Comme le feu qui couve sous la cendre reprend au moindre souffle, les sentiments qu’elle étouffait depuis des mois s’étaient ranimés, dès la première seconde où elle l’avait revu.
C’est elle qui possède la vraie richesse. Celle de l’âme et du cœur. En elle, rien n’est superficiel, tout est pureté. Elle a eu jusqu’ici la chance de vivre au cœur d’une nature farouche qui se laisse difficilement pénétrer, sur laquelle, d’ailleurs, elle possède les connaissances les plus étendues, et la civilisation ne l’a pas pervertie.
C’est le destin qui a voulu cela et nul n’y peut rien.