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sur 3950 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai lu ce livre d'une seule traite, ce matin. Réveillée à 8h00, je l'ai terminé à 9h20 - presque assommée par cette lecture. J'avais lu deux ou trois critiques du livre, et j'avais très envie de le découvrir. Alors quand une collègue s'est proposé de me le prêter, j'étais ravie. Mais j'ignorais que cette lecture serait aussi violente.

Edouard Louis a 21 ans - Eddy Bellegueule, c'est lui. Enfin, c'était lui - parce qu'un jour, il lui a dit définitivement adieu. Un nom pareil ça ne s'invente pas, et pourtant c'est celui qu'il a réellement porté, jusqu'à ce qu'à 17 ans, il quitte son village, sa famille, les gens du village pour la grande ville, Amiens. Il m'est difficile d'écrire "une critique" sur ce livre autobiographique.

(suite sur le blog)
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Un portrait cinglant du milieu ouvrier et d'une classe sociale défavorisée dans le Nord... Ce roman touche à plusieurs sujets de société, tous sensibles, émanant ensemble d'un unique élément qui en serait la cause, la pauvreté, la misère. Homophobie, éducation, racisme, misère intellectuelle, autant de sujets qui, mieux qu'un documentaire, mieux qu'un film, renvoient le lecteur à sa propre situation et lui assène en même temps une sacrée claque. Et quand d'autres diront "naïveté, angélisme, oui-oui", certes ils n'auront pas complètement tort, mais quand même, un peu de concret sur un monde si proche et pourtant si lointain ne peut que faire du bien aux idées et beaux discours. Et finalement, comment dissocier de ces mots la fiction de la réalité ? L'auteur aura été assez subtil pour laisser le doute... sur la triste enfance d'Eddy Bellegueule.
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Roman qui nous suit longtemps.
On a de la peine à croire que ce monde existe encore au 21eme siècle.
Quel courage d avoir réussi à mettre des mots sur un tel passé!
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J'ai lu qui a tué mon père et en finir avec eddy bellegueule dans la même foulée. Bien que l'expérience de l'auteur soit intéressante et presque typique de jeunes homos ou juste "différents" dans un environnement et milieu social comme le sien, je me suis vite trouvé perplexe et presque agacé par son écriture. J'ai trouvé son style lisse et scolaire presque. Ce roman est écrit comme on recite une leçon
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C'est l'histoire d'un jeune homme, voué à l'indifférence de son milieu familial, de sa réticence envers la reconnaissance de sa sexualité et enfin de la violence sociale que subira le jeune protagoniste durant son enfance. J'ai été lors de la lecture, dans une certaine gérance pour certaines scènes, de la pitié à l'égard de sa situation, de la peur puis du bonheur. Bref, toute une multitude de ressentis auxquels le livre nous offre.
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Mouais. Malgré des qualités littéraires indéniables, la caricature des différents milieux sociaux dépeints par l'auteur affaiblit le propos du livre: les prolos gros beauf incapables de s'exprimer correctement, les bourgeois ouverts et accueillants (sic), la délivrance apportée par l'arrivée à "la ville", bref, un peu plus de nuances, et très certainement d'objectivité, n'aurait que renforcer la portée de ce livre.
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Cela pourrait être l'enfer d'un certain milieu

Je dirais que c'est la vie dans la campagne, un jeune un peu perdu dans une famille qui donne envie d'être orphelin...sauf quand on sait comme les orphelinats peuvent être inhumains

C'est la vie enfin la survie d'un jeune...qui s'en sort en déjouant le mauvais sort avec une plume acerbe, lucide et cynique. écrire ou mourir?
Mais il y a pire….en deça du terrible on trouve encore les mots (Cioran)
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Après bien des polémiques, montées en graine par une presse exsangue en recherche de "premiers rôles" à sacrifier, ici on parle bien de rôle dans la mesure où l'auteur assume un rôle, basant ce récit romancé sur une trame biographique, il assume le rôle, premier, de victime, passeur, témoin et juge. Les affaires liant ce "premier rôle" à la scène intellectuelle française, ont depuis la parution du roman, connues de multiples rebondissements, thèse, antithèse, démis, replacé, déplacé, violé, et finalement scénariste consentant d'un film plaçant encore sous un autre niveau de dévoilement narratif, cette enfance et cette éducation française. et depuis il ya eu les gilets jaunes. Donc, il faut, si vous le voulez, lire ce livre. L'homosexualité, comme choix de vie social, car cela reste un fantasme débridé d'une sexualité sans responsabilité, n'est pas acceptée encore par toutes les couches de la société, à de nombreux niveaux, qu'ils soient privilégiés, éduqués, ou ordinaire, modestes, pauvres ou déclassés, un jeune homme ou une jeune femme n'est pas libre de sa vie, il doit revendiquer son indépendance. ce livre en est une expression.
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La lecture d'En finir avec Eddy Bellegueule ne laisse pas indifférent. D'abord par la violence avec laquelle Édouard Louis raconte les agressions et les insultes homophobes dont il a été victime durant toute son enfance. Il n'épargne rien au lecteur, tout comme ses prétendus amis (il écrit toujours le mot ami en italique pour bien insister sur ce point), et même sa famille, n'épargnaient rien au garçon qu'il était. Puis par la description sèche d'un milieu ouvrier dont on ne parle pas quotidiennement dans la littérature contemporaine.

On a le sentiment qu'Édouard Louis s'adresse à des élites pour leur montrer l'existence de ce lumpenprolétariat, ces déclassés qui ne se rendent pas compte de la violence symbolique qu'ils exercent parfois envers leurs semblables dont ils n'acceptent pas la différence, et qui ne peuvent pas s'imaginer s'extraire de leur milieu. Tout comme le petit Eddy, qui va mettre longtemps avant de se faire nommer Édouard. Car En finir avec Eddy Bellegueule, c'est un regard rétrospectif sur une enfance que l'auteur vient tout juste de quitter. On s'étonne de cette constante ambivalence de ce jeune homme tiraillé entre son milieu d'origine et celui qu'il a intégré.

Car Édouard Louis se définit comme un transfuge de classe, se revendiquant de Pierre Bourdieu, et on a l'impression en lisant En finir avec Eddy Bellegueule qu'il a honte à la fois de son milieu d'origine et de sa trajectoire personnelle, comme si au fond de lui persistait le sentiment de sa propre trahison. L'écriture balance sans cesse entre une préciosité parfois maladroite lorsqu'il analyse ses mésaventures et une rudesse lorsqu'il cite, dans des verbatim aux accents sociologiques assez lourds, les propos des membres de sa famille. Ce qui rend le récit, présenté comme un roman, parfois indigeste malgré la force incontestable de son propos.
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Un livre étrange et dérangeant.Après le battage médiatique et les diverses interviews de l'auteur ainsi que son deuxième livre ( dans la même veine) je m'interroge sur Eddy euh Edouard. C'est "sa" vérité, celle qu'il présente, ce qu'il a ressenti mais....
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