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3,7

sur 1094 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Thadée et Zachée sont frères, issus d'une famille bourgeoise qui semble idyllique. Beaux, promis à un brillant avenir, ils profitent d'un voyage à La Réunion pour surfer, leur passion commune. Mais, un drame survient, et l'image de cette famille parfaite va progressivement voler en éclat.

Derrière ce titre de roman solaire, se dissimule un récit noir à l'atmosphère malsaine. La tension monte crescendo au fil des pages, les masques tombent et les rebondissements nous happent dans cette histoire implacable.

L'intrigue revisite de manière originale le mythe d'Abel et Caïn et les différents points de vue se succèdent, nous révélant peu à peu les facettes sombres des personnages.

Rebecca Lighieri tire les ficelles de ce roman avec talent et tout est finement orchestré. La plume, quant à elle, est fluide, addictive et mordante.

Rivalité, trahison, cruauté ou encore manipulation, les mots ne manquent pas pour évoquer ce roman surprenant aux allures de thriller. Un récit choral qui nous entraîne dans la descente aux enfers d'une famille en apparence idyllique. Une lecture intense, prenante et diabolique.
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Quand tout s'effrite peu à peu alors que rien ne pouvait laisser supposer cela en découvrant celle famille idéale, beaux riches, bronzés, intelligents mais il ne faut pas se fier aux apparences. Très rapidement nous sommes plongés dans un drame épouvantable et l'on se demande ce qui va se passer par la suite alors que dès les premières pages le décors est tracé. Mais voilà tout le charme d'un thriller c'est lorsque l'on pense avoir touché le fond du fond que d'autres événements surviennent. Et c'est ainsi que l'on prend ce livre et qu'on ne le lâche plus jusqu'à la fin, du moins en essaie mais des événements extérieurs viennent nous en empêcher : il faut aller bosser ou préparer le repas.. Mais j'ai persévéré et dévoré en quelques heures à peine, en retenant mon souffle. le procédé de faire parler les personnages n'est pas totalement original car déjà utilisé mais là il s'y prête super bien et il nous fait plonger plonger au plus profond de chacun d'eux, leurs pensées sont dévoilées et on a l'impression de les connaître, de les côtoyer d'être intimes avec eux. Une réelle découverte de cet auteur que je vais faire connaître autour de moi. Merci encore une fois aux clubs de lecture qui nous permettent d'aller vers des auteurs ou des styles qui ne nous auraient pas tentés au premier abord.
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Je crois bien qu'en librairie, je n'aurais pas jeté le moindre regard sur cette couverture à l'apparence trompeuse, laissant deviner une intrigue plutôt légère. Et c'est effectivement comme cela que le roman commence : Thadée et Zachée, deux frères beaux et brillants, vivent paisiblement à Biarritz au sein de leur famille parfaite. Tous deux grands amateurs de surfs, ces étudiants particulièrement doués passent leur temps libre sur les plages de la côte basque. Amourettes, sessions de surf et démonstrations de tendresse, voici les grands ingrédients du récit mièvre !

Mais tout bascule lorsqu'un terrible accident se produit pendant un séjour à La Réunion. Alors que Rebecca Lighieri nous laissait attendre une histoire assez stéréotypée, elle nous emporte finalement vers un récit sombre, malsain et cruel. Dans ce roman choral, dont la structure fait toute la force, les différents personnages se passent la parole pour mettre à jour les plus bas secrets de famille. L'autrice parvient à maintenir une tension pesante et nous étonne un peu plus à chaque page. Les personnages ont en effet tous une personnalité complexe et j'ai beaucoup aimé découvrir leurs différents points de vue, et la façon dont leurs témoignages font avancer l'intrigue. Elle réussit à nous montrer le naufrage d'une famille apparemment unie et certains passages sont particulièrement tristes.

Je n'ai pas pu lâcher ce roman que j'ai lu en seulement quelques jours. Vous l'aurez compris, je suis vraiment séduite par ce titre trompeur et je vous recommande vivement de le lire dès sa sortie !
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Un père paisible, une mère attentionnée, deux garçons beaux comme des dieux, intelligents et passionnés de surf et une cadette discrète: une famille modèle? Lorsque le drame survient, les apparences se fissurent... Par le biais des alternances de narrateurs les failles se révèlent peu à peu et ce presque huis-clos familial monte efficacement en tension et en suspense. Seul regret, un dernier chapitre trop long qui alourdit la chute.
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Les vagues gonflent et grondent sur les plages landaises, et Biarritz est le lit des surfeurs avertis. Les boucles brûlées par le soleil et la peau exhalant son parfum de sel et de sucre, deux frères subliment leur art, du haut de leurs 20 et 21 ans. Thadée ("le courageux" en grec) et Zachée ("la memoire" en hébreux) sont les garçons de l'été, un été qui n'en finit pas. Un été qui pousse ses tentacules vers les plages gorgées d'adrénaline de la Réunion. Jusqu'à l'inévitable, le drame, qui offre un de ces vainqueurs d'écume aux sabres d'un squale. Pire, qui offre le plus beaux des fils de Mylène à cette Bête de l'ombre. Thadée devra assumer la diminution de sa jambe, lui, le maître de l'écrasement de l'autre.
La famille gravitant en orbite autour de ces enfants gavés à l'engrais de l'admiration de leurs parents, ne s'aperçoit pas que le pas de côté les expulsera de ce ballet si bien orchestré.
La petite Ysé, soeur étrange, dissemblable parmi les Lions, sera la spectatrice qui révélera au lecteur les arcanes de cette fratrie hors norme.
Trop aimer condamne-t-il à l'aveuglement ?

Mylène, cette mère envoûtée par sa création, apparaît immonde de suffisance, à une encablure de dégoûter le lecteur de poursuivre les rayons du soleil sur la silice de la vérité. A tort, car c'est l'ingrédient funeste à ne pas manquer.

"Je préfère parler comme si Thad devait remonter un jour sur une planche car l'idée qu'il ne soit plus jamais ce jeune demi-dieu triomphant, ivre de vent, d'écume et de soleil, dont j'admire les rouler, les cut-backs ou les front flics air, cette idée me rend malade."

Les chapitres faseyent bruyamment, passant la parole d'un personnage à l'autre, comme autant de claques au lecteur, face au vent, verrouillé à la barre, filent droit vers la fin du roman. Un roman chargé de vocabulaire d'expert de la glisse (parfois un peu trop), mais surtout du juste poids que l'on doit trouvé à l'amour. Un très bon moment passé trop vite et 412 pages dévorées avec un voyeurisme existentiel.
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Waoufff !!!
L'impression d'avoir été roulé, englouti, lavé par une vague traîtresse…
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OK, je reconnais mon erreur, il subsiste quelques talents littéraires fort intéressants à découvrir 🤣. Rebecca Lighieri, également connue sous son autre nom de plume, Emmanuelle Bayamack-Tam, en fait partie. Je viens de lire à la suite deux de ses ouvrages, qui m'ont proprement enchantée par leur cruauté réjouissante, même si la narration d'ébats érotiques et sexuels plutôt répétitifs m'a un peu lassée au fil des 435 pages du second.

Honneur au premier, Les garçons de l'été, et sa 4ème de couv.

« Forts de leurs études brillantes, de leur famille convenable et convenue, de leur beauté radieuse et de leur maîtrise du surf, Thadée et Zachée ont cru que l'été serait sans fin. Que la vie se passerait à chevaucher les vagues, entre jaillissements d'embruns et poudroiements de lumière. Mais en mutilant sauvagement Thadée un requin-bouledogue le prive de l'existence heureuse auquel il semblait voué : il est devenu un infirme. La bonne santé des uns, la sollicitude des autres le poussent à bout. Et le révèlent à lui-même jaloux et envieux. La mort soudaine de Zachée va être le coup de grâce pour cette famille conventionnelle que l'accident puis l'attitude de Thadée avaient passablement ébranlée et qui dès lors plonge dans la folie. »

Le roman commence comme une saga familiale. Il y a les parents, Jérôme le père, pharmacien à Biarritz, et la mère Mylène, qui reste au foyer ; puis viennent les trois enfants, beaux, intelligents, brillants, chacun dans leur style. Les deux fils s'appellent pompeusement Thadée et Zachée, jeunes mâles solaires, fascinants et charismatiques ; leur petite soeur Ysé observe tout sans rien dire et ses loisirs sont un peu insolites, voire mortifères, avec les insectes qu'elle élève ou transforme en cadeaux bizarres.

Lorsque le roman démarre, un cataclysme vient de se produire. Thadée, parti à La Réunion depuis quelques mois pour s'adonner au surf, passion qu'il partage avec son frère depuis l'adolescence, a été attaqué par un requin 🦈 et y a perdu une jambe. Zachée, qui l'avait rejoint pour un court séjour, a assisté impuissant au drame. La mère se précipite bien évidemment au chevet de son aîné.

Au moins, pense-t-elle, il est vivant.

Pendant son absence, tout commence insidieusement à partir en déliquescence. Son mari, qu'aucun soupçon d'adultère n'a a priori jamais entaché, s'autorise des privautés dans la buanderie de la villa familiale avec sa vieille maîtresse. On découvre donc que le couple parfait est en fait un ménage à trois, ce que la bonne épouse ignore totalement. Puis, lors du retour du fils prodigue amputé, les lézardes se font de plus en plus incisives dans le tableau idyllique bourgeois. Les masques tombent, laissant apparaître des béances : mère névrosée, père défaillant ; Thadée, surtout, révèle un véritable visage de sociopathe. Sa vie entière n'est qu'un simulacre de réussite et tout son être transpire de haine pour ceux qu'il refuse de considérer comme sa famille. Si son cadet Zachée réussit d'abord à s'en sortir, c'est grâce à son caractère positif et empathique et à l'amour qui l'unit à Cindy, son indéfectible amoureuse surfeuse ; seule la jeune Ysé décrypte froidement tous ces changements, peu affectée, car inaccessible aux émotions.

Tout bascule définitivement lorsque Zachée décède. Je ne vous raconte rien des circonstances; la dégringolade devient abyssale, même si toujours savoureuse, occasionnant une fin de roman menée tambour battant, faux polar parfois aux limites du gore ; une place de choix est accordée au personnage d'Ysé, qui se reconnaît elle-même plus d'atomes crochus avec Thadée qu'elle hait, et malgré sa préférence pour Zachée. Les destins conjugués de ses frères l'empêcheront de sombrer à l'instar de son aîné et elle se forcera à demeurer dans les limites du « bien », sans jamais en être la dupe.

Ce récit très noir et délicieusement cruel paraît extrêmement rafraîchissant à une époque où les ouvrages marketés « empathie bienvenue » pullulent. L'écriture peut sembler facile ; le livre est divisé en chapitres où chacun des protagonistes donne sa vision des événements au fil de l'histoire. C'est souvent du langage parlé, voire assez cru. Mais l'ensemble ne tombe jamais dans la complaisance ou la vulgarité.

Agnès Boucher, Auteure & Blogueuse
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Quelle expérience ébouriffante que ce roman. Je ne m'attendais pas à pénétrer un univers aussi sinistre et implacable en débutant « Les garçons de l'été. » Dès les premières pages, on est jeté dans l'horreur : Rebecca Lighieri ne nous ménage pas et nous plonge dans son histoire sans même nous laisser le temps d'une inspiration. C'est pétrifiant mais passionnant.
Sans révéler précisément de quoi il s'agit, le roman s'ouvre sur un drame qui va profondément abîmer le corps du superbe et arrogant Thadée. Dès lors, tous les personnages qui l'entourent basculent, chacun à leur manière, dans un chaos d'incompréhension, de chagrin et de colère. C'est une chute radicale, enragée et lugubre.
Parce que le jeune homme que la vie a mutilé n'est pas n'importe qui : Thadée, le sublime fils aîné, adoré et encensé par sa mère, contemplé telle une oeuvre d'art, admiré et courtisé par l'essaim de filles qui grouille sans cesse autour de lui. Thadée qui soudain se retrouve amoindri, saccagé, lâchement abandonné par son exceptionnelle beauté.
Rebecca Lighieri choisit le roman choral et laisse s'exprimer tour à tour les personnages concernés de près ou de plus loin par le drame : Thadée bien sûr, Zachée et Ysé, son frère et sa petite soeur, les parents Mylène et Jérôme, ainsi que Cindy, la petite amie de Zachée. J'avoue avoir été dès le début exaspérée par Mylène. C'est une femme insupportable, toujours prête à critiquer le moindre détail qui l'entoure, odieuse et méprisante.
Mais plus on s'enfonce dans la lecture et plus on réalise qu'elle est bien loin d'être la seule à se montrer injurieuse, malsaine et vile. Dans tous les coins ça dissimule, ça médit, ça trompe, ça trahit. Écoeurante cette soi-disant famille dont aucun des membres ne dévoile son vrai visage. On se retrouve piégé au milieu de ces êtres infâmes, enserré par mille masques et déguisements, cerné par l'hypocrisie, le sadisme et la vanité répugnante.
Rebecca Lighieri est divinement cruelle avec ses personnages, elle dénonce avec détermination, rudesse et effronterie. Ça cogne où c'est sensible, ça pique où c'est fragile. Et c'est jubilatoire. Terrible, cruel, mais grandiose. A aucun instant le roman ne chavire dans le pathos, c'est mordant, affûté, de la première page à la dernière.
Si la blessure terrible de Thadée constitue le point de départ de l'histoire, ce n'est pas pour autant un roman sur le handicap – du moins, je ne l'ai pas ressenti de cette façon. J'y ai davantage vu un roman sur la culpabilité, ce poison perfide qui relie les êtres, sur les coups que la vie vous assène lorsque vous vous égarez sur des chemins sordides. C'est un roman sur le désir lorsqu'il prend toute la place, sur les pulsions pernicieuses qu'on renferme en soi, sur la violence sournoise. Il y a en effet beaucoup de violence dans ce roman. Mais une violence nécessaire au message que tente de faire passer l'auteur. Elle choisit de dénoncer dans les coups, les insultes, le sang et les larmes.
Étonnamment j'ai beaucoup aimé le panorama qui enserre le roman, ces décors d'océan et de sable brûlant, et puis le surf, évidemment, auquel je ne connais rien mais qui m'a à la fois intriguée et fascinée. J'ai eu envie de m'y intéresser d'un peu plus près, d'aller découvrir ce langage ésotérique à mes oreilles et ces fameuses figures dangereuses et aériennes qui scandent le texte. Ces jeunes aux cheveux blondis par la mer et aux peaux brulées par le soleil, je les ai vraiment vus sur leurs planches. C'est un texte extrêmement visuel ; j'avais presque la sensation d'être lovée dans un fauteuil dans une salle de cinéma.
Le léger bémol que j'ai à apporter concerne la plume : elle ne m'a pas séduite, je l'ai même parfois trouvée inélégante, mais je dois avouer qu'elle est parfaitement adaptée aux caractères des personnages et aux paysages qui emplissent le livre : moderne et gorgée de cynisme, sans détails superflus mais vive, volontaire et ardente. L'écriture de Rebecca Lighieri est une écriture de la jeunesse qui vibre et brasille, de l'intensité qui charpente cette époque de la vie. C'est une écriture qui pulse, qui gueule, qui embrase le sang à nos poignets. Au fond, un style bien plus raffiné aurait dissoné avec le texte. C'est un roman qui parle comme on vit lorsqu'on a 20 ans.
Et puis au fond j'ai croisé de très beaux passages, des paragraphes ébouriffants aux élans lyriques et puissants. Cindy, par exemple, nous offre des pages absolument sublimes lorsqu'elle nous raconte l'homme qu'elle aime.
« Les garçons de l'été », ce sont finalement deux frères qui se démolissent jusqu'au point de non-retour. C'est un roman sur l'extrême beauté, la suprématie de l'apparence, l'orgueil, et les vices qui les escortent souvent. C'est un roman qui nous raconte l'amour désaxé comme l'amour sincère et lumineux, la tyrannie, la rivalité destructrice, la vengeance, et la mort bien sûr. Ça se tient en équilibre subtil entre le roman noir et le thriller, ça vous enfonce dans des abysses aux opacités prodigieuses, ça vous laisse K.O., empoisonné, effaré.
Le talent de Rebecca Lighieri, c'est la deuxième gifle lorsqu'on se remet à peine de la première. de souffrances en tourments, de colères en détresses, on finit par basculer vraiment dans le malheur pur. C'est sordide, monstrueux, glaçant. J'ai dû étirer ma lecture tellement je l'ai trouvée pesante et dérangeante, mais de façon paradoxale c'est cette pesanteur qui m'a plu et fait la richesse du roman.
Même si je n'ai pas vraiment adhéré à la fin que j'ai trouvée un peu trop invraisemblable, je garde un souvenir détonant de cette lecture qui dénonce les sournoiseries clandestines qui pourrissent de nombreuses familles et punit la vanité démesurée en la mutilant. Rebecca Lighieri a voulu écrire un roman acide sur le lien très étroit qui relie l'amour à la haine. Elle y est parvenue avec habileté et stridence. On a même l'impression qu'elle a presque pris un malin plaisir à torturer ses personnages les plus abjects. Ça suinte la malveillance, la répulsion et l'immoralité.
« Chacun sera dans sa nuit pour toujours » écrit-elle à travers Cindy. Un roman diabolique, très sombre, très percutant. Un grand merci aux éditions Folio pour m'avoir permis de le découvrir avant sa parution en poche le 4 avril.
[Chronique complète avec citations et lien sur mon blog]
Lien : https://lechemindeslivres.wo..
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Un titre qui sent bon le sable chaud, sonnant comme une bouffée d'air frais, un air de vacances. Je me suis lancée dans ce livre à l'aveuglette sans lire la 4ème de couverture, seulement attirée par le titre qui semblait promettre une histoire légère et rafraîchissante. Et c'est effectivement comme cela que tout commence : Zachée et Thadée, deux frères radieux issus d'une famille bourgeoise bien comme il faut de Biarritz, se retrouvent à la Réunion pour s'adonner à leur passion, le surf. Et puis l'accident : un requin mutile l'ainé, Thadée, le privant de sa jambe et de l'existence insouciante à laquelle il aspirait. A partir de là, tout se déglingue. le roman bascule dans le thriller, teinté d'une subtile dose d'horreur.

Chaque chapitre donne la voix à l'un des personnages, qui livre ainsi au lecteur ses pensées et ses intentions les plus obscures, dévoilant sa vraie nature. Les conventions sociales volent en éclats, le vernis de cette famille à priori parfaite s'écaille, pour révéler peu à peu une vérité sombre et poisseuse.

On est loin de l'idée que je m'en étais faite, mais il y a tout ce que j'aime dans ce roman... Des personnages tous plus tordus les uns que les autres carrément flippants, un final glauque à souhait. Non, non, je ne suis pas tordue, mais je dois avouer que ce genre d'histoire qui tourne à l'horreur me rend totalement accro! Un scénario parfait pour une future adaptation cinématographique...
Lien : http://pointplume.blogspot.c..
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Découvert par vos critiques.
C'est intrigant comme mes sentiments ont changé au fur et à mesure de la lecture. Par contre la lecture a été addictive et il est difficile de quitter le livre.
Le style est très agréable, bien écrit. Un très bon moment de lecture.
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