Le cœur d’Eliott bat si vite, si brutalement. Je tente d’ouvrir sa chemise de ma main libre, il m’aide en l’arrachant. Les boutons qui roulent sur le sol me donnent presque envie de rire. Notre impatience nous dépasse complètement.
– Tu as trente secondes pour être nue, gémit-il.
– Mmmh. Je ne sais pas si tu l’as mérité…
Je le nargue, il devient fou.
– Après la journée que tu viens de me faire vivre ? Tu m’as rendu dingue ! s’indigne-t-il en secouant légèrement la tête.
J’éclate de rire. Un rire libérateur qui balaie ce que je combats depuis si longtemps.
Voilà comment je comprends qu’avec lui je vais réussir à me donner totalement.
Plus de proie. Plus de prédateur.
Pas de star ni de paparazzi.
Juste deux personnes qui se veulent. Se cherchent. S’attachent.