Nous les menteurs

Bien, comment vous dire ?Je ne vais sûrement m'attirer la foudre.. ... car au regard des critiques dithyrambiques que je viens de lire, je trouve que ce roman américanisé à l'eau de rose ressemble à un script de scénario de film pour adolescents à la mode.
Évidement l'histoire construite uniquement sous forme "dialogue" donne donc un brin de rythme à ce morne roman...au triste contenu...
Extrait : " si tu te drogues, insistes Trafft, il y a quelque chose que tu dois savoir.
-Laquelle ?
-La drogue n'est pas ton amie, dit-il d'un air grave . Ce sont les gens qui sont des amis. "
Waouh !...Oh la la,....sauf que l’héroïne du roman prend des médicaments juste pour se soigner ! ..quel message ! que de responsabilités !

Une famille riche avec la panoplie des signes extérieurs de richesse et le décor qui va avec :plage,île, bateau.. .le glamour et le luxe sont à l'honneur. "La "pauvre petite fille riche" Cadence, adolescente de 15 ans surnommée "Cady" va vivre un drame mais elle a beaucoup de soucis existentiels dans la vie à savoir : avec le choix de ses fringues, la qualité des ses vacances, la décoration intérieure, son nouveau petit "boy friend" son Gat..oh lala ; ..... . on trouve dans ce roman tout ce qui porte haut les couleurs des nouvelles références du code "beau, riche et célèbre" et qui font tant "bader" les ados de cette nouvelle génération.... "génération peoples" !
Bref "Si tu passes pas à la télé" tu n'existes pas.....Heureusement l'histoire se focalise sur cette petite aventure sentimentale qui témoigne de l'universalité des premiers émois amoureux de l'adolescence. Ouf merci l'amour !

Roman de bon ton, écriture chic... et parfaitement chichiteuse.
Très lassante, très répétitive, cette façon quasi systématique , très artificielle, de placer 1 phrase par ligne (parfois même une demie par ligne) , comme si chacune était tellement belle, tellement super-géniale, qu'il faille absolument l'isoler, la monter en épingle, bien l'encadrer .
L'auteur ne cesse de mettre en scène sa façon d'écrire, et nous jette à la figure et à chaque ligne , toutes les dix secondes : "attention, phrase importante ! attention métaphore géniale", etc.
Il en résulte une horripilante impression de vanité, de fabriqué, de non-sincérité.
Pas mal de romans américains (jeunesse ou non) ont ce parfum, ces temps-ci. Un parfum d'atelier d'écritures. Très efficace, rien qui dépasse. Tout est bien taillé, a le même air, la même allure.
Cela finit par mettre mal à l'aise de les voir tous suivre des canevas, des consignes, des règles établies par "des professeur en écriture". Et une de ces règles doit être "suivez les règles mais efforcez-vous à l'originalité".
Seulement, l'originalité, ce n'est pas le style (tiens, j'aurais dû isoler cette dernière phrase sur une ligne!), et le style d'un livre ce n'est pas de lui faire une maquette !
Avec cet empilement de phrases les unes au-dessus des autres, ce livre se lit verticalement (et , peut-être aussi en diagonale)...
Bref, on en conclue qu'avec un texte normalement aligné (ici, rien ne justifie cet empilement, à part pour "faire du genre") , le bouquin serait nettement moins gros... donc nettement moins cher . On se demande si ce livre n'est pas une idée d'éditeur au final ?
Résultat : Ce roman, qui ne se mouche pas du pied, ne raconte somme toute qu'une histoire déjà cent fois lue. Rien d'original, au fond. Et sa forme, qui fait semblant d'être originale, ne vient rien racheter.
Banal et plutôt creux, il ressemble aux familles de superbes crétins qu'il décrit : fermé, froid, distancié, pas concerné, de façade. On n'a aucune sympathie pour eux , ni pour lui.

Les menteurs sont quatre, trois cousins et une ‘pièce rapportée' qui passent leurs étés sur l'île privée de leurs grands-parents, quelque part entre Martha's Vineyard, Nantuket et Cap Cod; là où la famille Kennedy prenait (et prend toujours je crois) ses quartiers d'été, à une heure de Boston et Harvard, guère plus en ferry de Newport, la Mecque du nautisme. de longues plages de sable fin, de très belles maisons de vacances dans les tons bleu pastel enfouies sous les fleurs et, au large, les baleines qui font la joie des touristes.
On est au coeur de l'Amérique riche et blanche, celle des WASP (White, Anglo-Saxon, Protestant). Les Sinclair ont trois filles (qui sont les mères des cousins) « bénies et tannées par le soleil. Grandes joyeuses et riches, c'étaient des princesses de conte de fée, réputées dans tout Boston pour leurs cardigans en cachemire et leurs fêtes somptueuses ». La génération suivante s'entend merveilleusement bien, Cadence (!) l'héroïne et Gat (la pièce rapportée d'ascendance indienne qui est le neveu du nouveau compagnon d'une de ses tantes) sont amoureux depuis leurs huit ans.
C'est beau, trop beau ? Bien sûr ! Les cartes postales ne font pas les bons romans, les familles heureuses et unies non plus. Les grands-parents ont voté Obama mais ne seraient-ils pas un peu racistes ? Les trois princesses, si belles, si bien éduquées seraient-elles jalouses les unes des autres ? Leur père ne les dresserait-il pas les unes contre les autres?
Les petits-enfants seraient-ils les révolutionnaires que le monde attendait pour « …transformer ce putain de château en tas de cendres »? Cadence est-elle « une visionnaire, une héroïne, une rebelle…qui transforme le cours de l'Histoire » après s'être aperçue qu'elle ne connaissait pas les prénoms de la gouvernante et du jardinier qu'elle côtoie depuis près de dix ans. Gat « met de la politique partout » et sait que « le monde va de travers », lui qui ne vient pas du même.
Ca se lit très facilement en un après-midi, les courts chapitres aident à tourner les pages pour obtenir le fin mot de l'histoire qu'on nous a si soigneusement caché jusqu'à la fin. Bref c'est génial ?...
Non, pas du tout ! Tout est construit pour masquer une histoire simplette habitée par des fantômes de personnages sans consistance. C'est tellement superficiel et caricatural que je ne saurais en conseiller la lecture.
Si vous passez à Cap Cod ou si vous en rêvez, contentez-vous des cartes postales ; allez en mer admirer les baleines, promenez-vous sur les plages et dans les jolis villages et, de retour chez vous, regardez la série « The Affair » qui se passe à Montauk (extrémité est de Long Island à deux heures de ferry) dans un cadre et un milieu social sensiblement équivalent avec des personnages et des péripéties nettement, nettement plus complexes et attachants.

Bof, bof, bof... Il s'agit d'un livre pour la jeunesse, mais quelle jeunesse va se reconnaître dans celle qui est décrite là ? Tous blonds et beaux, en vacances sur une île, etc.
Difficile de s'investir dans ces personnages et ces situations.

L'autrice est une menteuse !

Ce livre n'est pas pour moi , en effet , malgré ses petits secrets et cette belle famille distinguée , en plus de ça , c'est sur les adolescents et l'amitié , les menteurs . de plus je n'ai pas très bien compris et je n'ai pas lu la fin de celui-ci ! Rayan 4C

Il faut s'accrocher pour comprendre quelque chose on a des bribes de vie de toute la famille Sinclair raconté par Cadence ,on passe d'un été à un autre et on finit par être paumé, d'ailleurs au début je ne comprennais pas ce que voulais dire été 14 ,été 15 ,certaines partie du livre sont imagées et en même temps très grossières.

chaque année les Sinclair passent l'été sur une île privée à cap Cod ,ils vivent en autarcie ne sont tournés que vers eux même, on sent que les plus grands ado ont besoin d'indépendance en ont marre d'avoir les adultes sur le dos( surtout leurs mères) et devoir passer chaque été au même endroit, une nuit on retrouve Cadence sur la plage dénudée avec un traumatisme crânien personne ne sait ce qui est arrivé ou alors on ne veut pas lui dire et elle n'ose pas pas demanderdes explications, l'été d'après malgré de fortes migraines Cadence part faire un tour d'Europe avec son père qui ne se préoccupe pas des séquelles de l'accident ,d'ailleurs ses cousins lui reproche de ne pas être venue alors qu'elle n'a pas eut le choix, ils ne prennent pas en compte sa fatigue et ses migraines à répétition c'est tout juste si on ne lui dit pas qu'elle le fait exprès, elle est amoureuse de Gat qui ne fait pas partie de la famille Sinclair mais passe tous ses été avec eux on ne comprends pas bien leur histoire si leur amour est réciproque

Les 3 soeurs sont ignobles juste pour un héritage ce qui va les mener à leur perte

Apparemment des indices sont distillés tout le long du livre mais l'auteur a tellement voulu donner un style à son livre ( comme des phrases très courtes les unes après les autres ) on ne les remarque même pas.

Je les lu jusqu'au bout pour connaître la fin mais ça était laborieux j'ai le prequel je ne le lirais pas

Quand j'ai reçu "Famille de Menteurs", j'ai voulu lire avant "Nous les menteurs" : ça n'est pas nécessaire pour comprendre l'histoire de ce prequel, mais dès les premières pages, tout le suspens est enlevé m'avait on dit.

Je n'ai pas du tout aimé le premier volet. Essentiellement à cause des personnages, et particulièrement Cadence. Je n'ai pas réussi à accrocher avec cette famille et leur monde d'apparence, leurs problèmes qu'ils s'inventent pour se croire malheureux. Ni avec l'écriture, que j'ai trouvée un peu artificielle dans la mise en exergue de bout de phrase - la répétition du procédé me lassait. Mais en même temps, ce côté "vanité et fabriqué" correspond bien à la mentalité de la famille Sinclair, c'est peut-être une volonté de l'autrice.

Au bout de 40 pages je n'en peux déjà plus... Des phrases trop courtes, pour certaines qui n'ont pas de sens.
Je n'accroche pas du tout. C'est écrit vraiment pour un ado de 12-13 ans pas plus, pourtant les critiques vantent tous les mérites à ce roman, je ne comprend pas. L'histoire est longue à démarrer..
Bof bof déçue

La vie de Cadence serait-elle bouleversée par un simple mensonge ?
Elle avait pourtant bien commencé : Cadence vivait dans une famille aisée, elle avait des amis... jusqu'à ce qu'un accident vienne tout gâcher. Depuis son enfance, elle a précieusement gardé un secret, mais cet accident va faire éclater toute la vérité...Quelle peut-elle bien être ?

Je n'ai pas beaucoup aimé ce livre car je trouve que les conséquences de la révélation étaient largement prévisibles. Toutefois, je trouve que, suite à cet accident, Cadence n'avait pas vraiment d'autre choix que de mentir.

Raphaël C.

On va rencontrer dans ce livre "la splendide famille Sinclair", une famille très riche qui se retrouve tous les étés sur une île privée. On s'aperçoit rapidement que derrière les sourires, cette famille qui paraît si parfaite au premier abord cache en fait de nombreux non-dit et conflits concernant l'héritage familial.

L'histoire nous est racontée par Cadence Sinclair Eastman, une jeune fille dont la vie a tourné au cauchemar (amnésie, migraines etc...) suite à un accident, après quinze ans (le 15 ème a été passé sur l'île). Elle n'a plus aucun souvenir et sa famille refuse de lui parler de l'évènement sur le conseil des médecins. Elle devra donc essayer de se rappeler de ce mystérieux été par elle-même. Justement, après deux années de souffrance, elle va enfin pouvoir aller sur l'île de vacances pour l'été 17 et retrouver ses cousins Johnny et Mirren ainsi que son ami Gat: "les menteurs", c'est le nom qui leur a été donné par le reste de la famille. En même temps, avant son accident, Gat et Cadence sont tombés amoureux mais il n'a pas donné de nouvelles pendant ces deux années.
Arnaud.B