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Lu en 2017 (à la sortie du livre).
Une biographie romancée sur l'athlète coréen, Sohn Kee-chung, qui remporta la médaille d'or au marathon lors des Jeux olympiques de Berlin en 1936, sous la bannière du Japon. Ce récit nous parle, en plus du destin de ce sportif, d'un peuple coréen meurtri par l'occupation japonaise, la cruauté de la guerre, le déchirement d'une séparation du pays en deux.
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"La limite est fragile entre l'obstination et la folie" dit le champion au journaliste qui le rencontre sur ses vieux jours. Ce qui est vrai des athlètes qui défient les records le serait-il aussi des politiques qui dressent les frontières ?
Au sortir de la guerre, l'envahisseur nippon et le traité de Versailles privent le jeune Kee-Chung de sa nationalité et font de son grand-frère un des nombreux martyrs de la Corée. À l'aune du courage de son frère, Kee-Chung découvre sa propre endurance et, aussi, sa résistance.
Ce roman est un hymne aux souvenirs et au pays de son enfance. L'hymne que Kee-Chung n'a pas entendu en août 1936, champion olympique sous le nom de Kiteï Son et le drapeau japonais. Il dit un destin hors du commun, une vie où la légende épouse le conte sur 44 chapîtres rythmés comme les km d'un marathon victorieux. Intense et profond. Simple et émouvant.
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"Le garçon qui courrait" c'est Kee-Chung, un marathonien de légende. Si son histoire est moins connue que celle de Jesse Owens, elle est tout aussi signifiante.
Sacrés lors des mêmes JO organisés dans l'Allemagne nazie où ils ont fait mentir la doctrine raciste en pulvérisant les records de leurs disciplines, tous deux ont hésité à y participer et ont peiné à faire reconnaître leur mérite.

François-Guillaume Lorrain s'attache ici à raconter le parcours du jeune coréen, né deux ans après la prise de pouvoir du Japon dans son pays. Il décrit le quotidien des vaincus, les brimades et les difficultés (dans la limite d'un livre jeunesse, certaines étant simplement évoquées voire sous entendues).
Il se sert de ce contexte pour expliquer la force de caractère peu commune de son héros, mais aussi ses doutes qui l'assaillent lors de ses collaborations forcées avec les japonais.

Nous nous interrogeons toujours sur ce qui pousse un sportif à réaliser un exploit, et nous avons beaucoup aimé la proposition de cheminement mental lors du fameux marathon de 1936.
Mon loulou étant passionné par cette période historique, nous avons aussi apprécié que ce roman oriente notre regard vers l'histoire coréenne, qui nous est moins familière, à travers ce portrait d'un magnifique sportif.
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Ce roman retrace la vie de Sohn Kee-Chung, un marathonien coréen, de son enfance (moment ou il s'est rendu compte de sa prédisposition pour la course) à sa mort et même au-delà. 
Tout au long du roman on se révolte avec Sohn Kee-Chung contre l'occupant japonais, on souffre également avec lui lors de ces différentes préparations aux marathons et lors de ses défaites, mais on éprouve aussi avec lui l'amour et la joie de la victoire, notamment lors des JO de Berlin en 1936.
Le texte se poursuit sur sa lutte pour se faire reconnaître en tant que coréen, car si le CIO a rétabli en 2011, son nom coréen, il est encore considéré comme étant de nationalité japonaise sur les palmarès.
Un texte qui peut commencer à faire réfléchir les plus jeunes sur l'histoire de notre monde, et notamment les dégâts du colonialisme, tout en nous faisant connaître un sportif hors norme, peu connu aujourd'hui.
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Watel Quentin
Le garçon qui courait
De François-Guillaume Lorrain

Il se nomme Kee-Chung, un jeune Coréen qui vit sous l'emprise du peuple Japonais, lui, sa famille et tout leur peuple est humilier à longueur de journée. Mais cela doit cesser alors le jeune Kee-Chung et son frère qui sont très complice élaboreront un plan de rébellion face a l'occupant de leur cher nation. Son frère se verra être capturer par les Japonais et emprisonner dans un camp dont il ne reviendra sûrement pas. Ce triste événement va pousser Kee-Chung à s'entrainer d'avantage, pour un jour, pouvoir aller voir son frère. Ce plan ramena a la première course de Kee-Chung, ou on découvre son talent qui l'emmènera jusqu'au jeux Olympiques de Berlin en 1936. Nous allons suivre son histoire du début jusqu'à la fin. Cette histoire est riche en rebondissements et en émotions.

Mon avis : Je recommande ce livre qui est très entrainant et attachant de par son coté historique et de par son coté sportif. Il est plutôt facile a lire et accessible a tout le monde. N'étant pas super fan de lecture j'ai quand même beaucoup aimés le découvrir !
le récit est bien construit et est très émouvant. J'ai adoré reprendre sa lecture chaque soir. Si vous aimez les livres qui sont tirés d'une histoire vraie combinés avec le sport, alors ce livre est fait pour vous !!!
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« le garçon qui courrait » est un roman biographique écrit par François-Guillaume Lorrain. Il narre de façon romancée l'histoire d'une jeune athlète coréen, Kiteï Son. Je l'ai lu car il fait partie de la sélection « prix ados » dans mon collège. J'ai toujours eu une certaine interrogation sur l'histoire Coréenne alors quand j'ai vu le sujet, je me suis lancé !

Et je ne regrette pas ! C'est histoire est incroyable. On y découvre l'histoire de la Corée, d'abord sous la domination japonaise puis victime du conflit américano-russe. On vit cette histoire de l'intérieur, au sein même des émotions de ce jeune garçon. le tout est très bien écrit et très visuel, ce qui participe à l'immersion. On y découvre des horreurs qu'on a pas l'habitude d'aborder en France : les camps d'enfermement japonais, la maltraitance des coréens…

A cela s'ajoute l'histoire des jeux olympiques, notamment ceux de Berlin. Un véritable symbole se joue ici sans même que j'ai ai connaissance. Je n'ai pu m'empêcher, en fin de lecture, à aller voir les documents d'archive, vidéo… liés à cette histoire.

Enfin, le coté romancé, dont on ne sait pas ce qui vrai ou faux, est très habile. On se prend d'une compassion forte pour les différents personnages, Kee-Chung en tête !

Bref un excellent roman à mettre en toutes les mains !
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Résumé
Ce livre raconte l'histoire d'un petit garçon qui vit en Corée qui est envahie par les japonais. Alors le grand-frère du jeune homme décide de se révolter avec les camarades de son école. Les japonais n'ont pas apprécié,ils décident de les arrêter,les frères arrivent à s'échapper mais un japonais les poursuit,Kee-chung le petit frère court beaucoup plus vite ce qui impressionne son grand-frère Hyo-dong. Ils arrivent à semer le japonais alors ils rentrent chez eux. Un jour on tape à la porte,des gardes étaient là pour arrêter Hyo-dong à cause de la manifestation. Ils l'emmènent dans un camp loin de chez lui mais Kee-chung va tout faire pour récupérer son grand-frère,va-t-il y arriver?
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Avis
Ce livre m'a plu car il est inspiré d'une histoire vraie. On apprend notamment des choses sur L Histoire et le régime politique de la Corée du nord. On se rend compte de la vie difficile de la population de ce pays. Malgré tout c'est un livre avec beaucoup d'émotion donc on ne s'ennuie pas.
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Tout le monde connaît mon mauvais esprit. Je n'ai pas pu m'empêcher d'ironiser en évoquant le garçon qui courait, roman qui m'avait été vivement conseillé, et dont la plupart des critiques sont élogieuses.

« Il était une fois, loin d'ici, très loin du côté du soleil levant, un gentil peuple dont le pays avait été envahi puis annexé par un méchant peuple voisin. Les Gentils (aucune connotation religieuse dans le nom de « Gentil », que j'utilise juste par opposition à « Méchant ».), les Gentils, donc, vivaient dans la misère et dans la crainte, car les Méchants, non contents de les asservir économiquement, faisaient régner un climat de terreur, réprimant impitoyablement toute velléité de rébellion : emprisonnement, déportation, torture, exécution sommaire…

Dans ce contexte terrifiant, des circonstances amenèrent un jeune Gentil nommé Kee-chung à prendre conscience de ses qualités exceptionnelles de coureur à pied. Coaché dans un premier temps par un Gentil professeur de sport, il fut ensuite remarqué par les autorités sportives occupantes, qui encouragèrent son perfectionnement d'athlète de haut niveau, dans l'idée d'en faire un champion à la gloire de leur nation de Méchants. Ils lui imposèrent d'abandonner son nom de Kee-chong, au profit d'un patronyme à consonance Méchante... »

Vous trouvez ma raillerie déplacée ? Je précise qu'elle ne porte que sur la tonalité du récit – et j'y reviendrai ! –, car le fond de l'histoire est authentique et ne prête pas à sourire.

En 1910, la Corée avait été envahie par l'Empire du Japon, qui s'était efforcé de l'effacer complètement en tant que nation. En ces temps-là, les Japonais avaient pris l'habitude de considérer leurs voisins comme des peuples de sous-hommes, juste bons à leur servir d'esclaves. Ils se comportèrent de façon infecte avec les Coréens, puis avec les Chinois, auxquels ils déclarèrent la guerre dans les années trente. C'est en toute logique qu'ils se trouvèrent des affinités avec les Nazis, lorsque la seconde guerre mondiale se profila.

Kee-chong, le garçon qui courait, a réellement existé. Affublé d'un patronyme japonisant, il fut, en 1936, vainqueur du marathon des Jeux Olympiques de Berlin, sous les couleurs du Japon. Autant les quatre médailles d'or de Jesse Owens constituèrent un camouflet pour Hitler, l'amenant même à quitter son siège dans la tribune, autant celle de Kee-chong en fit malgré lui un héros national japonais. Aujourd'hui, son vrai nom a été rétabli sur les tablettes du palmarès olympique, mais le Japon reste officiellement détenteur du titre, en dépit des efforts répétés de l'actuelle Corée du Sud pour obtenir le rétablissement de la vérité.

Après sa victoire, bien qu'étroitement surveillé par la police secrète japonaise, Kee-chong avait réussi à entrer en contact avec la résistance clandestine coréenne. Après la guerre et l'anéantissement de l'Empire du Japon, il est devenu le symbole de la résistance, du courage et de la persévérance des Coréens.

Revenons à la forme du récit. Peut-être l'auteur s'est-il heurté à la difficulté d'écrire un ouvrage de deux cents pages sur cette histoire. Sinon, pourquoi lui avoir donner la tonalité d'un conte pour enfants ? En lisant le garçon qui courait, j'ai eu l'impression de voir défiler les images d'un manga, ou plutôt d'un manhwa, car c'est ainsi qu'en Corée, l'on nomme les dessins animés de la tradition extrême-orientale.

Quelques passages émouvants dans ce livre sympathique, où la syntaxe est parfaite et le vocabulaire accessible à tous. La poésie ?... Ce n'est pas parce que le style est enfantin qu'il est poétique. N'est-pas Saint-Exupéry qui veut. Et lui-même n'a d'ailleurs pas écrit que le petit Prince.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Le sport a marqué l'Histoire mondiale. Difficile de ne pas penser à la Coupe du monde de rugby en Afrique du Sud en 1995 ou encore aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936. le roman François-Guillaume Lorrain se penche sur un des participants de ces JO et nous prouve encore cela en se penchant sur l'histoire du coureur coréen Son Ki-chong.

Kee-Chung est un jeune Coréen qui voit son pays ployer de plus en plus sous le joug japonais. le jeune garçon grandit en mettant sa fierté et son patriotisme de côté pour pouvoir aider sa famille à survivre. Il est le dernier enfant capable d'aider ses parents après la disparition brutale de son grand frère, emmener par les Japonais on ne sait où. le jeune garçon se découvre rapidement un talent pour la course, talent que les Japonais sauront également percevoir. Alors renommé Kiteï, le jeune Kee-Chung, se voit obligé de participer aux Jeux Olympique de Berlin avec le drapeau japonais sur le dos.

Le garçon qui courait est un roman passionnant. On découvre un enfant et ensuite un homme, rempli de courage et de détermination. Il fera ce qu'il peut pour aider son pays à retrouver une fierté, pas facile quand notre famille est menacée. L'histoire de la Corée est très complexe (elle l'est toujours d'ailleurs) et on apprend énormément de choses en lisant ce roman. A lire, quel que soit notre âge !
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Dés la première partie du livre, on s'attache beaucoup à Kee-Chung, jeune coréen qui n'a qu'un objectif, aider sa famille, malgré des conditions de vie difficiles et l'oppression des japonais.
Kee-Chung à un talent : la course. Il va donc l'employer au mieux pour atteindre ses objectifs. D'abord sauver son frère, puis gagner les jeux olympiques de Berlin en 1936 pour sauver son pays ou en tout cas, rappeler au monde qu'il existe.
On suit donc son évolution physique et mentale. Avec les choix et les désillusions qu'il a pu vivre. On est projeté dans son monde, si différent de ce qu'on peut connaitre. On traverse l'histoire sous un autre angle.
Je ne peux que recommander ce roman. Il m'a permis de découvrir une partie de l'histoire que je ne connaissais pas ou que j'avais oublié. La Corée annexée par le Japon, un peuple entier effacé, oublié. Les JO avant la seconde guerre mondiale et toute sa propagande. Mais aussi l'importance de ne rien lâcher, de garder espoir, de se battre.
J'ai cependant été un peu moins absorbée par la toute dernière partie du livre, j'avais envie que ça se termine plus vite, un peu essoufflée peut-être, mais rien de grave, vous pouvez courir vers cette lecture !
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