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Un des rares Lieberman que je n'avais pas encore lu.
Trouvé par hasard sur une brocante et à nouveau chef-d'oeuvre du polar psychologique. Absolument jouissif! Partant de deux tueurs sadiques, l'un copiant l'autre et sans laisser de traces d'ADN au départ l'inspecteur Mooney en fin de carrière, à quelques mois de sa pension aidé par son adjoint va tout essayer pour trouver la solution au point de risquer d'être désavoué et dessaisi de l'affaire.
C'est toujours aussi remarquable et pour les amateurs de bons thrillers qui ne connaissent pas cet auteur, Je le leur conseille sans modération.
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Un tueur en série sévit dans les quartiers de New York City depuis plusieurs mois et son schéma meurtrier se reproduit périodiquement à quelques variantes près. Et la possibilité d'un imitateur taraude l'inspecteur Frank Mooney. « Qui est l'ombre et qui est le danseur ? »
Herbert Lieberman, auteur prolifique de polars et de thrillers, a imaginé une intrigue intéressante et forte dans le tueur et son ombre. Ses personnages sont crédibles, surtout dans une mégalopole telle que New York, et le comportement des figures policières est plausible et concret. Malheureusement, la version que j'ai lue souffre d'une traduction maladroite et un peu trop franchouillarde, ce qui a plombé ma lecture. Et la devise du New Jersey est Liberty and Prosperity et non Live free or die, qui est plutôt celle du New Hampshire (p. 294.)
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Alerte au chef d'oeuvre ! Après avoir adoré Nécropolis du même auteur, j'avais hâte de me replonger dans le New York un peu glauque de Herbert Lieberman. Si comme moi, vous êtes amateurs de meurtres particulièrement horribles et sanglants, de psychopathes particulièrement torturés et de flics particulièrement déterminés, vous allez aimer le Tueur et son ombre. Lieberman a une vraie plume et sait nous transporter dans des scènes qui sont anthologiques. On est captivé de la première à la dernière page dans cette chasse à l'homme qui dure des mois et des mois et qui pourtant ponctuée régulièrement de retournements, de découvertes, de nouveaux meurtres. le Tueur et son ombre m'a vraiment offert ce que j'attends d'un roman policier ; du divertissement mais pas seulement ; des personnages creusés qu'on puisse se représenter et auxquels on puisse s'attacher, un écriture efficace allant à l'essentiel mais qui prend également son temps pour nous décrire des scènes (oui, de crime particulièrement affreuses et d'autopsie mais pas seulement) et la psychologie des personnages et des moments inoubliables. Tout cela mène à une ambiance extraordinaire, avec une mention spéciale pour la vieille maison de Suki qui me hantera sûrement pendant des mois (et me rendra maniaque). Arrive finalement un dénouement digne de Lieberman que j'avais pressenti mais que j'ai pourtant pris grand plaisir à découvrir tellement la fin d'enquête est bien menée. le Tueur et son ombre est donc une oeuvre à ne pas manquer, surtout lorsqu'on est friand de romans policiers mais pas seulement, et qui causera sûrement bien des nuits blanches de lecture tant on veut connaître la suite et on est immergé dans ce New York criminel.
Lien : http://papierencre.wordpress..
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C'est ballot ! Après avoir follement apprécié Nécropolis, je me réjouissais de découvrir le tueur et son ombre, qui met à nouveau en scène le Docteur Konig, le boss de la morgue de la grosse pomme. Mon enthousiasme a été rapidement douché sans que le talent de Herbert Lieberman soit en cause.


C'est la traduction, édition Points-Seuil, perpétrée par Robert Pépin qui m'a consternée jusqu'à rendre mon tablier de lectrice page 203 à la fin de la seconde partie. Quel dommage d'avoir gâché mes retrouvailles avec Paul Konig, médecin légiste en chef de la plus puissante ville du monde qui mène toujours une brillante carrière d'écrivain et de conférencier. Les autorités judiciaires du monde entier sollicitent toujours ses avis en matière criminelle. Il est toujours un homme très cultivé, capable de réciter du Shakespeare au kilomètre et de beugler des airs de Verdi d'un voix de ténor acceptable. Lorsqu'il relit les rapports d'autopsies de ses adjoints, il est toujours armé de son crayon rouge, prompt à corriger toute faute de grammaire ou d'orthographe. Enfin, il ne s'est toujours pas remis des morts prématurées de sa femme et de sa fille.


Pourquoi les propos ou mots imputés à Konig et aux autres personnages sont-ils d'une affligeante vulgarité, pauvreté ? Pour faire popu ou s'adapter au lectorat pré-supposé stupide d'un genre littéraire considéré comme une sous-littérature ? Pour conclure, quelques exemples pour donner une idée du désastre : «z'avez qu'à pas tourner autour du pot sans arrêt », «y me faudrait », « ça se pourrait bien que... », « ajoute-z-y donc ceci, à ta petite liste », « dis-y ». Hélas, je n'invente rien.


Des dialogues qui font injure à l'auteur et aux lecteurs et puis je signale à toutes fins utiles que le légiste s'appelle Paul Konig et non pas Koning comme proclamé sur la quatrième de couverture. C'est le bouquet !
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Nécropolis demeure « le » chef d'oeuvre de Lieberman, référencé et conseillé. Pourtant ce polar est sacrément bien fichu. Une nouvelle dose de médecine-légale injectée par le docteur Konig, héro de Nécropolis, va venir expliciter comment une série de meurtres en série, signés, griffés par le tueur, qui mord ses victimes, n'est pas forcément due à un unique auteur, mais aussi peut être le fait d'un « double » sévissant comme l'auteur initial. L'enquête en devient des plus ardues. Et Lieberman sait la rendre prenante.
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Herbert Lieberman est un écrivain majeur de romans policiers, malheureusement oublier par l'histoire et le monde actuel, alors qu'il a pourtant grandement contribué à l'essor du polar dans la littérature policière. En effet, son chef-d'oeuvre, le plus connu, Nécropolis, marqua un tournant majeur dans le monde du polar, en étant le premier roman policier a traité de médecine légale. Malheureusement, là encore, ce bijou du polar sera oublié... comme son auteur, tombé presque en désuétude.
C'est parce que les fans de polar sont plus enclin à être attirés par "ce qui frappe les yeux", et donc aux auteurs qui leur en mettent "plein la gueule", tels que les James Ellroy (grand auteur néanmoins...) et consort, qu'ils en oublient parfois de faire un retour dans le passé, et sous-estiment certains auteurs pourtant classiques du monde du polar.
Je profite donc de ce chef-d'oeuvre, le tueur et son ombre, le deuxième d'Herbert Lieberman, pour tenter de réhabiliter cet auteur exceptionnel jeté aux oubliettes, tel un vieux livre abandonné derrière une bibliothèque, pour finir par se couvrir d'un épais manteau de poussière pareille aux cendres d'une cigarette.
Le Tueur et son ombre est le 2ème polar de Herbert Lieberman à traiter d'un thème médical : la double personnalité. En effet, bien avant Dennis Lehane et son célèbre chef-d'oeuvre Shutter Island, c'est H.L. qui fut le premier, là encore, à traiter de ce thème.
Après avoir inauguré la médecine légale dans le polar, avec Nécropolis, en 1978 où il raflera le grand prix de littérature policière, H.L. récidive, en restant dans son domaine de prédilection, les thèmes médicaux ou cliniques, basculant cette fois dans les troubles du comportement, avec ici, la double personnalité, sujet principal du Tueur et son ombre.
Le Tueur et son ombre est exceptionnel, troublant, choquant, et renversant ! On ne s'y attend pas, car l'histoire nous parle de 2 tueurs en série, Warren Mars, et de Ferris Koops, qui partagent tous deux le même mode opératoire concernant les meurtres qu'ils commettent, à l'exception d'un ou deux détails qui différencient ces deux tueurs... D'où d'ailleurs le fait que la police croit avoir affaire à un tueur principal et à son imitateur, donc à deux tueurs... Alors qu'en vérité, c'est bien plus profond que ça !
Je ne peux en dire plus, au risque de révéler le bouquet final... bien que je l'ai déjà fait !
Le Tueur et son ombre va secouer le lecteur qui prendra la peine de jeter un oeil sur ce chef-d'oeuvre d'Herbert Lieberman, donc d'être curieux...
La narration de H.L. est toujours bonne dans le tueur et son ombre, bien qu'elle n'égale pas celle de Nécropolis, mais l'intrigue du Tueur et son ombre est tout simplement surprenante et le noeud de l'intrigue purement jouissive !
Un régal.
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L'inspecteur Mooney est de retour. Après la nuit du solstice, il revient pour une autre enquête dans laquelle un autre héros de l'auteur: le docteur Koning, grand patron de la morgue de New York (héros de "Nécropolis"),apparaitra en "guest-star".
Du même niveua que "Nécropolis" et "La nuit du solstice", ce roman est un plaisir à lire et reprend tous les points qui m'ont fait adorer les deux autres. Avec le petit plus: réunir dans ce troisieme opus les protagonistes des deux premiers.
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Lu dans la foulée de "Necropolis" en espérant y retrouver la même maestria. J'ai été globalement déçu. D'une part, il n'est pas trop difficile de deviner la clé de l'énigme (que je ne révélerai pas), grâce à des incohérences (volontaires?) dans le récit. Au risque de passer pour un "vraisemblant", ces gens dont Hitchcock déplorait qu'ils aient besoin qu'une histoire soit crédible pour y adhérer, il y a trop d'invraisemblances dans le récit (ceux qui se teignent les cheveux comprendront de quoi je parle ;) ) pour que ça fonctionne vraiment.
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Après le génialissime "Necropolis", Herbert Lieberman offre cet autre polar, un ton en dessous mais d'excellente facture tout de même : une enquête bien troussée sur les traces d'un serial killer.

La conclusion (qui révèle la raison pour laquelle ce serial killer s'avérait impossible à identifier) est vertigineuse...
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Cela doit faire presque dix ans que je n'est pas lu Herbert Lieberman. La première fut pour La fille aux yeux de Botticelli depuis je n'est pas eu l'opportunité de lire. Cette fois-ci, l'intrigue de deux tueurs qui se ressemble autant physiquement que moralement n'est pas nouveau. le style et direct et précis comme une horlogue mais aussi un peu trop convenu. Déviance mentale, déviance morale, c'est pas la première fois qu'on me l'a sort celle-là. J'ai quand même aimé le livre mais il ne passera pas à la postérité.
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