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4,1

sur 1434 notes
Un coup de coeur !

1313, Andreas Saint-Loup découvre dans sa demeure une pièce vide dont il n'a aucun souvenir. Un personnage a été effacé sur un portrait le représentant.

Commence alors une quête mystique pour ce scientifique athée prêt à tout pour trouver des justifications rationnelles à ces phénomènes inexplicables.

Sur fond d'ésotérisme, ce roman raconte le voyage incroyable de cet anticonformiste suivant à la fois le chemin de Compostelle et les traces du gnosticisme.

Cette plongée odorante, historique et spatiale est magistralement dirigée par l'auteur. C'est un roman historique dont le suspense ne s'essouffle jamais et qui fourmille de savoirs sur cette période : religion (inquisiteur, hérétiques, Templiers...), médecine (pouvoir des plantes...), philosophie...

Les personnages sont attachants : Andreas, sa relation avec son père adoptif l'abbé décrite avec pudeur, son côté blasphématoire qui provoque immanquablement des réactions venant de son nouvel apprenti Robin. Les personnages féminins sont exceptionnels : Aalis, cette jeune fille courageuse ayant commis un acte irréparable à Béziers, et toutes les "fillettes" (prostituées).

Et le style de l'auteur ! Incroyable ! Il rappelle celui de la période médiévale. Sans être indigeste, bien au contraire, il est plaisant.
J'ai adoré les moments durant lesquels le narrateur met le lecteur dans la confidence.

Après "Nous rêvions juste de liberté" et "J'irai tuer pour vous", c'est le 3ème roman que je lis de cet auteur talentueux et je suis à chaque fois bluffée !

Un coup de génie jusqu'à la dernière ligne.
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Andreas et ses deux jeunes compagnons nous entraînent dans une période historique passionnante ! La quête de cet apothicaire ne peut que toucher celui qui a commencé un chemin initiatique… Plusieurs niveaux de lecture qui fait qu'on retourne se plonger dans certains passages avec plaisir.
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J'ai traversé cette aventure avec plaisir, de Paris jusqu'au désert, à travers la France et l'Espagne.
Le personnage hermétique de l'Apothicaire, Andreas, m'a bien accrochée.
Aalis et Robin sont très touchants, mais ma préférence va aux « filles », mères ou non. J'ai adoré les passages où elles interviennent.
Tout le bouquin avec son vocabulaire retranscrit bien l'époque où l'histoire se déroule, et c'est un vrai bonheur de lecture.
Petit bémol, un peu trop de descriptions architecturales, l'intrigue en aurait été allégée.
Histoire bien tortueuse, mais c'est le charme de ce roman.
J'ai un peu moins aimé que les autres bouquins de Loevenbruck lus jusqu'à présent, mais j'ai dévoré malgré tout !
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Paris 1313
L'apothicaire Andréas Saint Loup s'aperçoit de l'existence d'une pièce qu'il ne se souvenait pas d'avoir vu dans sa maison. Il a beau réfléchir, rien n'y fait !
L'énigme prend de l'ampleur en découvrant un peu plus tard la disparition d'un élément dans un tableau.
Il se décide à mener l'enquête mais de mystérieux cavaliers sanguinaires sont sur ses traces.

Béziers 1313
Aalis, fille de drapier, du haut de ses 15 ans aspire à une autre vie. D'ailleurs son ami Zacharias lui prédit une autre destinée que celle prévue par ses parents. À la suite d'une catastrophe, elle fuit Béziers et va tout tenter pour tenir la promesse faite à son vieil ami.

Une fois de plus, l'auteur m'a entraîné dans un récit aux multiples rebondissements, aux énigmes à résoudre qui mène les protagonistes de Paris à St Jacques de Compostelle en passant par Bayonne jusqu'aux confins du Sinaï.
Sa plume est addictive, adaptée à l'époque et originale par le fait qu'il interpelle le lecteur tel un conteur.
1313, c'est l'époque de Philippe le Bel et la fin de l'ordre des Templiers. Celle des complots, des trahisons, des rivalités entre gentilhommes, de l'inquisition ...
L'auteur décrit très bien l'atmosphère de l'époque avec ces divers métiers et configurations géographiques et architecturales.

Ses personnages sont attachants et naviguent entre amitié, tragédie, amour, humour et intenses émotions dans une atmosphère mystérieuse.
- Andréas Saint Loup, l'Apothicaire, athée à la limite du blasphème est drôle et cynique à la fois. Toujours à l'affût du progrès et persévérant dans sa quête même si le rationnel s'impose dans ses réflexions faces à l'occultisme.
- Robin, apprenti apothicaire, à la droiture religieuse donne un bon équilibre à ses relations avec Andréas. Peu sûr de lui, va être confronté à l'amour naissant.
- Aalis, jeune fille courageuse et volontaire, malgré un lourd fardeau va donner de la fraîcheur aux aventures du trio.

Au fil des chapitres et du voyage, la course poursuite s'intensifie avec son lot de malheurs et de joies.
On prend conscience du pouvoir des livres, c'est une quête de soi, donner un sens à sa vie....

Une belle Aventure dans les relations humaines, la religion, la science et l'ésotérisme !
Un fabuleux voyage !
Lien : https://imagesderomans.blogs..
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A près d'un tiers du récit, je ne voyais toujours pas où l'auteur souhaitait nous emmener. C'était long et très descriptif. J'avais hâte d'avoir une piste sur le récit et sur cette fameuse "plus grande énigme du Moyen âge" qui m'avait tant attirée en couverture ... ce qui démontre une nouvelle fois que les bandeaux trop aguicheurs peuvent entraîner des déceptions car ils accroissent nos attentes vis-à-vis de l'ouvrage.
Une fois pleinement lancés, le récit, ainsi que le voyage initiatique qu'il présente, deviennent intrigants, je me suis laissée prendre au jeu de la quête et les deux compagnons de route de l'apothicaire sont pour beaucoup dans l'élévation de ma jauge de sympathie envers les personnages.
Un point extrêmement positif pour moi dans ce récit : le langage choisi pour la narration parsemé d'adoncques et d'icelle. Charmant sans alourdir la lecture.
Merci
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Je rejoins ici plusieurs critiques, une fois le nez dedans il est très difficile de le relever de ce livre très addictif.

Le lecteur plonge dans le moyen-âge avec un habile mélange des genres orchestré par l'auteur. Un thriller, un roman historique, un roman fantastique... Ce livre est tout cela et plus encore.

C'est foisonnant, avec de nombreux détails sur des sujets divers et variés et c'est surtout très agréablement écrit. On ne s'ennuie pas et tous les ingrédients sont subtilement dosés. Si je chipote un peu, il y a sans doute quelques longueurs mais rien de dommageable. J'ai un peu plus tiqué sur la langue par moment. L'auteur essaye de nous immerger dans le récit avec l'emploi de certains mots anciens mais cela vient côtoyer des passages avec un ton plus moderne et ce mélange détonne parfois un peu.

Mais bon, il faut être honnête, ces points relèvent du détail tant ce roman est passionnant. On aimera ou pas le côté un peu fantastique, ésotérique, il n'empêche que l'on est tenu en haleine jusqu'à la fin. le côté historique est bien développé avec parfois des focus très intéressants sur tel ou tel domaine, l'auteur a fait des recherches, aucun doutes là-dessus même si quelques libertés sont prises évidemment, cela reste un roman avant tout !

Je connaissais déjà cet auteur dans un registre plus contemporain puisque j'avais lu "Nous rêvions juste de liberté" (livre que je recommande au passage), mais là j'ai été encore plus bluffé par ce roman. J'ai "Le loup des cordeliers", sa dernière parution, dans ma pile à lire et il va remonter de quelques places.

Un livre passionnant donc que je recommande et un auteur qui mérite d'être lu et relu !
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L'apothicaire ou la rencontre d'une plume d'auteur. C'est au coeur du Moyen-Âge que nous faisons la rencontre d'Andréas St Loup, apothicaire reconnu qui vit à Paris sous le règne de Philippe le Bel. Notre homme part en quête d'un mystère:dans une pièce oubliée, sur un tableau le représentant, l'ombre d'un homme est apparue, qui est-il ? Personne ne s'en souvient et pourtant son existence ne fait aucun doute …Malgré l'ordonnance du roi et l'inquisition à ses trousses,  Andréas partira sur les routes, accompagné de Robin, son nouvel apprenti, de Magdala, « belle de nuit » et  d'Aalis, jeune fille en fuite dont ils croiseront le chemin. Loin d'être des personnages lisses chacun à sa propre personnalité et son langage, plusieurs autres acteurs sont présents, secondaires peut-être…  mais chacun apportant toutefois son importance à l'histoire. L'apothicaire c'est presque 600 pages d'une course effrénée, pour une enquête et une quête de soi... Henri Loevenbruck nous fait voyager dans le temps, dans sa marmite d'apothicaire, il nous concocte un récit passionnant sur les pratiques moyenâgeuses, accompagné d'un soupçon d'ésotérisme, d'une pincée de science, d'une dose humour, mais aussi de scènes dignes des meilleurs thrillers !  C'est avec ce livre que j'ai découvert Henri Loevenbruck, depuis j'ai fait plus ample connaissance avec ses écrits et pas une fois je n'ai été déçue !
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Ce roman est un monument de 799 pages qui fait pense Au nom de la rose d'Umberto Ecco. Il nous raconte l'histoire d'Andreas Saint Loup apothicaire à Paris. C'est un homme très érudit et irréligieux. Ce 11 janvier 1313 est le dernier jour de travail de son apprenti Jehan, la cérémonie de sa maîtrise aura lieu le jour même à midi. En descendant à son magasin, Andreas voit une pièce à mi-étage dont il ne se souvient pas. Elle est vide et propre, comme si on venait de la quitter. Ses serviteurs ne souviennent pas non plus de cette chambre. Andreas en est distrait durant toute la cérémonie de maîtrise de Jehan, il a une excellente mémoire, il est un homme de science et de raison, il ne peut comprendre ce mystère. Dans les jours suivants, il voit son portrait en partie effacé. Une deuxième personne semble se trouver avec lui mais cette partie du tableau semble avoir disparu. Il a reçu cette peinture d'un client et n'y a jamais vraiment pris garde, toutefois le mystère s'épaissit. le soir il va se distraire en jouant aux échecs dans une taverne et rencontre le jeune Robin, un fils de paysan particulièrement dégourdi qui deviendra son nouvel apprenti.

Nous suivons aussi Aalis une jeune fille de quinze qui habite Béziers. Elle est liée d'amitié avec Zacharias, un vieux juif qui vit en dehors de la ville, ce qui déplaît fort à ses parents, qui aimeraient la marier avec François, le fils du prévôt. le père d'Aalis tue le vieil homme, ce qui inspire une terrible vengeance à la jeune fille qui doit désormais fuir en direction de Bayonne pour tenir la promesse faite à son ami.

Le mercredi des cendres, Andreas préfère s'occuper d'un ancêtre du microscope venu d'Italie et qui doit lui permettre d'étudier l'infiniment petit à une cérémonie publique à laquelle sont conviés les principaux artisans de Paris. Ce sera prétexte à l'arrêter et l'incarcérer à la prison du Temple où Jacques de Molay le mettra sur la piste de la scola gnosticos. Philippe le Bel, les frères Marigny et Nogaret (voilà de quoi réjouir les amis de la saga Les rois maudits!) ne savent que faire d'Andreas et lui mettent l'inquisiteur Guillaume Humbert aux trousses. Marigny arrive à le faire libérer, mais le soir même deux cavaliers noirs incendient sa maison. Andreas n'a plus qu'à fuir sur la route de Compostelle avec Robin et Magdala une prostituée qu'il aime à sa manière non conventionnelle. Ils auront de nombreuses aventures en chemin et Aalis les rejoindra à Bayonne. Andreas et ses amis sont sur la piste d'un livre qui n'existe pas et qui fait disparaître ses lecteurs.

Ce livre est sans aucun doute un monument d'érudition et il ne manque pas d'humour, les personnages principaux étant bien en avance sur leur temps, Andreas a découvert le rôle des microbes dans la transmission des maladies, il est athée, Aalis est une fille libérée et elle n'hésite pas à remettre en cause les convenances. Robin est le personnage le plus attachant. J'ai beaucoup aimé le passage qui m'a fait penser aux rois maudits avec les intrigues de cour et les scènes d'action, tout comme la recherche du fameux livre. Toutefois les trop longues descriptions des villes m'ont pesé surtout dans les deux cent dernières pages. Je n'ai pas aimé non plus l'écriture ampoulée et précieuse (au mauvais sens du terme) des passages où c'est le narrateur qui parle et décrit les évènements. Evidemment ces paragraphes ont pour but de faire ressembler le récit à une chronique médiévale, tout comme l'usage de mot en vieux français (mais très connus et faciles à comprendre) et de certains textes latins non traduits. J'avoue que j'aurais préféré que ce roman fût plus court et j'étais contente de le terminer.

Malgré ces défauts, ce livre est très intéressant. C'est un thriller ésotérique qui sort des chemins battus, l'auteur a su utiliser les Templiers de façon originale et loin du traitement qu'on leur réserve d'habitude dans ce type d'ouvrage. Celui-ci est très documenté, même si certaines dates ne correspondent pas tout à fait à celles que l'Histoire reconnaît (mort de Nogaret et de Guillaume Humbert notamment). On est très loin des romans populaires et bâclés qui sont souvent l'apanage de ce genre littéraire depuis le succès du Da Vinci code.
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Je me suis lancé dans cette lecture au vu de la répétition du nombre d'étoiles accordées par les lecteurs. Cependant….. pour moi une grande déception ! Je ne peux nier l'impressionnante documentation historique, la maîtrise du sujet par l'auteur mais cette plongée dans l'ésotérisme, l'incohérence de l'intrigue, les très nombreuses longueurs du sujet, la multitude des citations grecques ou latines ; tout ceci a énormément lassé ma patience. Je me suis vraiment " accrochée » pour arriver à la fin du livre.
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Andreas Saint-Loup est un apothicaire de Paris. Un matin, il découvre dans sa maison une pièce qu'il avait oublié. Une personne semble avoir également disparu d'un tableau. C'est le début d'une longue quête initiatique, accompagné de son apprenti Robin et d'une jeune fille Aalys.
L'écriture, à l'ancienne, rappelle celle des livres d'Umberto Eco. Les personnages sont touchants et attachants. L'histoire est magnifique. On se sent comme chez nous sur le chemin de Compostelle ou même dans la basilique sainte Catherine.
Point de bondieuseries cependant, mais une réflexion plus vaste, plus scientifique (pour l'époque), probablement hérétique si on va par là.
J'ai adoré l'érudition dont fait preuve l'auteur sans aucun tape à l'oeil, presque avec humilité.
et j'ai aimé le doute et la réflexion a la fois scientifique et philosophique d'Andréas.
Bref une lecture addictive et très agréable. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas souhaité qu'un livre ne finisse pas et ce fut le cas.
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