Le Mystère de la Main rouge

J'ai pris ce roman sans voir qu'il faisait suite au premier de la série ' le loup des cordeliers". Je pense qu'il vaut mieux le lire dans le bon sens car des éléments manquent pour apprécier les personnages et une partie de l'intrigue. Même si l'auteur a placé un rappel en début d'ouvrage.
Ceci dit il s'agit d'un sombre complot improbable au coeur de la révolution française d'une mystérieuse organisation ésotérique appelée " la main rouge" qui prétend influencer le cours du monde et de la révolution et se préoccupe plutôt de crapulerie et d'enrichissement. Je crois que ce type d'histoire me fatigue.

Le héros Gabriel Joly ne m'a pas beaucoup intéressé. Il y a bien le personnage de Lorette et de son loup qu'il y aurait été intéressant de rencontrer dans le premier tome, surtout le loup en fait. L'écriture recherche le classicisme précieux qu'on imagine à la fin du XVIIIème : cela donne des aspérités qui m'ont gênée, voire irritée, à la lecture.

Après "Le loup des cordeliers" qui est bien documenté et facile à lire, j'attendais plus de ce mystère, mais quelle déception !
C'est cousu de fil blanc, saccadé, invraisemblable et trop long.
Je passe mon chemin, pour moi les enquêtes de Gabriel Joly s'arrêtent avec ce deuxième tome !

Après le Loup des Cordeliers, Henri Loevenbruck continue avec le Mystère de la Main rouge de nous entrainer dans une aventure historique, en plein dans l'effervescence de la Révolution Française. Passé le souffle épique du premier volet avec la prise de la Bastille comme si le lecteur y était, je n'ai pas retrouvé cette énergie dans cette suite. Déçue !

Pitch (4ème de couv):
« Juillet 1789.
La Bastille vient de tomber. Danton, Desmoulins et Robespierre entrent dans l'Histoire. Au milieu du tumulte, le jeune et brillant journaliste Gabriel Joly a découvert l'identité du Loup des Cordeliers, ce mystérieux justicier qui hante, la nuit, les rues de Paris. Mais alors qu'il est sur le point de le confondre, voilà que celui-ci disparaît !
La course-poursuite s'engage, menant Gabriel jusque dans les maquis de l'Île Corse, sur les traces de la Main Rouge, étrange société secrète dont les membres tentent d'influer sur la Révolution en cours.
Accompagné du pirate Récif et de l'intrépide Théroigne de Méricourt, Gabriel parviendra-t-il à retrouver le Loup des Cordeliers et à découvrir ses plus noirs secrets ? Entre complots et trahisons, il devra faire usage de sa plus grande sagacité pour résoudre l'énigme de la Main Rouge."

Le Mystère de la Main rouge, même s'il est dans la suite immédiate du Loup des Cordeliers, n'a pas la même aura. Peut-être parce qu'il est difficile de faire plus puissant émotionnellement que l'immersion au coeur même de la foule lors d'un évènement aussi historique et symbolique que la prise de la Bastille ? Ça joue forcément.
Mais il me semble également avec ce deuxième opus que la balance entre le fictionnel et l'historique est moins bien équilibrée et que la mayonnaise reliant l'un avec l'autre est moins subtile. Même les révélations sur le passé de Lorette n'ont pas réussie à me sortir de cet ennui dans lequel je suis tombée, assez rapidement.

La seule scène effet-caféine qui m'a sortie de ma torpeur est celle du combat naval made-in-pirates. Avec un Récif qui, même s'il n'est pas Johnny Depp, lui emprunte malgré tout une certaine gouaille mêlée de préciosité qui fait le job en matière de funitude et divertissement… Et d'apprentissage de termes d'argot !

J'avoue être pour le coup un peu inquiète de la suite que va donner Loevenbruck à cette série. L'embrasement du premier tome s'étant transformé en feu de cheminée un peu ronronnant avec ce second. Va-t-il retrouver le moyen de l'attiser ? Ou va-t-il le laisser s'étouffer dans ses cendres ? Et surtout aurais-je retrouvé l'envie de replonger dans cette série d'ici là?
Suite (ou pas) au prochain épisode.
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Quand l'histoire sert de trame à la création d'une histoire romanesque, le piège est fort grand de trop en faire. Bien évidemment, il importe de respecter les événements, de planter un décor crédible, pourtant à décrire par le détail les situations pour en faire un tableau réaliste, voilà le lecteur noyé et nullement sauvé par les ampoulades lexicales.

Dans les jours qui suivent le 14 juillet 1789 le jeune journaliste Gabriel Joly, s'inquiète de la disparition soudaine de Lorette Printemps. Elle occupait la fonction de bibliothécaire au seuil de l'abbaye des Cordeliers à Paris.
La ville gronde, la colère et les envies de vengeance animent les Parisiens, tandis que les élus du Tiers État, quelques reprentants de la noblesse et du clergé tentent de les contenir.

Dans l'ombre, des conciabules et des complots, même, pourraient ralentir les élans du changement qui soulèvent le peuple.

C'est dans le tourbillon de la Révolution, que Joly part sur les traces de la disparue, se heurtant aux hommes de main d'une société secrète, dont l'un des membres voudrait faire taire la délicieuse Lorette.

Ce roman rappelle assez les aventures de Nicolas le FLOCH, le policier crée par Jean-François Parrot.

Ouvrage de cape et d'épée qui aurait sa place dans une collection jeunesse. La lecture est aisée mais la structure du roman et le style manquent cruellement de subtilité. Chaque chapitre ou presque sert de prétexte pour décrire un pan de la vie de cette époque et/ou des faits historiques, mais les ficelles sont tellement grosses que cela devient vite lassant.

Ouf, je viens de terminer le Mystère de la Main rouge et l'admiration que j'avais pour Henri Loevenbruck diminue tout d'un coup. L'histoire est celle d'un complot sur fond de Révolution française, organisé par une mystérieuse organisation dont les membres agissent dans l'ombre afin de réaliser leur noir dessein. Beaucoup de mysticisme et d'ésotérisme autour de cette Main Rouge adepte du culte de Zarathoustra, un peu trop même, car l'auteur ne parvient pas à nous intéresser à ces passages.

Le récit est émaillé de dangers multiples qui s'abattent sur les personnages, les gentils bien sûr, mais les miracles répétés qui sauvent nos héros d'un sort funeste finissent par nous lasser. Lorette tue trois gendarmes qui voulaient l'arrêter, et quand elle voit cinq brigands attaquer une famille innocente, elle n'hésite pas à foncer et devinez quoi ? Quelques minutes plus tard les cinq sont morts. le tout sans arme à feu, ça serait trop facile. On a beau la soutenir, on aimerait que ce soit un peu plus réaliste.

Loevenbruck a pourtant gratté de la page, mais il n'a pas réussi à donner de la crédibilité à son récit. Je découvre qu'il y a une suite, ce sera sans moi.