Les demoiselles de Beckington, tome 1 : Les audaces de Lady Honor

xcellent roman qui m'a fait penser à Raison et sentiment" dans la mesure où le personnage féminin Honor est la belle-fille d'un comte qui est en train de mourir. Elle a trois soeurs , une maman dont la santé mentale décline et un beau-frère qui va bientôt se marier avec une amie d'enfance d'Honor qui est pressée de se débarrasser de cette belle famille encombrante. Julia London s'éloigne ensuite de ce modèle pour nous lancer dans une intrigue délicieuse et émouvante. Honor est une jeune fille audacieuse et vive qui n'hésite à braver le qu'en dira-t-on pour aller jouer aux cartes dans un club réservé aux hommes, qui sait se montrer enjouée et charmeuse avec les hommes. Mais elle n'est pas superficielle et s'inquiète du sort de ses soeurs et de sa mère après la mort du comte. Elle connaît bien Monica, la fiancée de son beau-frère avec qui elle est en rivalité depuis leur enfance. Chacune de leurs rencontres est une bataille à coups de mots perfides et de sous-entendus grinçants; Julia London excelle d'ailleurs dans ces répartie fielleuses entre ces deux jeunes femmes. Honor est persuadée que son ennemie l'enverra se morfondre dans une campagne obscure loin de Londres alors elle doit trouver un moyen de la détourner de ce futur mariage. Il faut donc la séduire et qui pourrait mieux le faire que Georges Easton, un fils illégitime, séduisant et hâbleur qui fait scandale dans la société. Fasciné par la demande de Honor, Georges va se prêter au jeu mais Monica n'est pas née de la dernière pluie et comprend parfaitement que cette soudaine inclination pour elle n'est qu'une ruse. de son côté Honor éprouve très rapidement un sentiment de jalousie quand elle voit Georges auprès de Monica. Et Georges lui-même ne met pas beaucoup du sien hanté par le sourire et la beauté de Honor. Il pourrait l' épouser alors me direz-vous, réglant du même coup tous les soucis. Mais Georges Easton n'est pas un aristocrate, il a fondé sa fortune sur le commerce et une mauvais investissement vient de le ruiner. Comment pourrait-il dans ce cas l' épouser? Je n'irai pas jusqu'à dévoiler le "deus ex machina" ce serait dommage. Mais sachez que vous passerez un très bon moment à lire ce roman plein d'audaces!

Cet ouvrage de Julia London est sorti tout récemment, et je me suis rendue compte qu'il était plutôt méconnu. Il m'a semblé que c'était plutôt dommage au vue de l'originalité de l'oeuvre.

On suit les aventures de Lady Honor, demi-soeur de Lord Sommerfield, qui cherche à briser les fiançailles de ce dernier car la promise a dans l'idée de jeter Honor, ses soeurs et sa mère malade à la rue (ou tout du moins dans une petite résidence au fin fond de la campagne). Celle-ci fait donc appel à un séducteur reconnu: George Easton, mais tout ne se passe pas comme prévu, et bien que ce soit elle qui tombe sous le charme du séducteur, on se rend bien vite compte que chacun n'est pas ce qu'il paraît...

L'écriture est fluide, et si le comportement des héro est assez classique dans l'ensemble, il faut reconnaître que la fin est originale. Originale, l'histoire l'est d'ailleurs dans beaucoup de points et pas toujours en bien pour nos héros, mais toujours agréablement à lire d'un point de vue purement technique.

En effet bien que l'auteur commence doucement les rebondissements, ceux-ci s'accélèrent en rythme jusqu'au point culminant, marquant la toute fin de l'espoir. du moins c'est là ce que laisse penser l'auteur, mais il s'agit tout de même d'un Harlequin et la fin est toujours heureuse (mais pas tellement comme on s'y attendait!).

L'héroïne est assez difficile apprécier, bien qu'il y ai régulièrement des atermoiements sur sa situation, cela donne l'impression que l'auteur cherche à la poser en victime, mais je dois avouer que si ces scènes sont bien faites et que j'ai compatis à son malheur, sitôt ces scènes finies elle redevient proche de la peste à laquelle on ne souhaiterait que misères et pauvreté. le père mourant de Lord Sommerfield lui répète qu'elle est une bonne fille, et heureusement qu'on ne le répète sinon nous n'y croirions pas!. George Easton est quant à lui imbu de lui-même et bien qu'on ne lui souhaite pas ce qui lui arrive, j'ai trouvé dommage la façon dont il finit par accepter d'aider Honor, se trouve persuadé d'avoir réussit à cause de son égo surdimensionné, et comment au final il aggrave la situation. Bref deux protagonistes pas réellement méchant, mais courant à leur perte en raison de leur vanité.

En bref une histoire originale, où les méchants ne sont pas ceux qu'on croit!
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Histoire harlequin, sympathique mais sans plus. Vous passerez un assez bon moment avec mais aussi vite lu aussi vite oubliée !

Julia London nous offre ici une héroïne au caractère bien trempée qui à défaut de savoir ce qu'elle veut, sait ce qu'elle ne veut pas ! de son côté, notre héros George est convaincu d'être le moins que rien que la société pense qu'il est.

Ainsi, ces deux personnages vont nous offrir des moments des plus coquasses ! Chacun tant en plein dilemme, partagé entre ses sentiments pour l'autre et les convenances de la société.

Une intrigue qui reprend habilement les codes du genres : une héroïne qui refuse de se soumettre à la bonne société, un amour interdit socialement, un héros torturé, des héros qui refuse dans un premier temps leurs sentiments puis qui vont tout faire pour conquérir l'autre…
Enfin, un dénouement tel que le lecteur l'espère sans en être pourtant assuré tout du long de l'histoire.
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Les audaces de Lady Honor m'a conquise par son héroïne, drôle, étrange, savoureuse, décalée par rapport à son époque. le duo formé par Honor et George permet d'assister à des moments cocasses, à sourire, à couiner un peu. Une belle lecture détente, même si ce n'est pas le meilleur de Julia London, il possède des qualités intéressantes pour se divertir lover dans son canapé si vous appréciez les romances historiques.
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