milieu d'une guerre dans le plus grand des calmes en ayant juste voulu aider Monsieur Tumnus par politesse (et aussi parce que Lucy se sentait redevable envers le faune) ; et que aussi bien Jadis que Aslan se montrent par moment particulièrement cruels avec la jeune fratrie.

On retiendra surtout des scènes saisissantes (la Table de Pierre), et d'autres relativement drôles (la rencontre entre Lucy et M. Tumnus) ; mais surtout, nous retiendrons toutes les informations qui nous sont données sur Narnia : ses lois magiques, son peuple, son histoire, ses légendes et ses contrées. Un univers riche et dense qui nous est présenté en un peu moins de 200 pages.

Et c'est bien pour cette univers que le livre vaut la peine d'être lu ; le film se charge très bien de redonner à l'histoire un peu de sa noblesse qui s'est ternie avec le temps.