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sur 3246 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Il était une fois un roi et une reine qui vivaient sur une île privée. Ils eurent trois petites filles blondes qu'ils élevèrent comme des princesses: Carrie, Bess et Penny. Devenues grandes, elles eurent à leur tour des enfants. Cadence fut l'aînée des petites filles, celle qui devait hériter. Chaque été, elle retrouvait ses cousins préférés Johnny et Mirren ainsi qu'un ami de Johnny, Gat. Ils formaient un cercle d'amis insouciants "les Menteurs." Jusqu'au jour ou plutôt l'été 15 (l'été des 15 ans de Cadence) où le conte de fée vira au cauchemar.

Nous les menteurs est une histoire bouleversante. Elle m'a pris dans ses filets au fil des pages. Il est arrivé quelque chose de terrible à Cadence l'été de ses 15 ans. Mais la jeune fille ne sait pas quoi. Elle est amnésique. Elle a été retrouvée en sous vêtements sur la plage et imagine qu'elle a du aller se baigner seule la nuit et se cogner la tête. Depuis l'accident, Cadence souffre de violentes migraines qui lui font envisager la mort comme une délivrance. Elle est tout de même heureuse de retourner sur l'île de ses grands parents et de revoir ses cousins après 2 ans d'absence. Peut être en apprendra t-elle davantage sur son accident? Peut être retrouvera-t-elle enfin la mémoire?

L'auteure a une écriture magnifique très poétique. le récit est ponctué de contes que l'on essaie d'interpréter pour comprendre ce qu'il se passe dans la vie de Cadence. Il y a des retours à la ligne, des passages très poétiques, très beaux comme le passage où l'on voit le père de Cadence partir.
"Il a posé sa dernière valise sur la banquette arrière de sa Mercédès et il a mis le contact.
Puis il a sorti un révolver et m'a visée en pleine poitrine. Debout sur la pelouse, je me suis écroulée; le trou formé par la balle s'est élargi et mon coeur roulé hors de ma cage thoracique pour atterrir dans un parterre de fleurs. le sang pulsait hors de ma plaie béante,
hors de mes yeux,
de mes oreilles, de ma bouche".

Mais chez les Sinclair , on ne se laisse pas abattre.
Voici comment Penny console sa fille du départ de son père:
"Sois normale a t-elle déclaré. immédiatement.
Parce que tu l'es. parce que tu peux l'être.
Pas de scandale, m'a t-elle ordonné. Respire un bon coup et redresse-toi."

Les Sinclair sont riches et doivent montrer bonne figure.

"Bienvenue dans la splendide famille Sinclair.
Chez nous, il n'y a pas de criminels. Pas de drogués. Pas de ratés.
Les Sinclair sont sportifs, beaux, sveltes. Nous sommes une vieille fortune. Nous sourires sont étincelants, nos mentons carrés, nos services de fond de court agressifs.
Qu'importe si les divorces nous lacèrent le coeur au point que notre pouls se débat. Qu'importe si les comptes fiduciaires se réduisent comme peau de chagrins ; si les relevés de cartes de crédits impayés trainent sur la table de la cuisine. Qu'importe si les flacons de cachets s'amassent sur la table de nuit. [...]
Nous sommes les Sinclair.
Chez nous, personne n'est dépendant.
Personne n'a tort.

Alors oui la famille Sinclair est loin d'être parfaite. A la mort de la grand-mère, le vernis des bonnes apparences s'écaille et les trois soeurs ne sont pas loin de s'entretuer.
Pendant ce temps Cadence et Gat tombent amoureux.

L'auteur nous ballade au fur et à mesure des réminiscences de l'été 15 de Cadence et de l'été 17. On avance à tâtons. J'avais des hypothèses suite à une phrase prononcée qui m'avait beaucoup intriguée. Lorsque tout s'est mis en place, je peux vous dire que j'ai lu la suite de mon roman avec ma boîte de 100 kleenex à portée de main.
C'est désespérément brillant, bien construit, bien amené, désespérément tragique. Quelle claque.

Immense coup de coeur. Une grosse vague d'émotions qui a déferlé sur moi et qui m'a laissée pantelante de longues heures. Brisée.

Je ne pourrai jamais oublier ces quatre adolescents, ce club des menteurs.

Evidemment c'est un énorme coup de coeur.
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Tout d'abord un grand merci aux Editions Gallimard Jeunesse pour l'envoi de ce roman a paraître le 4 mai. Un grand merci parce que ce roman est un coup de coeur pour moi. Déjà a cause de ce résumé de quatrième de couverture qui m'a tant intrigué, cette invitation a la lecture avec cette phrase qui a éveillé ma curiosité : "Lisez-le. Et si on vous demande comment ça se termine, MENTEZ !"

On fait la connaissance de Cadence ou Cady si vous préférez. Elle nous présente sa famille bien sous tout rapport :
"Bienvenue dans la splendide famille Sinclair.
Chez nous, il n'y a pas de criminels.
Pas de drogués.
Pas de ratés.
Les Sinclair sont sportifs, beaux, sveltes. Nous sommes une vieille fortune. Nous sourires sont étincelants, nos mentons carrés, nos services de fond de court agressifs.
Qu'importe si les divorces nous lacèrent le coeur au point que notre pouls se débat. Qu'importe si les comptes fiduciaires se réduisent comme peau de chagrins ; si les relevés de cartes de crédits impayés traînent sur la table de la cuisine. Qu'importe si les flacons de cachets s'amassent sur la table de nuit.
Qu'importe si l'un d'entre nous est terriblement, désespérément amoureux. Amoureux
au point
que des mesures tout aussi désespérées
s'imposent.
Nous sommes les Sinclair.
Chez nous, personne n'est dépendant.
Personne n'a tort. Nous vivons, du moins l'été, sur une île privée au large du Massachusetts.
C'est peut-être tout ce que vous avez besoin de savoir. "
Une famille riche qui se retrouve tous les étés sur une île privée pour des vacances au soleil. Mais on découvre très vite que notre héroïne a eu un terrible accident l'été de ses quinze ans. Depuis elle souffre d'amnésie et ne se souvient pas de ce qu'il sait passé. Deux ans plus tard, elle retourne sur l'île pour essayer de se remémorer son passé et c'est par bride qu'elle va découvrir l'horreur

Vous avez bien lu, l'horreur car cette fin fait froid dans le dos. Je ne peux en dire plus car il jusqu'au dernières pages, l'auteur préserve le suspense. Et lors du dernier chapitre et avec cette terrible révélation, toutes les pièces du puzzles s'emboîtent enfin. Je pense que c'est le genre de livre qu'il faut vraiment relire pour prendre conscience que peut-être nous sommes passés a coté de détails qui aurait pu nous mettre la puce a l'oreille.

En tout cas, chapeau bas a E. Lockhart, pour ce magnifique roman. Son écriture est très particulière, il faut quelques pages pour vraiment s'y habituer mais ensuite, impossible de lâcher le roman avant la fin.

Pour conclure : précipitez vous le 4 mai dans une librairie car vous ne serez pas déçus !
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Quelle est la définition d'un chef-d’œuvre?
Pour moi elle est simple: il faut que l' œuvre en question me procure des sensations fortes. Qu'elle laisse son empreinte indélébile en moi. Ni plus ni moins.
Pour le coup, "Nous les menteurs" gagne le prix haut la main.
Cadence est une adolescente, elle fait partie de la riche et prestigieuse famille Sinclair, une famille où l'argent et le paraître font tout. Une famille pour laquelle la blondeur des cheveux et les yeux bleus signent la pureté et la supériorité, où l'inscription dans les facs prestigieuses est inévitable.
Une famille qui donne envie de vomir.
Et pourtant les Sinclair sont brisés, anéantis depuis l'accident de Cadence, qui s'est passé sur l'île familiale deux ans auparavant.
Que s'est-il passé d'ailleurs? La jeune fille ne s'en souvient pas et tout le monde semble vouloir lui cacher la vérité.
C'est en retournant sur l'île, alors qu'elle souffre de migraines qui la laissent régulièrement alitée, que peu à peu les souvenirs reviendront à elle.

Peu à peu la vérité surgit aux yeux d'un lecteur toujours plus intrigué. Que cache-t-on vraiment à Cadence? Quel terrible drame s'est déroulé sur l'île?

En me procurant ce livre j'ai un peu peu craint de me retrouver face à une histoire d'amours d'adolescents mais c'est loin d'être le cas. L'intrigue est merveilleusement bien menée et les personnages ont tous un côté mystérieux que l'on cherche à pénétrer.
La fin est terrifiante et même si je l'avais devinée quelques pages avant, elle est conduite de telle manière qu'elle ne peut pas laisser de marbre.

Que l'on ne vienne pas me dire que la littérature jeunesse est une littérature plate et de sous-qualité, ce roman (avec beaucoup d'autres!) est bien la preuve du contraire!
E. Lockhart fait preuve ici d'un grand talent et il y a fort à parier que "Nous les menteurs" deviendra vite un classique à lire absolument!
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J'ai été complètement happée par l'histoire de cette riche famille ! Un accident arrive sur l'île familiale et laisse Cadence complètement meurtrie et surtout sans souvenirs de ce qui a pu se passer ! Deux ans après ,toujours fragile ,Cadence revient sur l'île et espère faire la lumière sur son accident car personne ne veux en parler . Et peu à peu la mémoire revient ....
J'avais pas du tout vu venir la fin donc ça été un peu un choc de découvrir la vérité . Et c'est vrai ,une fois qu'on termine le livre ,on s'empresse de revenir au début pour voir les indices que l'on avait pas vu ....j'ai bien aimé comment l'auteur nous amène peu à peu vers la vérité ,la construction du livre amène un suspense qui devient insoutenable et on s'empresse de tourner les pages .
Un roman court mais efficace qui m'a beaucoup plu !
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Moi qui m'attendais à un roman banal en lisant le résumé... quelle erreur !

Ce livre est imprévisible (si si) : en fait, pendant une grande partie on se laisse doucement guidé, sans surprises magistrales. Et puis PAF !, tout à coup une révélation choc survient de nulle part, révélation à laquelle personnellement je ne m'attendais pas du tout, mais alors pas du tout : je suis tombée des nues. Et c'est en cela que ce livre est tout à fait imprévisible, voire doublement imprévisible : alors que tout le long il nous fait croire à une petite histoire bien tranquille et prévisible, le couperet tombe brusquement et fait son effet. J'ai été totalement sous le choc tellement je ne m'y attendais pas, donc à tous ceux qui souhaitent lire ce roman : NE VOUS FAITES PAS SPOILER, sinon ça gâche tout ! (le "Et si on vous demande comment ça se termine, MENTEZ !" est ainsi tout à fait justifié) En débutant le roman, on ne peut absolument pas deviner la fin : trop d'événements ont lieu...
De plus, la narration n'est pas du tout larmoyante contrairement à de nombreux autres livres qui, en se la jouant (trop) tragiques, se retrouvent pathétiques, sans réelle transmission d'émotions et irréaliste ; bref, par ce genre de livre je ne suis pas du tout touchée (les "avant je faisais ça. Mais maintenant je ne le ferai plus jamais.", non non, on n'en veut plus !!!).
J'ai également trouvé une belle poésie dans Nous les menteurs ; les contes écrits en parallèle m'ont transportée et totalement emportée dans l'histoire. Ils ajoutent cette touche féerique et mensongère qui qualifie bien le roman... Il s'agit donc d'un livre "intelligent", comme le souligne John Green sur la première page de couverture, il est d'une bonne qualité littéraire selon moi, tant sur le fond que sur la forme.

En résumé, je suis très satisfaite de l'avoir lu, voire bluffée : décidément, de vraies perles se cachent chez les éditions Gallimard ! "Une histoire bouleversante, dont on ne sort pas indemne" est-il annoté : à cela, je veux bien y croire...
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Il y a des livres, mine de rien, qui vous entraînent avec eux et vous touchent là, juste là, on ne sait pas trop pourquoi. Ou plutôt si... Une intrigue grandiose qui monte en intensité, un style captivant à la beauté fulgurante, une histoire envoûtante. "Nous les Menteurs", c'est tout ça et tellement d'autres choses...

Bienvenue à Beechwood Island. Beechwood, une île privée au large du Massachusetts, repère estival de la splendide et riche famille Sinclair. Chez les Sinclair, on est tous sportif, blond, beau et svelte. On est aussi terriblement normal, on ne fait pas de vagues. le patriarche, Harris Sinclair, et sa femme Tipper, accueillent chaque été sur leur île leurs trois filles accompagnées chacune de leurs enfants. Parmi eux, Cadence, Mirren et Johnny, accompagné de son ami Gat, d'origine indienne. Une solide amitié les lie les uns aux autres. Cadence, Johnny, Mirren et Gat, ce sont eux les Menteurs. Leurs étés sont remplis de complicité, de rires, de confidences. Mais un jour, le drame. L'été de ses quinze ans, Cadence est victime d'un accident. Elle ne garde aucun souvenir sur les événements et souffre depuis de terribles migraines qui la laissent exsangue. Après une longue convalescence de deux ans, elle retourne enfin sur l'île, bien décidée à découvrir la vérité sur ce qu'il lui est arrivé.

Avec un suspense extrêmement bien maintenu et une narration magistrale aux accents poétiques, "Nous les Menteurs" nous propose le meilleur de ce qui se fait en littérature ado. Cette histoire familiale nous plonge d'emblée dans une atmosphère souvent lourde et pleine de non-dits. Derrière le joli verni de la belle famille Sinclair, des silences laissent présager un drame, un secret, mais lequel ? Que se cache-t-il derrière ce décor de pacotille ? Il est clair qu'un mystère entoure l'accident de Cadence dont personne ne veut parler et c'est cette quête de vérité qui tient le lecteur en haleine.

Plus encore, l'auteur parvient à créer une véritable empathie avec les quatre jeunes adolescents qui ne peuvent au final que nous émouvoir. Temps des premiers amours et des amitiés éternelles, l'adolescence se révèle aussi dans tous ses tourments. Car derrière des apparences de famille parfaite, c'est un tout autre tableau qui se dessine : manipulation psychologique, racisme, jalousie, cupidité, égoïsme.

Totalement bouleversant, "Nous les Menteurs" est un roman passionnant et troublant qui montre que la littérature dite pour "ado" n'a rien à envier à la littérature tout court. Elle gagne au contraire, grâce au talent d'Emily Lockhart, ses galons d'or dans tous les domaines.

A lire et surtout... à relire...
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Su - bli - me!
Un roman pour adolescent aussi fort qu'un livre pour adulte , magnifiquement écrit , d'aussi bonne qualité que " Nos étoiles contraires ".

Chaque été ,Cadence retrouve ses cousins sur leur île privée , au large du cap Cod ( non loin de la mythique Martha's Vineyard , rendue célèbre depuis que les Kennedy en ont fait leur résidence secondaire) . Il y a là, plusieurs maisons où logent ses grands-parents, leurs trois filles (belles , blondes et divorcées), ainsi qu'une ribambelle de petits-enfants. Ils sont quatre à avoir le même âge et à s'entendre comme larrons en foire : Cadence , Mirren, Johnny et Gat (le neveu indien du compagnon de la mère de Johnny), de qui Cadence est éperdument amoureuse.
Chez les Sinclair , on est riche , distingué jusqu'aux bouts des ongles. On se doit de réussir, on est parfait en toute occasion. Aucune faiblesse n'est encouragée, aucune faille ne doit transparaître.
Jusqu'à l'été quinze (l'été de ses quinze ans) , Cadence vivra sur l'île comme au paradis.
Mais depuis" L'accident ", Cadence est brisée , elle ne se souvient pas de ce qui s'est passé et personne ne veut rien lui dire. Chez les Sinclair on se doit d'être fort , debout, on fait front.

Rempli de souvenirs d'enfance, d'amour, d'amitié , de nostalgie , de mystère ,ce roman est absolument bouleversant , brillant, et intense .
Le cinéma ne passera pas à coté d'un bijou pareil. Il y a tout ( décor sublime, des personnages charismatiques , et une histoire intense).

Une claque!
Commenter  J’apprécie          2011
J'étais persuadée que j'allais flinguer ce roman jeunesse et me voilà avec un coup de coeur inattendu...

Cadence Sinclair issue d'une riche famille américaine va raconter sa vie. Et j'avais vite cernée le problème de cette petite fille riche. Et pourtant E. Lockhart nous propose de voir plus loin que les apparences et m'a donné une bonne correction.
Je voulais comprendre comment des auteurs que j'adore tel que Ruta Sepetys, John Green ou Gayle Forman avaient encensé ce roman. Et bien j'ai compris leur engouement et je partage entièrement.

Tu commences avec un famille ultra-riche, qui peut se permettre d'acheter un île, tous blonds, tous beaux et intelligents. En apparence le rêve. Et puis il y ce petit cocon privilégié; les menteurs....
Mais quelle claque! L'auteur nous balance dans la tronche que la perfection n'existe pas. En fouillant dans les petits recoins nous avons parfois des surprises de tailles. Et ce sont nos chérubins qui nous le pointent du doigt. Un château de carte qui peut s'effondrer au moindre souffle.
Et ce souffle j'étais persuadée de l'avoir compris depuis le début du roman. J'ai été prise à mon propre jeu et je me suis effondrée avec la famille Sinclair.

Pauvre ou riche, ce livre nous touchera au plus profond. Adulte d'abord et enfant j'espère. Et oui John Green a raison, ce roman est inoubliable et il interpellera chaque parent, chaque frère et soeur, cousins.... L'adolescent risque d'en voir un roman larmoyant mais son parent aura sa claque qu'il le veuille ou non. Nous les menteurs est intraitable!

Une histoire familiale dont on ne s'en sort pas indemne.
Un roman où l'on tourne la dernière page en se demandant "qui?".
Une histoire où l'on se demanderait comment j'aurais fait face!
Les conséquences d'actes non mesurés au départ et qui chamboule toute une vie.

C'est la claque et le coup de coeur.
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Parfois, on s'attend à une lecture fade, décevante ; c'est vrai, les phénomènes des réseaux sociaux sont rarement incroyables…
Oui, parfois, nous sommes mauvaises langues.
Et nous tombons des nues devant l'ampleur des émotions que suscite cette lecture. Nous dégringolons de notre montagne de préjugés - sur la littérature jeunesse, les "phénomènes", les avis trop positifs - et une fois sur terre, nous nous écroulons sous le poids de la qualité de ce roman.
Nous les menteurs, c'est une bombe à retardement sadique qui éclate lorsque nous ne sommes plus prêts.
Nous les menteurs, c'est une histoire minutieusement ficelée, travaillée consciencieusement et réfléchie. C'est un suspens haletant et un mystère sans fin.
Nous les menteurs, c'est des personnages poétiques et merveilleux, attachants et intéressants. Des menteurs un peu perdus, des mamans un tantinet cassées et des enfants trop innocents...Mais aussi un patriarche abjecte.
Nous les menteurs, c'est un leçon, c'est le reflet d'une famille obsédée par son image, c'est un mensonge qui ronge et pourrit.
Nous les menteurs, c'est un style d'écriture différent, lent et cru, poétique et calculé qui fascine.
Nous les menteurs, en bref, c'est de l'eau fluide, qui coule ou ravage.
Enfin, c'est une histoire de génie.
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Il existe encore des romans ado bien écrits, capables de nous faire vibrer et grandir ! C'est une histoire qui m'a émue aux larmes. Je me suis retrouvée assise dans mon lit, impossible de refermer ce livre, impossible de m'arrêter de pleurer.
Certes ça n'est pas l'histoire du siècle mais elle prends aux tripes. Cette gamine par moments insupportable est très attachante. Et même si nous n'aurons jamais sa situation aisée... Ce livre nous démontre facilement à quel point une cage dorée peut-être cruelle...

Je vous défie de trouver la chute avant la fin du livre... J'ai eu beau me creuser les méninges dans tous les sens, impossible de deviner...
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Qui sont les trois autres menteurs après Cadence ?

Lucy, Jean et Mat.
Mirren, Johnny et Gat.
Emily, Oliver et John.

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