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Lors de la dernière masse critique, Babelio et les Éditions Rue de Sèvres, m'ont permis de découvrir à travers une adaptation d'une nouvelle fantastique, l'univers de H.P. Lovecraft.

Un auteur que je désirais aborder, voici chose faire. Car en lisant cette BD je me suis procurée la nouvelle de Lovecraft, pour pouvoir en faire le parallèle.

La narration de la nouvelle de Lovecraft est insérée dans les fenêtres, et les dialogues des personnages sont mises à part. On y découvre le personnage de Meredith qui n'existe par dans l'oeuvre originale ainsi qu'une fin différente de celle écrite de Lovecraft. En lisant la BD je me posais beaucoup de questions dont j'ai plus ou moins trouvé la réponse dans la nouvelle.

Mon avis est partagé entre le fait que je ne sois pas très attirée par une lecture aussi angoissante comme sait si bien nous imprégner Lovecraft, lirais-je d'autres oeuvres de lui, ça pour l'instant je ne saurais le dire.
La BD en elle-même est très plaisante à feuilleter et à lire, car les très belles planches d'esquisses crayonnées en noir et blanc qui nous transportent dans le cauchemar de notre héros sont très attrayantes et mettent au point un visu sur mon imagination qui partait dans tous les sens lors de la lecture de l'oeuvre originale.
J'ai préféré la fin de la nouvelle plutôt que la BD, car elle réussit à porter un côté plus rationnel dans mon esprit que la BD qui laisse planer le doute sur la nature fantastique de l'oeuvre.
Le déroulement du dessin retranscrit bien le parallèle entre la paranoïa puis la peur de Walter Gilman, on les voit monter en puissance à travers les dessins et la transformation physique et hallucinée du héros est bien mise en avant.
Aimé, pas aimé, je ne saurais le dire. le côté cauchemardesque et fantastique fait partie du monde de H.P. Lovecraft, et je suis sûre que Mathieu Sapin et Patrick Pion, ont bien su le retranscrire, on ne peut que les en féliciter.
Le problème, c'est plutôt moi, qui ne suis pas une lectrice pour ce style de lectures., j'ai essayé et j'en suis très contente. Car il est toujours bon d'aller à la découverte de ce que l'on ne connaît pas.
Je mettrai 4 étoiles, car le travail des dessinateurs est vraiment très bon.

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J'ai toujours aimé Lovecraft et son univers gothique halluciné peuplé de Dieux ancestraux vivants, de démons et de merveilles, de sorcières et de nécromanciens ayant vendu leur âme au Nécronomicon.
C'est pourquoi lors du dernier Masse Critique j'ai coché sans hésiter ce livre. - J'en profite pour remercier Babelio et les Editions de Sèvres pour leur envoi.
Ce fût une très plaisante lecture, quoiqu'un peu courte, que cette reprise illustrée de la nouvelle de H.P. Lovecraft "Les rêves dans la maison de la sorcière."
Le dessin réaliste et "old school" de Patrick Pion sert impeccablement le scénario de Mathieu Sapin, qui reste en tout point fidèle à l'original. Tous les afficionados du maitre de l'indicible connaissent cette nouvelle : un jeune étudiant vient s'installer dans la chambre où une sorcière aurait habité. Elle y aurait découvert les secrets des voyages espace-temps multidimensionnels, et lié un pacte avec des forces supérieures... le jeune homme est petit à petit hanté par des rêves de plus en plus terribles pendant que les rats grignotent les murs...
Un bon moment donc, passé au coeur de cette sombre et tourmentée nouvelle, mais trop bref. Ce genre de littérature illustrée mériterait d'être au moins augmentée de deux ou trois autres histoires du même acabit pour ne pas nous laisser frustrés.
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Dans ma jeunesse, j'eus été un adepte du grand et mythique jeu de rôle «L'appel de Cthulhu». C'est d'ailleurs par ce biais que j'en suis venu à découvrir l'univers fantastique-horreur de ce maître de la littérature Howard Phillips Lovecraft. Autant dire que j'en ai épluché de ses ouvrages, et j'ai eu beaucoup de frissons… Mais certainement pas encore assez car je découvre par bonheur cette nouvelle au travers de cette BD.
Beaucoup de BD ont été adaptés de son univers. On peut noter par exemple « Cthulu » et « Les mythes de Cthulu » d'A.Breccia, « l'Affaire Charles Dexter Ward » de Culbard, « les cauchemars de Lovecraft » d'H.Lalia etc… , ou bien même dans l'humour « Cthulhu, ça tangue » de Gobelin's la BD.
Me voilà donc bien ravi en abordant cette BD.

Le dessin, les effets, les couleurs, la mise en scène :

Le dessin de Patrick Pion est dans un style réaliste contemporain au trait particulièrement vif, anguleux, saccadé et hachuré mais tout de même avec beaucoup de finesse et de détails.
L'univers est comme on s'y attend, sombre et inquiétant avec des couleurs contrastées mais dans une palette qui se veut plutôt terne, sans éclats.
Chaque page a sa dominante de couleur froide mais il arrive par moment d'avoir quelques éclats de chaleur vite dissipés, ou de couleur tranchante pour instaurer la peur (rouge vifs des yeux d'un rat par exemple…).
Le jeu des ombres est magistral pour cette BD. Les aplats de noirs, les nombreuses hachures et crayonnés rendent bien cette ambiance pesante et suffocante des romans de HP Lovecraft.
Les univers parallèles (rêves) sont très distincts au cours du récit en passant de planches colorisées à des planches somptueuses en noir et blanc.
Les détails architecturaux sont magnifiquement précis et limite angoissant.
Le talent graphique de P. Pion est indéniable.
Les mises en scène sont bien menées, les artifices cinématographiques sont juste comme il le faut, cependant il reste parfois quelques petits défauts (comme des proportions dans les perspectives…).

Le scenario, le découpage :

Cette oeuvre est donc basée sur une nouvelle de Howard Philips Lovecraft, écrivain maître dans l'art du suspense horrifique. Mathieu Sapin a réussi à l'adaptée avec un certain brio et surtout différemment d'autres excellentes adaptations de romans ou nouvelles de HP. Lovecraft en BD, citées précédemment.
L'ambiance et le décor sont instaurés sans attendre : une chambre maudite et un brillant étudiant trop curieux et porté sur l'étrange… le reste n'est pratiquement qu'un long jeu narratif lancinant, surprenant et efficace, pour bien cibler l'isolement et la solitude de la « victime », avec une montée en suspense bien travaillée.
Le découpage laisse beaucoup de place au dessin. Les cases sont grandes, beaucoup de pleines pages (pour les mondes parallèles), et le reste est souvent en style « gaufrier » ordonné de six vignettes. Il existe quelques variantes intéressantes de longues bandes verticales…
Le petit point négatif, selon moi est la typologie employée dans les bulles de narration façon manuscrite, nous obligeant à rester attentif et concentré… Les « pavés » de narrations peuvent en rebuter aussi quelques-uns qui chercheraient du dialogue… mais dans ce cas, il ne faut pas en venir aux mondes de Lovecraft

Dans l'ensemble, l'adaptation de ce récit est convaincant, proche du monde sombre que l'on peut s'imaginer en lisant les livres de HP. Lovecraft. le suspense et cette impression de présence continuelle de noirceur sont bien rendus…
Bref un beau travail pour un duo qui, apriori loin de leur registre d'usage, n'était donc pas habitué à ce genre d'exercice.
Lien : http://www.7bd.fr/2016/08/le..
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L'adaptation de la maison de la sorcière est parue en juin 2016. Patrick Pion signe les dessins et Mathieu Sapin le scenario. L'adaptation tout en étant assez fidèle apporte quelques changements. L'histoire est transposée à notre époque mais toujours dans la ville d'Arkham. le rythme de l'histoire reste le même que dans la nouvelle, Walter Gilman ayant juste une vie sociale un peu plus développée. L'adaptation à notre époque ne change pas beaucoup la nouvelle, on y retrouve la même ambiance oppressante et angoissante. Les dessins sont très bons et retranscrivent bien l'intensité des cauchemars du personnage principal. La fin est différente de celle de la nouvelle mais elle apporte une vision alternative moins horrifique. Cela reste tout de même une lecture stressante tout à fait dans l'esprit de Lovecraft.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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En Résumé : J'ai passé un bon moment de lecture avec cette bande dessinée qui propose de revisiter et mettre en image une nouvelle de Lovecraft. Les auteurs ont vraiment réussi à garder l'intérêt de la nouvelle, ainsi que son ambiance, ce qui fait que, malgré peut-être un démarrage un chouïa lent, je me suis retrouvé facilement emporté par le récit. L'intrigue joue ainsi habilement entre réalité et folie pour mieux surprendre le lecteur. L'ambiance est bien retranscrite que ce soit dans son côté angoissant, oppressant, qui gagne en ampleur au fil des pages pour offrir ainsi un final tendu et percutant. L'univers ne manque pas non plus d'attrait et reste accessible même si on ne connaît pas Lovecraft. L'ensemble est ainsi très bien porté par un graphisme qui, certes aux premiers abords peut paraître classique, mais finalement colle parfaitement à l'histoire et offre quelques bonnes idées comme la différence entre rêve et réalité. le personnage principal se révèle intéressant à suivre dans la gestion de cette folie, mais j'ai trouvé que les personnages secondaires manquaient un peu de profondeur. Un point qui peut se révéler dérangeant vient de la narration qui est parfois très dense, ce qui peut surprendre dans une BD et rend parfois la lecture des dialogues un peu hachée, mais rien de non plus trop dérangeant. Au final un album que j'ai trouvé réussi et efficace.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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"Seule ma propension récente à sombrer dans une stupeur abasourdie m'empêcha de hurler."

Adaptation de la nouvelle de H.P. Lovecraft.

Mon avis :

Bonjour je m'appelle Mélie (May Lee sur le blog), j'ai 34 ans et je n'ai jamais lu H.P. Lovecraft (pas taper). Il aura fallu qu'en quelques jours Gaëlle (auteur de l'excellent Soul of London) propose un jeu sur son livre (il fallait trouver une référence à l'auteur) et que la Rue de Sèvres me propose de découvrir cette adaptation graphique de la nouvelle "Les rêves dans la maison de la sorcière" pour que je connaisse à mon tour l'euphorie et l'engouement devant tant d'excellence !

Oui oui je peux déjà vous le dire c'est un coup de coeur et waouh quelle révélation ! Mais parlons d'abord des graphismes... superbes bien-sûr mais pas que... je les ai trouvé tellement en symbiose avec le texte, fascinants, harmonieux, parfaits. Que dire aussi de la distinction entre les rêves et la réalité, le dessinateur a eu le génie d'intégrer des croquis en noir et blanc, sortes d'esquisses pour illustrer le contexte onirique.

Quant au texte, mais quelle merveille, pourquoi ne m'a t'on pas dit avant que cet auteur était un tel virtuose des mots, il parle de faits scientifiques tout en versant dans le fantastique avec aisance et singularité. Il a cette faculté, que peu possèdent, de nous transporter dans une autre dimension avec une simple phrase.

Je serai absolument heureuse de découvrir d'autres adaptations d'Howard-Philippe Lovecraft sous ce format avec les mêmes auteurs évidemment.

5/5

Date de parution : 8 juin 2016
Lien : http://the-love-book.eklablo..
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Une histoire angoissante qui m'a rappelé le Horla. Les dessins sont beaux et la police d'écriture agréable. Fantastique et horreur se mêlent pour nous entraîner dans de monstrueux cauchemars.
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Adaptation d'une nouvelle de Lovecraft. Walter est un jeune étudiant en mathématiques qui s'intéresse au lien qu'il peut exister entre les mathématiques et les légendes fantastiques sur la magie ancienne. Ses recherches l'ont amené à louer une chambre de bonne ayant appartenu à Keziah Mason, une femme accusée de sorcellerie deux siècles plus tôt.Cette femme avait expliqué avoir découvert un passage vers la quatrième dimension. Petit à petit, Walter se met à avoir des visions, entendre des bruits, faire des cauchemar et même être pris de fièvre. Jusqu'au jour où un bébé disparaît et Walter pense être lié à cet enlèvement. La BD est bien malheureusement je n'ai pas eu peur alors que je suis très facilement impressionnable, la montée en tension que j'espérais ne s'est pas produite. du coup, pour une adaptation de Lovecraft qui est le maître de l'horreur, c'est un peu dommage !
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Mon avis :

Ce qu'on remarque de suite dans cette BD, c'est la qualité de l'album. La couverture faite de noir et de bleu est magnifique ! Et le dessin représente bien l'atmosphère du récit.

Vous aurez compris que je suis tombée sous le charme des dessins, ce qui pour une bande-dessinée est un bon point !

Pour ce qui est de l'histoire, cela fait conte moderne pour adulte. J'ai bien aimé ce récit, cette plongée dans les abysses de cet étudiant.

Je ne connaissais pas les oeuvres fantastiques de Howard Phillips Lovecraft. Cette BD est une bonne entrée en matière.

Pour ce qui est des deux autres auteurs et illustrateurs, je chercherai leurs oeuvres car leur travail est superbe !
Lien : http://the-love-book.eklablo..
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Walter est un jeune étudiant en mathématique. Il se donne à fond dans ses études. En plus il s'intéresse au procès de Keziah Mason : existerait-il un lien entre les maths et les légendes fantastiques de la magie ancienne. Il travaille tellement qui commence à avoir de la fièvre… une fièvre cérébrale… mais est-ce le cas ? Délire-t-il ou est-ce vrai ? Où est la limite ?

Mathieu Sapin et Patrick Pion nous propose une adaptation de la nouvelle de Lovecraft. Ils ont fait un bon travail : j'y ai retrouvé l'ambiance pesante et malsaine de l'univers de Lovecraft. Les dessins sont sombres, travaillés. Les expressions des personnages sont justes et rajoutent à alourdir l'atmosphère. le personnage principal est lui-même dépassé, perdu… J'ai fait des poses dans la lecture. Parce que on est tenté de se dire : « et si cette théorie était vrai… ».

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