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EAN : 9782351685679
136 pages
Editions Les 2 Encres (20/06/2013)
4.4/5   10 notes
Résumé :
« Ma mère a épousé son psy et me voici. Ou, plutôt, mon père a épousé sa patiente et me voici. Ce sera ça l’histoire.
Une histoire qui pourra sembler banale. Ordinaire.
D’une à qui on n’a rien demandé. D’une qui s’interroge trop.
D’une qui souffre et qui se tait. D’une qui a appris à aimer la vie, malgré les nœuds dans la tête et les bâtons dans les roues.
Mais derrière le banal, il y a l’innommable. Le monstre que l’on ne peut pas montre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Roman autobiographique traitant de l'importance de l'enfance sur la personne.
C'est limpide, touchant, remuant.
J'ai lu avec un intérêt très particulier ce témoignage qui a suscité bien des échos en moi. Les causes n'étaient pas les mêmes, mais je me suis retrouvée dans cette enfant, dans cette situation familiale.
L'auteur raconte son histoire avec beaucoup de pudeur. Elle évoque les impacts irréversibles du harcèlement moral, venant de son père, pourtant pédopsychiatre respecté.
L'écriture est belle, sans excès.
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De sa naissance à aujourd'hui, Eglantine Lhernault nous livre ici son histoire.
Issue de l'union d'un psychiatre et de l'une de ses patientes, on découvre une vie faites de violences psychologiques opérées au quotidien par son père (qui n'en a que le titre et qui n'en exerce pas la fonction…) et que l'on pense inimaginables.
A la lecture de ce texte fort mais tout en pudeur, on ne peut pas rester indifférent ; en témoigne cette boule au ventre qui s'installe au fil des pages qui n'est évidemment rien à côté des souffrances indicibles subies par « l'héroïne » et son entourage.
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Un livre très bien écrit, qui touche au plus profond de soi, qui remue, qui interroge.
Une histoire qui est celle de beaucoup mais qu'eglantine à su raconter sans qu'elle soit larmoyante.
Une petite fille qu'on voudrait prendre dans ses bras pour la câliner et la rassurer.
À lire, à écouter, à ressentir
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Un roman poignant qu'on ne lâche plus ,l'écriture limpide et à fleur de peau de l'auteur permet de supporter la dureté du contexte
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Je ne veux plus de tremblements. Trop de crises. Trop de terreur. Ne rien pouvoir contre cela. Ne rien maîtriser. Je ne veux froisser personne. Je ne veux froisser aucune chose. Je veux que tout glisse. Doucement. Sans bruit.
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A l’extérieur je souriais. A l’intérieur, je m’angoissais, sans comprendre.
J’ai parfois l’impression d’être tellement tombée que je me sens comme une forme composée de mille morceaux que j’aurais essayé de recoller tant bien que mal, et plus ou moins en vain. Et il y a aussi les aspérités, les morceaux dont on n’a plus retrouvé la place et qui dépassent. Qui font mal.
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Je suis de celles qui cherchent toujours à arrondir les angles. De celles qui veulent par tous les moyens éviter le conflit. De celles qui s’efforcent toujours de demeurer douces et calmes. De celle qui écoutent, concilient et réconcilient. Je suis de celles-là, même quand la tempête rugit dans tout mon corps.
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Il fallait avancer seul. Surtout ne pas déranger. Demeurer invisible. Alors j’ai su me taire, me fabriquer un petit chemin sans poser de questions.
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Mon frère et moi allons enfin pouvoir être investis de rôles palpables et utiles. Plus besoin de jouer les importants, on sera importants pour elle.
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