Au moment de la rentrée littéraire 2016, deux romans se sont penchés sur la Famille Manson. Deux romans qui ne se voulaient apparemment pas graveleux, mais plutôt une véritable immersion dans ce clan mené d'une poigne de fer par le gourou Charles Manson. Liberati revient sur les jours qui ont entouré la mort de Sharon Tate, l'ex-femme de
Roman Polanski. La portée psychologie du livre m'a intrigué.
Finalement je n'ai pas été du tout passionnée par ce roman. Il y a des criminels fascinants, mais ce n'est pas le cas avec le portrait établi par Liberati. En effet, j'ai eu simplement l'impression de lire une chronique sur des bouseux, crados, inéduqués, qui baisent tout le temps, ne se lavent pas, ne sont ni sympathiques, ni charismatiques. Que ce soit les
California Girls, tout comme Manson. Je ne me suis pas du tout identifiée à ces personnages, et je ne les ai pas non plus trouvé intéressant. du coup, c'était long… J'ai eu beaucoup de mal à aller au bout. Et j'ai trouvé vraiment dommage que Liberati fasse de nombreuses allusions au procès, sans vraiment le traiter par la suite.
Bon point néanmoins pour le traitement des meurtres. C'est à ce moment-là qu'on découvre vraiment la psychologie des personnages, leurs peurs, leurs doutes, le fait qu'ils ne sont pas des tueurs de base mais qu'ils y ont été fortement incités. Également, c'est là qu'on sent la présence mystique de Charlie. Enfin, malgré l'horreur des crimes commis, Liberati reste assez soft, il n'y a pas une volonté de choquer ou de satisfaire ceux qui liraient ce livre pour satisfaire une curiosité morbide.
Malheureusement ce n'est pas du tout une réussite pour moi.
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