AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,04

sur 66 notes
5
15 avis
4
12 avis
3
3 avis
2
1 avis
1
0 avis
C'est mon quatrième roman sarbacane de la collection X'prime et encore une fois je ne suis pas déçue.

Ce roman est une biographie romancée de l'athlète Sohn Kee-Chung, le premier Coréen a avoir remporté l'épreuve du marathon aux J.O de Berlin 1936, alors que la Corée, annexée par le Japon, n'existait plus.

Je ne connaissais pas cette anecdote et ne m'étais encore jamais intéressée à l'histoire de la Corée. Ce roman m'a donné envie d'en savoir plus.
L'histoire est brève mais passionnante. On se laisse happer par cette destinée hors du commun.
Ce roman est très différent des autres livres de la collection mais il vaut également le détour! :-)


Commenter  J’apprécie          10
Ce livre montre que la Corée n'a pas eu une vie facile avec les Japonais et pour ne pas se faire abattre Kee-Chung se bâta pour aller au J.O. de Berlin , il s'est battu pour son pays natale et ses proches ont eu confiance en lui alors même si il dit qu'il a mal au jambe et à la gorge ,Kee-Chung a témoigné ses ressentis.
Commenter  J’apprécie          10
Le sport, un puissant outil politique ?
Lorsque Kee-Chung se met à courir pour la première fois, c'est pour fuir ! Pour fuir les conséquences de la rebellion portée par son frère face aux occupants Japonnais. La seconde fois que Kee-Chung se met à courir, c'est dans l'espoir de retrouver ce même frère désormais en prise de ces envahisseurs. Sa passion pour la course, le jeune Coréen l'a nourrie d'une haine viscérale pour ceux qui ont fait basculer sa vie.

Alors lorsque ces mêmes japonnais l'enrôlent de force dans leur équipe nationale pour les représenter aux Jeux Olympique de Berlin, le jeune coureur est en proie au doute. Doit-il accepter de mettre son talent sportif au service de ses ennemis politiques ? Ou doit-il lui aussi mener sa propre rébellion ? Finalement, il choisira les deux.

Dans le contexte des Jeux Olympiques de Berlin fortement politisés par la propagande nazie, l'histoire de ce marathonien Coréen est presque passée inaperçue en Occident. Pourtant, elle n'est pas sans rappeler celle de Jesse Owens grand vainqueur de ces jeux d'été. Car au delà des exploits sportifs, on retiendra surtout la dimension sociale de ces victoires. Celle de l'opprimé sur ses oppresseurs.

Si peu de romans puisent leur inspiration dans le monde sportif, celui-ci nous rappelle l'importance de la patience dans l'effort. Au prix d'une détermination de fer et d'une loyauté sans faille a ses origines Kee-Chung a utilisé sa notoriété et ses compétences en tant qu'entraîneur pour permettre à son pays d'exister à nouveau. le sport, somme toute est un véritable outil de diplomatie.

Pour résumer…
Alors que la Corée du Sud accueille en ce moment-même les Jeux Olympiques d'hiver, marqués par la participation d'une équipe coréenne réunifiée, le roman de François-Guillaume Lorrain prend une place tout à fait opportune pour parler de sport et de loyauté. Basé sur une histoire vraie, le garçon qui courait est un texte délicat et poétique qui nous faire découvrir les joies du sport de manière romancé, malgré un angle politique inattendu. Une très belle surprise.

Ma note…
15/20
Lien : http://www.mallysbooks.com/2..
Commenter  J’apprécie          00
Le parcours de Sohn Kee-Chung est incroyable... et pourtant vrai ! Si la situation politique de son pays est à l'origine de son combat (et de ses conséquences...), c'est aussi elle qui a révélé ses talents de coureur et sa ténacité.
Tout commence lors d'un acte de rébellion de son frère aîné Hyo-dong ("Depuis qu'il courait, le petit garçon ne craignait plus d'exprimer son point de vue, sachant désormais qu'il pourrait toujours se sauver" !..). A la découverte de la course succède une période d'entraînement au cours de laquelle Kee-Chung apprend à apprivoiser cette discipline avec l'aide de son professeur, Lee Sun-il, doté d'une expérience et d'une sagesse indéniables, et qui lui transmet la persévérance jusqu'à ce que courir lui devienne naturel et qu'il acquiert "une résistance exceptionnelle". Dans l'ombre, la discrète mais fidèle Hee-won, son amie d'enfance qui deviendra sa compagne de vie - "la première à croire en lui".

Mais si Kee-Chung est si motivé, c'est parce que les Japonais exercent une véritable pression sur sa famille comme sur l'ensemble du peuple coréen qu'ils cherchent à asservir. En cette "époque troublée" faite de misère et d'angoisse, "le Japon s'employait à faire d'eux des esclaves"... Mais de par son statut de marathonien, le jeune homme "n'était plus un Coréen comme les autres" et le voilà représentant du Japon aux JO de Berlin de 1936 (aux couleurs nazies). Officiellement, car dans son coeur, Kee-Chung se veut le porte-parole de "la Corée humiliée" afin de "faire savoir au monde quel sort subit notre pays". S'il ne parviendra pas à transmettre de message ce jour-là - autre que sa magnifique victoire, arrachée de haute lutte, preuve de la supériorité de son pays - il s'évertuera les années suivantes à en rétablir l'honneur. Malgré lui le "pantin" de ces "salauds de Japonais" qui utilisent son image de héros pour leur propagande, il ne tarde pas à mettre son talent au service des rebelles ("Vive la Corée libre !"), devenant "un rouage important du réseau".

Plus tard, devenu entraîneur afin de trouver "le successeur qui puisse gagner sous les couleurs de notre pays", c'est avec fierté qu'il brandit le nouveau drapeau coréen aux JO de Londres (1948), avec honneur qu'il effectue (à 76 ans !) le dernier tour de piste avant d'embraser la vasque à la cérémonie d'ouverture de Seoul 1988, et avec ferveur qu'il encourage son poulain aux JO de Barcelone en 1992 ("Souviens-toi des souffrances de ton pays !") pour une victoire historique. Mais si le palmarès est impressionnant, c'est surtout son émouvant message "de courage, de solidarité et d'espoir" que l'on retiendra ainsi que ce formidable enseignement : "A quoi correspond la distance d'un marathon ? Rien qu'une question d'obstination. Comme la vie."
Lien : https://www.takalirsa.fr/le-..
Commenter  J’apprécie          30
Une histoire incroyable et pourtant bien réelle ! Kee Chung est un jeune garçon coréen qui se découvre un talent pour la course à pied et qui va utiliser ce talent pour lutter contre l'oppression japonaise sur la Corée dans les années 40.

Le parcours de cet homme est extraordinaire, une leçon de vie parfaitement racontée à travers différentes époques.

La course s'impose comme le thème majeur du roman : courir pour discipliner son corps, son esprit, pour résister, pour exister.

Un roman réussi qui se lit comme un roman d'aventures !
Commenter  J’apprécie          30
reçu par inadvertance, ça tombait bien parce que le résumé avait éveillé mon attention. Ce roman m'a semblé assez différent de ceux publiés d'habitude dans la collection Exprim' car il s'agit d'un roman historique, et pas sur la France, mais sur la Corée...

Toute intriguée que j'étais, je suis entrée immédiatement dans l'histoire de Kee-Chung. Je l'avoue, je suis une inculte en histoire coréenne et je suis donc ressortie du garçon qui courait un peu moins inculte que je ne l'étais avant. L'aspect historique m'a tout simplement passionnée. C'est raconté de manière simple mais efficace, ce qui nous fait ressentir très bien la colère et la tristesse des coréens face à l'opression japonaise et, encore plus, la douleur qu'a pu ressentir Kee-Chung de devoir servir ce pays qu'il hait.

L'aspect historique du roman ne dessert aucunement l'histoire se centrant sur Kee-Chung : j'ai suivi avec beaucoup de plaisir la vie de ce personnage intrigant que j'ai trouvé fort et impressionnant. Là encore je ne connaissais pas du tout cet athlète et sa vie, c'était passionnant de découvrir un si grand personnage. La course est évoquée selon plusieurs points de vue, ça donne presque envie de s'y (re)mettre !

Par-dessus le marché, j'ai adoré le style de l'auteur. Je ne connaissais pas encore François-Guillaume Lorrain mais j'ai trouvé que sa plume allait à la perfection au récit qu'il nous livrait. Ce livre m'a donné une impression de douceur et de sagesse, mais avec une pointe sous-jacente d'ironie et de dénonce. A bien y réfléchir, la seule chose que je pourrais reprocher à ce livre est d'avoir parfois quelques longueurs, où l'histoire semble traîner en longueur, mais c'est passé assez inaperçu pendant ma lecture.

C'est donc un roman que je ne peux que vous conseiller ! Vous découvrirez, avec le garçon qui courait, plein de choses que vous ne pourrez qu'aimer : un biopic, de l'histoire, des événements marquants et, surtout, une histoire qui marque !
Lien : http://livresdecoeur.blogspo..
Commenter  J’apprécie          70
François-Guillaume Lorrain nous dépeint le destin incroyable et pourtant véritable de Sohn Kee-Chung. Un enfant né en Corée alors que les Japonais avaient tous les pouvoirs dans son pays. Aucune rébellion n'est autorisée dans ce pays où gouverne un esprit totalitaire. Un des membres de la famille de Kee-Chung va en payer le prix fort. Un événement qui le marque pour le restant de ses jours.

Kee-Chung est un garçon solitaire notamment à l'école où rien ne l'intéresse. Tout change le jour il se met à courir. La joie et l'envie de courir toujours plus loin s'emparent de lui. Plus seulement un plaisir, courir devient une nécessité. le moyen de sauver sa famille et d'aider son père à subvenir à leurs besoins. Grâce aux conseils d'un de ses professeurs Kee-Chung pourra mettre tout son talent à contribution pour espérer avoir une meilleure vie et se défaire de l'emprise des japonais qui lui ont gâché la vie.

Le conflit avec le Japon n'aura de cesse de hanter sa vie jusqu'au jour où il arrive vainqueur du marathon en 1936. le bonheur de l'exploit accompli se teinte de honte et d'humiliation.

C'est un roman grâce auquel j'ai pu apprendre la vie de cet homme qui aura beaucoup donné tout au long de sa vie au sport mais aussi à son pays et à sa liberté. Un homme qui est un exemple de persévérance et de sagesse. François-Guillaume Lorrain nous offre l'opportunité d'en apprendre plus sur cet athlète dans ce livre où se mêle habilement récit et fiction.
Lien : http://aujardinsuspendu.blog..
Commenter  J’apprécie          30
Je remercie une nouvelle fois les éditions Sarbacane pour m'avoir permis de faire cette magnifique découverte.
"Le garçon qui courait" est un roman que j'ai adoré!
Il raconte l'histoire d'une vie, celle de Sohn Kee-Chung, marathonien Coréen qui remporte l'épreuve du marathon aux Jeux-Olympique de Berlin en 1936, qui court aux couleurs du Japon, et ce bien malgré lui, puisqu'à l'époque, celui-ci annexe la Corée, qui n'existe plus.
J'ai trouvé ce roman passionnant dans le sens ou je ne connaissais pas grand chose aux conditions de la Corée annexée par le Japon, et ici, nous suivons Kee-Chung depuis son enfance, aux côté de son frère Hyo-Dong et entouré par ses parents, avant même que le petit garçon ne découvre ce don qu'il possède pour la course, qui deviendra sa plus grande passion.

Dès ce début de roman, nous sommes plongé au coeur d'un pays opprimé par les Japonnais, dans la ville de Sinuiju, en Corée. Nous ressentons le pouvoir qu'ils exercent et les difficultés qu'éprouve le peuple Coréen à mener une vie normale. C'est alors que ce peuple qui ne veut pas de cette vie mène des opérations "clandestines" de résistance, qui ne seront pas toujours concluante.

Les Japonnais, quant à eux, sont toujours plus exigeants envers les Coréens, qui doivent les fournir en vivres. C'est dans ces conditions que Kee-Chung se découvrira un vrai don pour la course, dont il se servira comme de sa plus grande force afin d'aider sa famille à survivre, sous l'emprise des Japonnais, mais également à fuir ceux-ci.

J'ai adoré le personnage de Kee-Chung, dont on suit l'évolution au fil des pages, une évolution impressionnante poussée par l'obstination et l'envie de rendre la liberté à la Corée. On ressent chez ce garçon, dès son enfance, une détermination et une force exceptionnelle.Il s'agit d'un enfant généreux qui ne souhaite que le bonheur et la liberté des siens, qui sera toute sa vie porté par cet objectif, et j'ai adoré le découvrir. Pendant ma lecture je me suis parfois sentie proche de lui, comme si je pouvais, moi aussi, ressentir ce qu'il ressentait, il s'agit d'un personnage profondément humain, touchant.
J'ai été touchée par les injustices que subissent les Coréens et Kee-Chung en particulier, touchée par sa souffrance et ce qu'il endure, car sa vie n'est jamais facile.
Afin d'offrir une victoire à la Corée et de lui redonner espoir, il devra courir aux couleurs du Japon, ce peuple qui fait souffrir les siens, ses pires ennemis, mais pas seulement, il devra également courir sous un autre nom, celui de Son Kitei, à consonance Japonnaise. S'il termine au sommet du podium à cette course tant difficile, il ne se sent pas vainqueur, et éprouve de la honte, à arborer le drapeau du Japon. Mais Kee-Chung n'oublie pas qui il est, il sait quel est son combat et n'abandonne jamais.

J'ai beaucoup apprécié la dimension historique de ce roman. Nous nous retrouvons plongé dans un contexte que nous ne connaissons pas forcément et découvrons l'oppression Coréenne, humainement parlant.

J'ai trouvé cette histoire vraie absolument bouleversante, elle raconte un combat, la détresse d'un peuple, la volonté d'un homme.

Je recommande ce roman sans hésitation, c'est un roman puissant à découvrir!

Lien : http://les-lectures-de-melan..
Commenter  J’apprécie          30
Lorsque j'ai lu le résumé, j'ai été intriguée car je ne connaissais pas ce pan de l'histoire. L'annexion de la Corée par le Japon était un événement inconnu pour moi. Merci aux éditions Sarbacane pour cet envoi.

L'histoire racontée par l'auteur est bien réelle, elle rend le roman encore plus intéressant. D'autant plus que l'auteur nous raconte l'histoire de ce jeune garçon devenu homme d'une manière très intéressante.

J'ai ressenti toutes les souffrances de ce jeune garçon qui voit son pays et même son nom volé par les japonais. Il n'aura de cesse de vouloir l'indépendance de son pays mais aussi de retrouver son nom.

Comme je l'ai dit précédemment, je ne connaissais pas cette partie de l'histoire et j'ai aimé la découvrir. J'ai aussi aimé voyagé dans la Corée du début du 20ème siècle.

La plume de l'auteur est fluide et agréable et nous permet de pénétrer rapidement dans l'histoire. J'ai adhérer à la lutte de Kee-Chung. le roman est parcouru de messages porteurs d'espoir, d'encouragement ou de détermination.

En bref, un beau roman sur un événement historique méconnu. Un roman très agréable qui aura su me charmer. Pas un coup de coeur malheureusement, mais j'aurai aimé car ce roman a tout pour plaire
Commenter  J’apprécie          60
le Garçon qui courait de François Guillaume-Lorrain, est le premier roman historique de cette collection incroyable qu'est Exprim'. J'ai hésité avant de me lancer dans ce bouquin, je dois bien l'avouer. Je ne l'ai pas demandé en partenariat. Je l'ai acheté courant février. Et j'ai pris une claque, car je ne m'attendais pas à ça, mais alors pas du tout.

Comme l'indique le résumé (assez succinct, il faut l'avouer) c'est l'histoire de ce héros qu'est Sohn Kee-Chung, premier gagnant coréen du marathon olympique, militant pour une Corée, alors que l'envahisseur japonais est bien présent sur le territoire. Cette histoire n'est pas seulement celle d'un sportif ayant réalisé un exploit, c'est aussi d'un combat pour l'indépendance et pour la liberté. C'est l'histoire d'un héros trop peu connu en France et plus généralement en Europe. Une histoire incroyable qui mériterait plus de reconnaissance. Une histoire qu'il vous faut lire, petits comme grands, car Sohn Kee-Chung est un sportif-héros, comme Jessie Owens a la même, d'autres avant lui et d'autres après lui. Merci à François-Guillaume Lorrain pour la découverte de la vie de ce grand homme de l'Entre Deux Guerres.

Contrairement à ce que j'aurais pensé, ce qui était aussi ma principale crainte, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde durant ma lecture. On suit les différentes étapes de la vie très mouvementée de Sohn Kee-Chung. On saute parfois deux, cinq ou dix ans. L'auteur est un très bon raconteur d'histoires historiques, il sait doser le suspens, s'arrêter quand il faut dans les chapitres. Il sait employer les mots, utilisés, les bonnes tournures de phrases. Résultat ? On ne s'ennuie absolument pas. Au contraire, le lecteur n'a qu'une seule hâte retourner durant ce laps de temps qu'est la vie de l'athlète Sohn Kee-Chung.

Cette histoire m'a tellement marqué que j'en parle encore aujourd'hui à mes proches. A la suite de cette lecture, je me suis directement rendu sur la page Wikipédia du sportif pour vérifier les dires de l'auteur. J'ai également pris une grande résolution : je jure solennellement de regarder le marathon des Jeux Olympiques, et d'en lire les différentes histoires, ou les biographies des différents vainqueurs, ou les anecdotes sur l'épreuve. Vous allez être servi en faits incroyables et insolites !

Ce livre est une excellente surprise pour ma part ! Un très bon roman historique, à mettre dans les mains de tout le monde, plus jeunes comme plus vieux !
Lien : http://larbrealire.blogspot...
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (137) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3199 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}