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Kee-Chung est un petit garçon né en Corée, à l'époque où elle était sous l'emprise du Japon. A cette période, tous les coréens étaient forcés d'abandonner leurs coutumes, leurs acquis, tout ce qu'ils connaissaient pour se conformer à l'esprit japonais.

Quoi de pire que de perdre sa nationalité, et ses droits? La famille de Kee-Chung est, comme tous les voisins, obligée de se plier aux nouvelles règles. Mais le grand frère de la fratrie de ne l'entend pas de cette oreille, puisqu'il décide de commettre un acte de rébellion au vu et au su de tous, surtout des japonais. Ce qui lui vaudra d'être envoyé dans un camp de travail.

A cette occasion, pour fuir les soldats avec son frère, il découvre le plaisir de la course. de ce jour, il n'arrêtera plus. Courant à la moindre occasion, il commencera d'abord par aider son père pour son petit commerce, en traversant la frontière, à pied, en courant, ce qui lui permet de ramener les fruits dont la famille a besoin pour vivre.

En grandissant, un même objectif reste gravé dans sa mémoire. Aller voir son frère. Et pour ça, s'entraîner à l'endurance.

Ce travail continu l'emmènera jusqu'aux Jeux Olympiques, hélas sous la bannière japonaise. Mais en lui-même, il sait qu'il représente la Corée...

Ce récit serait déjà très bouleversant, s'il n'était qu'un roman inventé de toutes pièces. Mais non. Kee-Chung a réellement existé. Et ce qu'il raconte par l'intermédiaire de l'auteur est véridique.

Avec des mots simples au début, Kee-Chung nous explique sa vision des choses, et sa façon de vivre. Et au fil des pages, on le sent "grandir", vieillir, devenir plus mature et plus décidé.

J'ai été bouleversé par ce témoignage sorti d'une période dont on parle encore très peu. La Corée est méconnue et son histoire encore plus. La période d'occupation est évidemment la plus obscure. A travers ce roman, j'ai pu être transportée dans cette région du monde qui a beaucoup souffert. J'ai pu voir comment vivait ses gens opprimés et abandonnés.

Le jeune homme fait preuve d'une ténacité hors du commun. Tenant à son objectif plus que tout, il persévère, et finit par atteindre un niveau auquel il ne s'attendait pas: celui des Jeux Olympiques! Explosant les derniers records de vitesse enregistrés jusqu'alors, il est très vite repéré par les japonais et engagé dans l'équipe sportive. Mais aucune reconnaissance pour autant. Au contraire, puisqu'on change même son nom pour le japoniser!

Je voudrais encore m'étendre sur l'histoire de Kee-chung, mais alors, vous n'auriez pas le plaisir de la découvrir vous-même. J'ai adoré cette lecture, du début à la fin. J'ai été choquée, émue, touchée.. Bref, je suis passée par un panel complet d'émotions.

Je ne peux que vous encourager à le lire. Ce n'est pas, je trouve, un livre uniquement destiné à la jeunesse. Il est riche d'informations, de découverte, et magnifiquement bien écrit. C'est une véritable perle historique et littéraire à découvrir.
Lien : http://au-fil-des-pages.ekla..
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Commencer à courir. Pieds nus. Avoir du mal à respirer. Sentir une brûlure dans la gorge. S'arrêter. Souffler, essoufflé. Sentir ses cuisses brûler, cramer. Aussi dures que de la pierre. Ce n'est que l'apprentissage, petit, de la course à pied. Il ne mettra pas longtemps à rattraper son grand frère. Il faisait l'éloge de la lenteur et de la paresse, il découvrit que courir lui procurait de nouvelles sensations. A sentir le sol, cette terre, celle de ses ancêtres, de son peuple, de sa vie, foulée par ses pieds, il fuit, s'enfuit, pour échapper aux représailles de l'envahisseur nippon. le Japon a annexé la Corée. le Japon contrôle la Corée. le Japon maltraite la Corée. de son plus jeune âge, il voit ce virulent opposant qui règne en maître sur son territoire, sur celui de ses parents. Il est l'esclave des japonais.

Depuis, il ne cessera de courir. D'abord pour aller chercher chez le voisin chinois des melons pour les vendre ensuite aux japonais, avant de s'asseoir à la table de son école, les yeux fatigués par cette folle chevauchée matinale – il faut dire qu'étudier le japonais n'est pas dans ses priorités. Il s'entraînera, encore et encore. Jusqu'aux jeux olympiques de Berlin de 1936, organisés par l'ami Hitler. le Japon voudra faire de ses jeux une fierté nationale, quitte à enrôler des non-japonais dans l'équipe nationale.

Et Kee-chung remportera la première médaille d'or de la Corée au marathon... sous un nom d'emprunt japonais, sous la bannière japonaise... Sur le podium, le regard se mêle de honte et de haine.

Quel roman jeunesse ! de la fougue, de l'Histoire, de la tristesse et des émotions.

2 h 29 mn 19 s. Nouveau record olympique. Kee-chung devient héros national, héros de la résistance coréenne. Sa légende rentrera dans l'histoire. Il connut l'invasion japonaise, il connaîtra la séparation des deux Corées, et son exploit restera à tout jamais dans la légende du marathon et dans l'histoire des grands personnages de la Corée.
Lien : http://memoiresdebison.blogs..
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Lorsqu'on m'a proposé ce livre j'ai accepté sans la moindre hésitation ayant étudié la situation de la Corée il y a peu. Coïncidence ou pas l'histoire de la Corée me passionne : comme beaucoup je suis à la fois horrifiée et fascinée par la Corée du Nord. Et on ne peut pas dire que la Corée du Sud soit en reste au niveau des différences culturelles. Bref, un roman sur ce pays ne pouvait que m'intéresser d'autant plus qu'il apporte un éclairage original sur la Seconde Guerre Mondiale. Si vous connaissez des romans portant sur la Corée n'hésitez pas, je suis très preneuse.

Dans ce roman on découvre Kiteï Son qui vit dans une Corée alanguie sous le poids de l'occupation ennemie. Les humiliations, les brimades, le vol, tout est fait par les japonais pour appuyer leur domination, pour écraser ces Coréens qu'ils considèrent comme une "race" inférieure. C'est dans ce contexte et à la suite d'un évènement qui changera le cours de sa vie que ce jeune garçon découvre qu'il aime courir.

L'auteur a un style agréable à lire, sans artifices, à l'image de son héros. Il nous entraîne à la découverte de l'histoire d'un homme hors du commun, au parcours tumultueux et incroyable. J'ai été frappé par la bravoure et le sang-froid dont Kiteï Son a fait preuve. Je suis tellement admirative de ces personnes apparemment comme les autres mais qui accomplissent de tels prodiges par la seule force de leur volonté (moi j'ai déjà du mal à me lever le matin faut pas me demander de courir un marathon haha).

En bref, le garçon qui courait est un beau roman qui montre que si le corps peut être brisé par l'ennemi, la force de l'esprit, elle, est invincible. Je vous recommande chaudement cette lecture que vous soyez un amoureux de l'histoire Coréenne ou que vous ayez simplement envie de découvrir l'histoire extraordinaire d'un Coréen qui n'a jamais cessé de croire en la résurrection de son pays adoré.
Lien : http://herbysbooks.blogspot...
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Ce livre est une biographie de Sohn Kee-Chung, marathonien coréen. Il nous parle de son enfance, de ses victoires puis de sa reconversion après sa carrière sportive.
L'auteur arrive à nous retransmettre avec une excellente précision ses émotions, ses envies de révolte contre l'occupant japonais (qui l'a naturalisé de force), et ses souffrances durant les courses auxquelles il participe, notamment aux JO de Berlin en 1936 où il remporte le marathon pour le Japon. Son nom coréen a été rétabli par le CIO en 2011, 75 ans après cette course, mais il est encore considéré comme étant de nationalité japonaise sur les palmarès.
Au-delà de la dimension sportive du texte, l'auteur nous parle beaucoup du contexte historique et de l'occupation japonaise. Il nous montre ses aspects inhumains pour la population civile, qui ont malheureusement été trop longtemps oubliés.
Un livre très intéressant, autant sur le plan sportif que sur l'aspect historique. Je remercie Babelio ainsi que les éditions Sarbacane pour ce livre qui m'a donné envie d'en lire d'autres sur ces sujets.
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Voici un roman que je rêve de découvrir depuis sa sortie puisqu'il évoque un pays dont je connais très peu l'histoire – la Corée – et un pan de la Seconde Guerre mondiale que je maîtrise mal. Ce fut un bonheur de combler ces lacunes avec la plume de François-Guillaume Lorrain.
Je ne résumerai pas le livre, d'autres l'ont très bien fait avant moi. Je dirai plutôt que j'ai tout aimé : l'histoire, l'écriture, les valeurs délivrées. J'ai aimé la façon dont Kee-Chung découvre son « don », lors d'une scène bouleversante de courage et d'audace initiée par son frère aîné – héros qui m'a beaucoup émue, même s'il disparaît bien trop tôt. On assiste avec admiration aux tout premiers exploits de Kee-Chung, puis à son véritable entraînement grâce à l'aide d'un professeur à la sagesse splendide.
L'écriture de l'auteur est fluide, élancée et aérienne, à l'image du coureur qui vole presque au-dessus du sol, puis se fait soudain plus rebelle, insoumise et têtue. Les chapitres sont courts, on se dit : « un dernier chapitre et puis j'arrête » et finalement on dévore les pages les unes après les autres et on ne lâche plus le livre.
Parce qu'on veut savoir. Parce que les personnages sont attachants, majestueux dans leur combat. Parce que cette histoire est aussi terrible qu'elle est lumineuse.
Ce roman m'a donné l'envie d'en apprendre plus sur Kee-Chung, d'apposer les traits d'un visage sur son prénom, de m'approcher encore plus près de sa finesse d'esprit et de sa force grave. Quelle beauté que cet entêtement pour son pays, ce refus de laisser le coréen Kee-Chung disparaître derrière l'athlète japonais Kitei Son. Quels dilemmes il a affrontés, quelles colères il a ravalées.
Pour mieux concevoir sa détresse, j'ai tenté d'imaginer ce que j'aurais ressenti si j'avais été un marathonien français pendant l'Occupation et que j'avais dû courir sous les couleurs du drapeau allemand. Cette pensée m'a été insupportable. J'ai compris ce qu'avait souffert Kee-Chung. Rejeté dans son identité. Falsifié. Déguisé. Un pays est bien plus qu'un état : c'est un étendard. Un peuple. C'est un berceau.
Et cet homme révolté, ce meneur, cet acharné magnifique, on le suivra jusqu'à la fin de sa vie, une vie stupéfiante qui ne se sera malheureusement pas allégée après les Jeux de 1936. Des épreuves et des victoires, il en verra d'autres…
C'est un très joli roman en hommage à la Corée, un exemple de persévérance et de combativité. Un beau roman pour devenir grand, pour rester intègre et battant, pour garder toujours en soi le courage de se dresser contre ceux qui tentent de nous asservir. Je ressors extrêmement touchée par la puissance, la pudeur et l'intensité qui emplissent ces pages. C'est un livre qui élève, qui grandit, qui encourage, qui endurcit. Un livre qui vous soulève, vous épaule et vous réveille. Quelques semaines avant les présidentielles, je crois que c'est une lecture parfaite !
Merci aux éditions Sarbacane et à Babelio pour cette superbe leçon de courage.
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1919, le Japon qui a annexé la Corée depuis quelques années entend conserver sa domination. Toutes révoltes sont sévèrement réprimées et la famille de Kee-Chung en fait les frais avec l'arrestation et l'envoi en camps du fils aîné, Hyo-dong, après qu'il se soit exprimé pour l'indépendance de son pays en public. Cet événement va tout changer pour Kee-Chung, lui qui n'a jamais été pressé, ni ne s'est jamais montré rapide se découvre une endurance à la course hors du commun. La volonté de libérer son frère, prisonnier à 50 km de chez eux, le pousse à s'entraîner à courir toujours plus loin, toujours plus longtemps. Un exploit au delà du marathon (un peu plus de 42 km), qui le motivera, pour des raisons patriotiques, à courir en tant qu'athlète pour remporter au nom de son peuple, l'épreuve du marathon des jeux olympiques de Berlin en 1936...

Un roman biographique absolument magnifique! L'histoire d'un enfant, d'un homme, d'un athlète, l'histoire d'un combat pour la vie, la liberté et l'honneur. Une belle leçon de vie et d'humanité que nous donne François-Guillaume LORRAIN. Il retrace le parcours de Kee-Chung depuis l'enfance et nous fait suivre ses performances et ses échecs, ses motivations et ses doutes, pour finir avec, au bout du chemin, une victoire pour toute une nation.

Encore un bijou chez Exprim' (j'en profite pour renouveler ma demande de carte de fidélité à l'éditeur!😜). C'est bien écrit, poétique et le personnage principal est admirablement bien construit. Sa force de caractère et son endurance le propulse parmi les plus grands et François-Guillaume LORRAIN lui rend aujourd'hui un très bel hommage. A lire!


Vous pouvez aussi retrouver toute l'actualité de mon blog sur ma page Facebook : https://www.facebook.com/eternelAdo
Lien : http://journalduneternelado...
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Avant de vous livrer mon avis sur ce livre, je tenais à remercier les éditions Sarbacane qui m'ont permis de découvrir cette sublime histoire. le garçon qui courait, c'est l'histoire de Sohn Kee-Chung, un jeune coréen qui vit dans la Corée colonisée par le Japon. Kee-Chung se découvre très tôt des talents de marathonien et va ainsi se servir de cette capacité pour faire reconnaitre son pays aux yeux du monde et ainsi donner la force nécessaire à son peuple pour faire face à l'envahisseur.

François-Guillaume Lorrain nous raconte ici une histoire vraie. En effet, Sohn Kee-Chung est un vrai marathonien coréen qui a participé et gagné les J.O. de 1936 à Berlin. Je ne connaissais pas du tout ce sportif et j'ai apprécié découvrir son histoire à travers ce roman. L'histoire de Kee-Chung nous est racontée de manière très touchante, grâce à la plume de François-Guillaume Lorrain qui arrive à nous faire ressentir une multitude d'émotions. Certains passages sont très émouvants et j'ai même eu la larme à l'oeil à certains moments.

Dans le garçon qui courait, tous les personnages sont forts. Ils n'ont pas des vies faciles mais, ils ne cessent jamais de croire en leur cause et font preuve de beaucoup de courage. Je me suis attachée à Kee-Chung, ce jeune garçon courageux qui est prêt à tout pour voir renaître son pays, la Corée. le destin de Hyo-Dong, le frère de notre héro m'a vraiment bouleversé. J'ai bien aimé Hee-Won, une jeune fille qui est prête à tout pour Kee-Chung et le soutiendra toute sa vie. Cette histoire m'a révoltée à certains moments à cause de l'injustice que subissent nos personnages et leurs conditions de vie m'ont parfois choqué. Malgré tout, ils essayent d'être positifs et de ne pas perdre espoir.

Ce livre m'a permis de découvrir l'histoire de la Corée que je ne connaissais pas et j'ai bien aimé découvrir cette partie de l'histoire très méconnue. Pour conclure, le garçon qui courait est une histoire très touchante qui m'a permis de découvrir un homme fort Sohn Kee-Chung ainsi que l'histoire tourmentée de son pays, la Corée.
Lien : http://twogirlsandbooks.blog..
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Lu dans le cadre d'un comité de lecture pour la jeunesse, j'ai trouvé la lecture très agréable et très instructive. Je connaissais peu de choses sur le conflit Japon/Corée et encore moins sur le marathonien Sohn Kee-Chung et comme je ne suis peut être pas la seule je vous mets ci-dessous un petit résumé du contexte.

Quelle force, quelle volonté de cet homme pauvre né au nord de la Corée du Nord actuelle, fils d'un marchand de fruits et de riz, initié à la course de fond afin d'éviter à son père les réprimandes des soldats japonais qui voulaient manger des melons et des pastèques.....

J'aime que l'on offre aux jeunes (et aux moins jeunes......) une découverte de faits historiques (mais oui) sous une forme distrayante, facile d'accès, et qui peuvent y voir un récit passionnant d'une vie hors du commun, d'un petit homme qui ne pensait pas devenir une icône de résistance pour tout un pays......
Lien : http://mumudanslebocage.cana..
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Un roman d'apprentissage et un roman mémoire pour évoquer la vie tumultueuse d'un champion coréen de course à pied. Sohn Kee-Chung qui a gagné le marathon olympique de 1936 à Berlin (il a rencontré Jesse Owens), suivant en cela un destin exceptionnel prédit par son professeur/entraîneur, mais ce qui a marqué l'histoire, c'est qu'il a été obligé de courir sous les couleurs japonaises, la Corée n'existant plus puisqu'elle était occupée par les japonais. Une occupation violente dont la famille de Kee-Chung souffrira terriblement et qui fera de lui un héros national pour tous les coréens en lutte pour leur liberté.
L'histoire en soi est passionnante et à ce titre, cet ouvrage mérite d'être proposé aux jeunes pour qu'ils découvrent cet extraordinaire destin. Mais l'écriture n'est pas enthousiasmante et je trouve que le roman cède à la facilité du biopic. De la naissance à la mort de Kee-Chung, on saura tout ce qui lui est arrivé, mais sans passion sans que cette histoire nous fasse vraiment vibrer faute de point de vue affirmé. J'ai aussi été parfois gêné par les dialogues trop littéraires qui ne faisait "pas vrais".
Cela reste une histoire forte à découvrir, à mettre en relation, pour les aficionados de la course à pied avec le roman d'E. L'air de : "le garçon qui courait plus vite que ses rêves".
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L'histoire d'un jeune coréen qui grandit sous le joug des japonais alors que son pays est annexé. L'histoire vraie d'un athlète qui remportera le marathon aux JO de Berlin en courant sous les couleurs du drapeau ennemi. Une belle lecture, une histoire touchante qui pointe la Persévérance et l'Espoir.
Lien : http://www.wonderbook-jeunes..
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