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sur 402 notes
California Girls de Simon Liberati est un roman nous plongeant dans 36heures de la Manson Family, secte où le gourou Charles Manson –incarnation d'un nouveau Jésus- va pousser des jeunes filles à tuer. Jamais Charles Manson ne participe, il ne fait qu'ordonner. Ce dernier souhaite déclencher la guerre contre les « pigs »en faisant accuser les Black Panthers de ces crimes afin de réveiller la guerre civile entre noirs et blancs. Cette lecture fut terriblement frustrante. Ce livre conte – entre autres- une des histoires meurtrières les plus effroyables des Etats Unis, le massacre de Sharon Tate – femme du cinéaste Roman Polanski en 1969 par la famille Manson. J'ai adoré découvrir une partie de l'histoire fascinante de ces Manson's Girls adulant l'icône de Charles Manson. le lecteur est face à la bestialité plus que sanglante de ces massacres. L'aspect de recherches documentaires est plus que remarquable. le style de l'auteur est assez froid. Néanmoins, j'aurai préféré découvrir comment ces jeunes filles ont intégré cette secte et connaitre également comment cet épisode -particulièrement macabre - s'est achevé. Mais on est proche d'aucun personnage. la temporalité de l'oeuvre n'est pas évidente. Comment s'attacher en si peu de temps à des personnages? J'aurai apprécié un roman sur toute l'histoire de cette secte, j'aurai aimé un balayage plus long dans le temps, notamment sur l'avant pour étudier la manipulation psychologique plus en détail.
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Ce livre n'est pas à recommander aux âmes sensibles. L'auteur place le meurtre de Sharon Tate au coeur de son roman. Il décrit l'horreur et la barbarie de cet acte ignoble commis dans les années 60 par des hommes et femmes sous l'emprise du gourou Charles Manson.
Les thrillers, romans noirs ou d'horreur ce n'est vraiment pas mon genre favori mais cependant j'adore les émissions télé d'enquêtes criminelles et de faits divers. Et ce fait divers en particulier m'intriguait lorsque l'on a appris la mort de Charles Manson en novembre 2017. Je me suis donc penché vers ce roman qui était dans ma PAL depuis quelques mois, que j'avais déniché en occasion.

Le roman est court et se lit vite. Mais il m'a marqué. Il m'a fait mal au ventre. Avec le recul, je crois même que je suis assez en colère. En colère à cause de la barbarie et de la connerie humaine mais aussi un peu en colère contre le livre car il ne m'a rien appris ni apporté à part un moment de lecture très malaisant.
On suit le point de vue d'une femme paumée sous l'emprise de Charles Manson qui participe au meurtre. Dans la secte ils sont plusieurs et vivent en groupe, dans des conditions d'hygiène déplorables, ils vivent nus, ont des relations sexuelles non protégées entre eux, ils mangent mal, et passent leur temps à se droguer et à voler pour avoir ce dont ils ont besoin. Ce sont des déchets.
Je ne sais pas si je suis déçue mais je m'attendais à en apprendre davantage sur Charles Manson mais ce n'a pas été le cas.
On n'apprend rien, on subit. le passage à l'acte est horrible, on assiste au meurtre de Sharon Tate enceinte, c'est barbare, il y du sang partout, mais le pire c'est que les meurtriers sont défoncés et on a l'impression qu'ils ne se rendent pas compte de ce qu'ils sont en train de faire.

Je ne comprends pas où a voulu en venir l'auteur avec ce roman.
C'est une épopée sanglante du point de vue de jeunes gens sales, défoncés et influencés par leur gourou. C'est de l'horreur à l'état pur, ça glace le sang.

Lien : http://marie-loves-books.blo..
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Ce livre évoque crûment un fait-divers survenu en 1969, porteur d'une grande charge émotive. A l'époque, les media en avaient fait leurs choux gras, car c'était en quelque sorte la rencontre monstrueuse de la célébrité avec l'horreur. Il s'agit de l'assassinat de Sharon Tate (épouse de Roman Polanski, enceinte de huit mois) et certains de ses proches, à Los Angeles. Ces meurtres atroces et absurdes ont été perpétrés par des hippies "défoncés"; ils étaient soumis à l'emprise perverse de Charles Manson, un psychopathe (qui est mort en prison en 2017).

Simon Liberati nous fait suivre presque minute par minute la préparation et l'exécution de cette mission criminelle. Il s'est manifestement très bien documenté sur l'affaire. Il nous fait voir ce qu'était le monde de ces hippies radicaux, qui s'organisait comme une secte, dans l'Amérique déboussolée des années '60: c'est instructif... et choquant. Par contre, j'ai trouvé pesante la précision presque maniaque de l'auteur, notamment dans les pages qui décrivent les meurtres: c'est fastidieux et surtout pénible. Ensuite j'ai été très frustré, car le livre finit en queue de poisson; au dénouement, rien n'est dit sur l'arrestation et le procès des coupables.

Donc je n'ai pas vraiment aimé cette lecture, même si j'ai dévoré ce livre.
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Un sacré livre, il faut avoir le coeur bien accroché pour lire les détails d'une barbarie aussi atroce.
Je ne connaissais pas l'histoire de la "Famille Manson" secte dirigée par Charles Manson à la fin des années 60.
Le livre nous montre l'état dans lequel vit cette communauté : drogue, sexe, maladie vénérienne, saleté ambiante et soumission de ces jeunes filles, les "california girls".

Cependant je reste sur une impression d'inachevé en fermant ce livre...
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Charles Manson et ses adeptes, appelés la Famille Manson, ont tristement défrayés la chroniques à la fin des années 1960, début des années 1970. Simon Liberati a décidé de retracer leur histoire romancée sur une période très courte autour des assassinats.

L'auteur nous plonge dans cette communauté complètement obnubilée par son leader et ses envies. Tous très jeunes, ils sont constamment plongés dans une sorte d'état second. Leurs vies se résument à la drogue, aux orgies sexuelles et à... Charles Manson. Ceci est un roman, mais j'ai trouvé qu'il était tout à fait crédible. L'ambiance est pesante, un peu sale aussi. Il y a quelque choses de malsain à regarder ces êtres se désagrégés dans une vie communautaire qui les conditionne et les détruit.

En soi, l'auteur a une narration convaincante et je suis entrée dans l'histoire rapidement, mais elle traine parfois un peu en longueur. Je me suis un peu lassée de ces vies monotones et de cette ambiance junkie : de toute cette folie ambiante qui a brisé des vies pour rien.
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entre envie d'arrêter et fascination j'ai lu jusqu'au bout ce livre que j'ai du mal à classer : Fiction documentaire ?
l'auteur retrace l'univers De La Famille cette communauté de hippies trash très trash dont l'univers tourne autour de la drogue du sexe et de la violence
violence poussée à l'extrême lorsque Charlie Charles MANSON pousse ses disciples à commettre des meurtres celui notamment de 5 personnes dans la villa de Sharon Tate crime qui défrayé la chronique dans les années 60 aux Etats Unis
tuerie qui sera suivie d'autres meurtres jusqu'à l'arrestation des coupables
bien écrit et bien documenté
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Un très bon livre, basé sur une enquête très précise, qui relate les moments qui ont précédé et suivi les meurtres commis par la Manson Family. Sans pathos ni effets dramatiques, sans sècheresse ni détachement non plus, Simon Liberati raconte avec justesse cette histoire atterrante, où la folie le dispute à la bêtise, et où l'amour pousse à commettre le pire.
J'ai préféré ce roman, sans personnages fictifs pour amortir le choc, aux "Girls" d'Emma Cline.
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En 1969, j'avais dix ans de plus que l'auteur de California Girls. Jeune fille en quête de modèles féminins auxquels m'identifier, j'avais été subjuguée par la beauté et la pétulance de Sharon Tate dans le film de Polanski "Le bal des vampires". Son assassinat par une bande de hippies alors qu'elle était enceinte et sur le point d'accoucher me toucha énormément, mais à cause de l'horreur même de l'acte et occupée par d'autres douleurs, je m'informai peu.

C'est dire que j'ai ouvert le livre de Simon Liberati comme une boîte de Pandore. Son ambigüité, le récit, très bien écrit et documenté, est aussi un roman. Or, qui est le narrateur ? Comment peut-on ainsi entrer dans la tête des personnages ? Cette impression d'omniscience procure un malaise, mais l'écriture distanciée, voire clinique, décrit avec beaucoup de compassion le calvaire de Sharon Tate et de ses victimes. Il n'y a là aucune ambiguïté : l'horreur absolue, l'acte parfaitement gratuit sont condamnés. Des décennies après, on a encore envie de ré-enrouler le fil de ces 36 heures fatidiques. Pour que la vie se déroule normalement et qu'un foetus "sain et bien formé" puisse voir le jour.

En ce qui concerne les filles assassines et leur gourou, on lit parfois qu'il s'agit de jeunes paumés, délaissés par leurs parents. C'est un peu court. Entrer dans la tête de ces jeunes, psychopathes pour certains au sens médical, est un exercice difficile. Surtout concernant les filles, la société ayant, même encore de nos jours, des difficultés à concevoir la férocité féminine. de fait, à cette époque de grands rassemblements et de vie en communauté, tous ont pu trouver facilement l'âme soeur et sombre. Ce fut un cocktail explosif. Drogués, dépourvus d'empathie, enfermés dans une logique de secte, certains et certaines sont passés à l'acte sans jamais exprimer de regrets, ont détruit leur vie et celles de leurs victimes. Irrémédiablement.

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Le 9 août 1969, Sharon Tate, épouse de Roman Polanski et enceinte de huit mois, est assassinée dans sa maison de Beverly Hills par plusieurs membres de la « famille », la secte dirigée par Charles Manson. « Il n'avait jamais tué de femme jusqu'ici et il se dit que c'était vraiment une besogne répugnante. Quelque chose qui vous mine le moral. Qui vous fait sentir tout petit et méchant une fois qu'on a frappé. » (p. 125)

Cette terrible histoire est un fait divers qui a secoué l'Amérique et horrifié plusieurs générations. Simon Liberati imagine les jours avant le supplice de Sharon Tate, mais aussi les jours qui ont suivi. Il nous fait plonger dans le quotidien de la « famille », nous frotter aux femmes et aux hommes puants de la secte et regarder Charles Manson droit dans les yeux. « Il était le Fils de l'Homme (Man-Son), une réincarnation de Jésus-Christ redescendu sur terre pour aider une nouvelle humanité à naître. En cela, il n'obéissait qu'à un seul maître. Soi-même. Jésus-Christ réincarné, c'était le sens de son nom : Charles Willis Manson, Charles will is man son. » (p. 82) le malaise est immense et pourtant, pourtant, impossible de poser le livre ou de détourner le regard. On veut voir la lame s'enfoncer, on veut entendre les appels au meurtre et on veut sentir l'odeur du sang. Avec une chanson des Beach Boys en fond sonore. Hypnotique. Fascinant. Glaçant.
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