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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Décidément, quel talent ce London ! Prolifique et diversifié, même s'il est avant tout le maître de l'aventure, il a su oeuvrer dans des registres très différents et parfois même inattendus. C'est le cas de ce « Avant Adam », roman d'aventure préhistorique, paru 4 ans avant « la guerre du feu » de Rosny aîné. Même s'il n'est pas parfait, ce roman est très réussi et procure un grand plaisir de lecture.

Le narrateur est un jeune garçon de notre temps (enfin de l'époque du bouquin) qui, à travers ses rêves, revit les aventures vécues par Grande-Dent, son ancêtre préhistorique. Ce point de départ est la cause d'un début de roman un peu laborieux. En effet, London explique ce phénomène durant les deux premiers chapitres. Explications un peu redondantes qui auraient mérité d'être écourtées.
En revanche, dès que le récit prend place dans la préhistoire, on retrouve la puissance narrative du grand Jack. « Avant Adam » est extrêmement immersif. L'évocation de la vie de ces pré-Hommes est saisissante, très crédible. Très intéressé par les travaux de Darwin et des savants de son temps, il s'appuie sur les connaissances scientifiques de l'époque en paléontologie pour écrire son roman.

Mais « Avant Adam » est surtout un très bon roman d'aventure dont le souffle emporte le lecteur dans un tourbillon de péripéties. Tout y est : les féroces prédateurs, les tribus hostiles, la Nature sauvage, l'amour, l'amitié… On ne s'ennuie pas une seconde, c'est captivant et ça se lit très vite et le sourire aux lèvres.

London n'aurait-il écrit que de bons livres ? Je suis tentée de le penser, jusqu'ici il ne m'a jamais déçue. Chacun de ses récits est un moment de plaisir, d'évasion et d'émerveillement.



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Parmi les domaines qui stimulent le plus l'imagination humaine, la Préhistoire se trouve en bonne place. Période presque aussi inconnue que le futur, il n'est donc pas étonnant qu'elle ait inspiré plusieurs auteurs parmi lesquels Jack London, qu'après avoir découvert auteur fantastique avec l'excellente "Peste écarlate", je retrouve ici avec plaisir.

Un plaisir toutefois moins franc même si le style et le rythme sont bien au rendez-vous.

Deux dimensions temporelles dans ce roman introduit par un narrateur contemporain de l'auteur qui explique être depuis l'enfance sujet de rêves prégnants qui le transportent dans la peau de son ancêtre primitif : mi-homme des cavernes, mi-primate, Longue-Dent nous décrit les us et coutumes de la horde simiesque à laquelle il appartient, ainsi que son évolution affective et sociétale.

"Avant-Adam" est donc avant tout un récit fantastique et un roman d'aventures qui réjouira tous les amateurs d'action et de science-fiction. Assez court et bien séquencé en courts chapitres, il se lit rapidement et facilement et les descriptions de l'auteur suffisent à bien planter le décor et les protagonistes. C'est également un texte accessible aux jeunes lecteurs.

Par conséquent, si j'ai été moins transportée que par d'autres romans de London, cela tient davantage à mon peu d'appétence pour la paléontologie qu'à l'oeuvre en elle-même. Ce que je retiens surtout de cette lecture, c'est l'incroyable diversité du champ d'écriture de l'auteur qui n'a pas fini de me surprendre, j'en suis certaine.


Challenge MULTI-DÉFIS 2018
Challenge XIXème siècle 2018
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Plongée dans la préhistoire, au coeur de la vie des tous premiers hommes, ceux d'avant Sapiens et l'homme des cavernes. : Jack London nous livre là un roman trépidant sur une horde de proto-humains aux prises avec leur environnement tant hostile que nourricier.

Une histoire qui ravira les enfants tout autant que l'inconditionnelle admiratrice que je suis de l'auteur aux mille facettes, émoustillée que je suis d'entrevoir ici l'une des plus velues, à défaut d'être séduisante ;-)

Voilà en effet un sujet qui ne me surprend pas de la part de ce bel animal de Jack, qui n'hésite pas à creuser au plus profond des origines de l'homme et le fait en virtuose ! Ce narrateur qui ouvre le livre en expliquant que souvent dans ses rêves il revit les sensations et expériences de la première humanité, on croirait que c'est lui, Jack, qui ressent au plus profond de son être la faim, la chasse, la violence, la course de branche et branche et le jeu primitif d'avant le feu et la parole.

Plongée donc dans le cerveau reptilien du plus animal des écrivains américains, cerveau reptilien dans lequel on voit déjà poindre le boxeur, le bagarreur, l'aventurier, le découvreur, l'amant, l'ami et le citoyen hors du commun qu'il deviendra d'innombrables générations plus tard.


Challenge XIXème siècle 2018
Challenge Multi-défis 20148
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Jack London nous dépeint la vie d'une troupe d'hominidés à l'époque préhistorique. Ces êtres ne vivent plus tout à fait dans les arbres bien qu'ils y retournent volontiers. Ils n'ont pas encore développer de système de langage, alors imaginez l'exercice périlleux dans lequel s'est lancé l'auteur. Et bien sur, il s'en sort à merveille.
Bien entendu, l'écriture de London est toujours au top et il sait nous raconter cette histoire avec passion.
Bref, j'ai passé un excellent moment.
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Nous rêvons tous. Parfois nous rêvons d'une chute à travers l'espace "souvenir génétique, remontant à nos ancêtres primitifs qui vivaient dans les arbres. Pour eux, la possibilité d'une chute restait une menace continuelle..."
Dans ses rêves, le narrateur vit "un autrefois reculé, quand le monde était encore jeune, au cours de cette période que nous appelons le Pléistocène moyen".
Dans ses rêves, le narrateur est Grande-Dent. Protégé par sa mère , il vivait dans un nid dans un arbre. Mais , à la mort de son père , quand sa mère a repris un nouveau mari, devenu encombrant, il a été chassé .
Grande-Dent ira alors vivre dans le village où ses semblables vivent dans les cavernes d'une falaise au bord d'un fleuve et d'une forêt. Il s'y fera un ami Oreille-Pendante avec qui il vivra une aventure loin du village, un ennemi cruel Oeil-Rouge qu'il affrontera souvent, parfois avec son amoureuse la Véloce.

Dans une belle écriture, Jack London, nous transporte dans un monde préhistorique et on s'y croit.
Ce livre a été publié quatre années avant la Guerre du feu.
Bon moment de lecture.
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Jack London semble nous offrir un superbe roman fantastique, mais très vite ce récit se transforme en un roman qui s'intéresse à l'histoire des hommes.
Dans la continuité des cauchemars de cet enfant des temps modernes et de la vie de ces hommes et femmes du paléolithique l'auteur semble vouloir nous affirmer sa croyance ferme dans la théorie de l'évolutionnisme si contesté aux Usa.
Il fait oeuvre dans ce roman d'une affirmation politique et nous livre un formidable roman historique.
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Un texte fort et étonnamment "réaliste" considérant l'époque de sa rédaction. Difficile en effet en 1907 d'oser affirmer que l'homme descend en ligne directe des primates. Et d'autant plus de décrire la vie d'avant Adam, sachant qu'encore aujourd'hui certains grands pays rechignent à reconnaître et à enseigner l'évolution.
Le procédé narratif est également très intéressant : le narrateur nous contant le passé de son ancêtre et de sa horde, transmis par "la mémoire de ses cellules reproductrices" et auquel il accepte via des rêves qu'il fait depuis l'enfance.
Les scènes de leur vie préhistorique sont (forcément) dures mais tellement bien (d)écrites, j'en reste assez soufflée.
A titre purement personnel, ce n'est pas un genre que j'affectionne particulièrement mais j'ai été contente de découvrir cette histoire.
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140 pages, en poche, se glisse aisément dans une veste… C'est un peu ce qui m'a incité à l'emporter pour ne pas rester en mode contemplatif dans la salle d'attente du Kiné. J'avais découvert une autre facette de Jack London en lisant Quand Dieu ricane ces dernières semaines…

Suite sur urbanbike…
http://www.urbanbike.com/index.php/site/avant-adam-jack-london/
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Roman de science fiction à l'envers : l'auteur raconte comment aurait pu se passer l'évolution des espèces pré-hominidées vers l'espèce humaine actuelle. L'artifice de l'auteur est le suivant : le narrateur revit dans ses rêves des tranches de vie de ses ancêtres très lointains, de l'époque de l'homme des cavernes.
Ces hommes ne possèdent qu'un langage rudimentaire, ne communiquant que par grognements. Ils sont incapables d'échanger des idées élaborées. Ne portant aucun nom, le narrateur leur en attribue un en se basant sur l'aspect qu'ils ont. Il nomme son camarade, adolescent comme lui, « Oreille pendante », se référant à cette disgrâce de son visage. Il nomme un vieillard « Os à moelle » et la brute de la tribu « Oeil rouge ».
Ils se nourrissent sur les lieux de leur pèche, leur chasse ou leur cueillette, il ne songent pas à faire des stocks. Un jour, une femme a l'idée d'emporter des baies dans une calebasse, plutôt que de devoir toutes les manger sur place. Elle vient d'inventer le récipient et le principe du magasin, du stock.
Lien : https://perso.cm63.fr/node/346
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Passant quelques jours cet été dans le Périgord, près de Lascaux et la vallée de l'homme, j'ai souhaité lire quelques romans traitant des temps préhistoriques pour me plonger dans cette époque fascinante et qui conserve pour nous toujours une part de mystère.

Et en faisant quelques recherches, je suis tombé sur ce roman de Jack London, dont j'ignorais l'existence, bien que lecteur assidu de cet auteur que j'adore.

Et j'ai lu ce livre avec grand bonheur.

Ce roman nous plonge dans une période de la préhistoire où certains groupes d'individus vivent encore en partie dans les arbres et d'autres, plus avancés dans l'évolution, commencent à vivre sur la terre ferme.

On y suit un tout jeune garçon qui, chassé du groupe par le nouveau compagnon de sa mère, va partir à l'aventure dans ce monde plein de dangers et tenter d'y survivre.

Par ce roman, Jack London prouve, si cela était toutefois nécessaire, qu'il est un immense romancier.

Car ce livre est exact d'un point de vue scientifique, si l'on en croit la préface d'Yves Coppens.

C'est un formidable roman. Haletant et prenant. Avec un récit plein de rebondissements et de tension dramatique.

Et c'est aussi une magnifique réflexion sur l'humain, sa psychologie et les relations entre individus.

Un très beau livre qui mériterait d'être connu à la hauteur de la renommée du roman La guerre du feu de J.H. Rosny Aîné, que j'ai relu également cet été, et qui, contrairement au roman de Jack London écrit à peu près à la même période, a pris quelques rides, et notamment par son style un tantinet trop ampoulé et exagérément épique.
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