Mon amour pour
Jack London se confirme encore une fois. Après "
Martin Eden" et "
L'appel de la forêt", ce livre m'a fait une marque, bien typique de London. ❄
Rares sont les fois où j'apprécie les livres avec un protagoniste non-humain (bon outre Buck dans "
L'appel de la forêt"). J'ai toujours du mal à accepter que l'auteur donne à un animal des sentiments humains, lui donnant presque une parole. Mais, car il y a toujours un mais, dans "
Croc-Blanc", cela ne m'a pas dérangé du tout.
Jack London se débrouille pour raconter l'histoire de
Croc-Blanc sans rentrer dans les clichés du monde animal. Au fil des pages, on en vient à ressentir ce que ressent le chien et même à crier dans notre tête des insultes aux méchants qui l'embêtent.
Par les descriptions de l'auteur, qu'importe où on soit, on accompagne
Croc-Blanc dans le grand froid, on court avec lui dans la neige, on chasse de la viande, on se blottit près du feu.
Jack London a réussi à humaniser son personnage, ce qui nous permet à nous, lecteur, d'être tenu en haleine jusqu'à la fin, voulant le meilleur pour notre petit loup.
Un courant glacial m'a traversé durant la lecture de ce livre. Et c'est cela que j'adore avec
Jack London, c'est ce voyage littéraire qu'il nous permet de faire (en plus dans le Grand Nord, que j'apprécie particulièrement).🙄