… la drogue, l’alcool, la religion… Tous sont des refuges que nous utilisons à un moment de notre vie. De manière consciente ou inconsciente, nous sommes les bâtisseurs de ce qui nous aide à traverser les épreuves de notre existence.
Les ruptures se nourrissent du temps et du silence. Elles dévorent nos remords et les digèrent jusqu’à les rendre inaudibles.
La folie se pare bien souvent d'un voile de normalité.
Que devient un cauchemar quand vous le videz de son potentiel effrayant ? Un rêve, tout simplement.
Certaines civilisations affirmaient que lorsqu'un ancêtre mourait, ses descendants perdaient une partie d'eux-mêmes. Pas seulement d'un point de vue généalogique ou mémoriel, mais également physique. Que les atomes provenant de nos parents et présents dans notre constitution cessaient de vivre à leur tour et que cela entraînait une tristesse organique. Elles prétendaient que c'était là la raison de la fatigue ressentie lors d'un deuil.
Un refuge : une mémoire parallèle qui se substitue à la réalité afin que la victime cesse de souffrir, une illusion projetée par le cerveau pour que son propriétaire survive.
Rien à foutre, il n'y a que nous, il n'y a jamais eu que nous... Allez-y, inspecteur, ramenez les enfants...
Vous savez, la guerre, elle ne vous quitte jamais. Elle est toujours là, indiqua-t-il en pointant sa tempe droite de son index. (...) Elle dort avec moi chaque nuit. Il n'y a pas plus fidèle compagne que la guerre. Quand vous la rencontrez c'est pour la vie...
Danser avec le diable, personne n'en a envie, mais chacun durant son existence a droit à son tour de piste...
Ignorent-ils qu'il n'y a pas plus fidèle compagne que la guerre ? Que quand vous la rencontrez, c'est pour la vie ?