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sur 1219 notes

« Les Sels essentiels des Animaux se peuvent préparer et conserver de telle façon qu'un Homme ingénieux puisse posséder toute une Arche de Noé dans son Cabinet, et faire surgir, à son gré, la belle Forme d'un Animal à partir de ses cendres ; et par telle méthode, appliquée aux Sels essentiels de l'humaine Poussière, un Philosophe peut, sans nulle Nécromancie criminelle, susciter la Forme d'un de ces Ancêtres défunts à partir de la Poussière en quoi son Corps a été incinéré » . BORELLUS

Ce récit fantastique constitué de cinq chapitres est à lire comme une enquête tragique qui s'ouvre sur un prologue (et sur la citation ci-dessus), exposant les principaux indices du roman.
Mais ce premier chapitre intitulé « Résultat et prologue » retrace aussi aux lecteurs l'après dénouement de cette sombre histoire. Ainsi, cet ouvrage offre un récit cadre dans une construction analeptique qui laisse la parole à un narrateur omniscient, occupant la place d'un témoin direct qui considère le lecteur comme l'un des siens, enquêteur à son tour ou confident d'une histoire bouleversante mêlant les temporalités, passées et présentes. Aussi, cette oeuvre comporte deux grands mouvements qui (on le comprend à la lecture du dernier chapitre) font écho à la forme ascendante et descendante d'un rituel oral mystique : l'une créatrice des pires horreurs, l'autre annulant la première ou permettant un apaisement. L'auteur a donc choisi de laisser aller son personnage, Charles, à la rencontre de son ancêtre, Joseph, jusqu'au noeud de l'action qui enclenche l'irrémédiable chute inhérente à un destin, non pas souhaité par les Dieux mais recherché par des Hommes dont l'avidité de savoir et de pouvoir est démesurée : « Je vous le dis encore une fois : n'évoquez Aucun Esprit que vous ne puissiez dominer ; j'entends Aucun Esprit qui, à son Tour, puisse évoquer quelque chose contre vous, par quoi vos Stratagèmes les plus Puissants seraient réduits à néant ».

Nous retrouvons dans cette oeuvre intense, subtile et effrayante tous les ingrédients propres à la littérature fantastique dont l'usage de l'intertextualité qui étaye la vraisemblance des faits rapportés. Ainsi, le lecteur peut avoir l'impression de consulter un rapport avec des pièces à conviction, offrant une plus grande véracité à des événements qui prennent une tournure épouvantable. Nous sommes donc amenés à parcourir des lettres de différentes époques, des articles de journaux ou encore, des signes cabalistiques sculptés ou manuscrits. de plus, surnaturel et réalisme se côtoient dans les détails de la vie quotidienne, les moeurs, les lieux, la médecine et notamment la psychiatrie. Si le lecteur n'avait pas suivi toute « L'Affaire » avec la plus grande attention, il pourrait penser que Charles Dexter souffre de psychose et qu'il se prend pour trois personnes à la fois ; le lecteur serait donc en mesure d'affirmer, comme les médecins, que le personnage est énigmatique voire, « fou » : « Un personnage fort étrange, nommé Charles Dexter Ward, a disparu récemment d'une maison de santé, près de Providence, Rhode Island. Il avait été interné à contrecoeur par un père accablé de chagrin, qui avait vu son aberration passer de la simple excentricité à une noire folie présentant à la fois la possibilité de tendances meurtrières et une curieuse modification du contenu de l'esprit. Les médecins s'avouent complètement déconcertés par son cas, car il présentait des bizarreries physiques autant que psychologiques. »

Il me semble évident que ce récit laisse entrevoir la possibilité d'une lecture psychanalytique des événements et des traumatismes. En effet, le lecteur est invité à se pencher sur son « ça », le puits de son inconscient où des ombres et des monstres sont tapis, domptés ou ignorés, mais parfois libérés pour le pire : « Pendant que le faisceau lumineux s'abaissait vers le fond du puits, le gémissement se transforma en une série de cris horribles, accompagnés d'un bruit d'escalade vaine et de chute visqueuse. Tout d'abord, il [le docteur Willett] ne put discerner rien d'autre que les parois gluantes et couvertes de mousse ; ensuite, il aperçut une forme noire en train de bondir maladroitement au fond de l'étroit cylindre. La lampe trembla dans sa main, mais il regarda de nouveau pour mieux voir quelle était la créature vivante emmurée dans les ténèbres de sa prison où elle mourait de faim depuis le départ de Charles Ward. »
Il se peut donc que le personnage du médecin, le docteur Willett, fasse office d'analysant, se rendant plusieurs fois auprès du jeune héros, le cherchant et lui venant en aide. Aussi, c'est lui qui saura empêcher le « démon » de nuire à jamais en recourant au langage et en reprenant le discours de son interlocuteur pour renverser sa puissance destructrice. Ce roman où il est question de métamorphoses physiques, psychiques et intellectuelles nous renvoie dans sa forme littéraire et symbolique à des oeuvres telles que La Métamorphose de Kafka et Dracula, de Bram Stoker. Nous pourrions aussi reconsidérer ce roman comme une étude de cas chez Freud, par exemple.
Un roman très complet, à relire. Exceptionnel.


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Le roman a été publié après la mort de l'auteur par Weird Tales en 1941. C'est un des plus longs textes de Lovecraft, il a été écrit en 1927. L'auteur n'était pas très satisfait de ce texte qui est pourtant d'un excellent niveau et qui s'intègre parfaitement dans la mythologie de Lovecraft.

Deux intrigues sont mises en parallèle dans cette histoire: celle de Charles Dexter Ward en 1918 et celle de son ancêtre Joseph Curwen au 18ème siècle. L'histoire se déroule à Providence où vit Charles Dexter Ward. Ce dernier découvre lors de ses recherches l'existence de son ancêtre et devient peu à peu totalement passionné par lui, au point de changer totalement de comportement, ce qui va inquiéter son entourage. Un médecin, le Dr Willett ami de la famille, vient en aide aux parents de Charles et mène l'enquête. C'est à cette occasion qu'on apprend l'existence de Joseph Curwen et surtout la vie qu'il a menée. Ce dernier a eu une longévité extraordinaire et fut accusé de sorcellerie. Il se maria néanmoins et eut une fille. le premier chapitre est consacré à l'histoire de Charles tandis que le second nous explique la vie de son aïeul.

Le fait que cette histoire soit plus longue que les écrits habituels de l'auteur lui permet de développer des thèmes que l'on trouve chez Lovecraft, mais souvent plus esquissés que vraiment décrits. le thème de la folie est central dans ce court roman, notamment avec le comportement changeant de Charles. Les médecins expliquent l'état de Charles par le fait qu'il soit fou et il est même enfermé dans un établissement spécialisé (eh non ce n'est pas le célèbre asile d'Arkham). La thématique de la folie est centrale dans l'histoire mais aussi dans la littérature fantastique où l'hésitation sur la question de l'existence du surnaturel est essentielle : Lovecraft reprend cette utilisation de la démence, les médecins refusant l'existence de faits surnaturels, et concluant donc forcément sur la folie de Charles comme seule expliquant ses problèmes.

On trouve également d'autres thématiques chères à Lovecraft dans ce court roman comme la quête intellectuelle avec des disciplines considérées comme nobles par l'auteur, ou encore la sorcellerie. Il y a d'ailleurs plusieurs références à la mythologie lovecraftienne avec le Necronomicon, la ville de Kingsport ou encore Randolph Carter personnage de la quête onirique de Kadath l'inconnue. Tout cela donne une ambiance assez particulière et très noire au roman.

Le récit est construit comme un puzzle dont il faudrait assembler les morceaux en suivant l'enquête du docteur Willett. le fait que l'intrigue se situe à deux époques différentes renforce cet aspect de puzzle d'ailleurs repris par la couverture de l'adaptation en bande dessinée. Même si le climat du roman est assez sombre et glauque par moments, le texte diffère par certains aspects des autres écrits de Lovecraft notamment par sa fin assez surprenante. Ce court roman est vraiment d'un très bon niveau et j'ai pris beaucoup de plaisir à le relire. Il est très bien construit et le format plus long permet à l'auteur de développer ses thématiques fétiches.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Mon premier Lovecraft, enfin!
Il fait partie des auteurs classiques à lire lorsque l'on est adepte d'horreur et de fantastique, et pourtant, je n'ai jamais osé. J'avais déjà tellement entendu parler de sa galerie de monstres et de dieux, mais moi les gros monstres, ça ne me touche pas vraiment, je préfère la subtilité. Je me suis quand même décidée sur le tard car comme on dit, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, et rien n'est plus vrai en littérature.
Pour tout dire, je me suis régalée du début à la fin. L'histoire est courte et donc une bonne introduction à cet auteur. On est tout de suite pris dans cette histoire intrigante, et même si on se doute de ce qui va suivre, il arrive à distiller le suspense sans temps mort. La succession de notes, lettres, et témoignages d'une époque à l'autre donne une dynamique à l'histoire, et rythme la lecture du texte. On les suit dans leurs recherches, on vit les évènements avec eux, et certains passages sont très oppressants.
En bref, une excellente découverte et un auteur que je conseille, et surtout que je ne laisserai plus tapis dans l'ombre de ma bibliothèque.
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Si l'on peut reprocher à Lovecraft un abus quasi systématique de l'emphase, il faut lui reconnaître une imagination débordante. « L'affaire Charles Dexter Ward » appartient aux oeuvres qui marquent ses lecteurs non pas par son style, mais plutôt par la richesse de son contenu. Naviguant souvent dans les eaux troubles de l'invraisemblance, Lovecraft parvient cependant à ferrer ses lecteurs par ses descriptions minutieuses contribuant à valider son récit. Grâce à des coupures de journaux, des lettres, des comptes rendus détaillés, le lecteur le plus sceptique en viendrait même à douter de la fausseté des faits parfois peu crédibles qui lui sont exposés.

Mais ce n'est pas la seule réussite du maître. Car, malgré un début tonitruant, on ne constate ensuite aucune baisse de régime. Au contraire, le suspense continue de monter crescendo, nous menant dans les plus hautes sphères de l'horreur. Pour ce faire, le récit s'appuie sur une structure bien étudiée. Ainsi, un puzzle cauchemardesque va se complèter peu à peu sous nos yeux et chaque pièce nouvelle viendra s'y insérer parfaitement. Jamais, donc, Lovecraft ne desserre son étreinte. Car, sans cesse, une nouvelle révélation vient rendre l'intrigue encore plus inquiétante qu'elle ne l'était déjà. le climax, qui arrive lorsque le docteur Willett explore la cave de la maison Curwen, illustre d'ailleurs ce principe à merveille. Chaque découverte supplémentaire du praticien attise un peu plus la curiosité morbide du lecteur, qui pris au piège, est contraint à tourner fébrilement les pages pour en apprendre d'avantage.

L'utilisation d'un pole narrateur constant se fait bien entendu au détriment de certaines choses. Les personnages par exemple en sont réduits à leur plus simple expression. Juste une vague description physique et au mieux un profil psychologique superficiel les définissent. En réalité, ils campent les témoins des faits fantastiques que Lovecraft veut nous faire vivre. Cela aurait pu poser un problème d'identification, d'empathie dans le cas d'un roman de terreur psychologique. Mais tel n'était pas le but de Lovecraft, qui par ses nombreuses descriptions, sa topographie et chronologie rigoureuses, visait surtout à embarquer ses lecteurs dans une odyssée de terreur matérielle. D'ailleurs, il ne s'aventure jamais à instiguer le doute. Les faits aussi étonnants soient ils, ne trouvent ainsi jamais d'explication dans l'état mental déficient de celui qui les vit. Et si il persiste tout au long du récit certaines zones d'ombre, il n'y a qu'une seule piste de lecture autorisée.


Ayant été un fervent admirateur de Lovecraft durant mon adolescence, je le redécouvre bien des années plus tard. Je m'attendais à être déçu car, souvent, les goûts de jeunesse paraissent bien frivoles une fois la maturité acquise. Je dois évidemment reconnaître mon erreur car Lovecraft demeure un grand maître de la littérature fantastique et il ne fait aucun doute que sa puissance évocatrice continuera de traverser les âges et de fasciner des générations entières de lecteurs.

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Mon avis sur "L'Affaire Charles Dexter Ward" est sans réserve. Cette oeuvre captivante de H.P. Lovecraft m'a profondément marqué, et je me suis totalement plongé dans son univers envoûtant. L'histoire progresse avec une lenteur délibérée, nous guidant doucement vers l'horreur de façon très insidieuse.

Lovecraft, que je ne connaissais que vaguement jusqu'a aujourd'hui a crée avec ce livre une véritable d'atmosphère a la fois angoissante mais aussi terriblement immersive. Dès les premières pages, j'ai été séduit par l'ambiance mystérieuse et oppressante qu'il a créée. Les descriptions soigneusement élaborées des lieux et des personnages ont renforcé le récit, me faisant ressentir comme si j'étais moi-même témoin de ces événements troublants.
Le personnage de Charles Dexter Ward est magnifiquement développé, et son voyage dans l'obscurité est à la fois fascinant et terrifiant. J'ai été intrigué par sa quête de vérité sur son ancêtre et son plongeon progressif dans le surnaturel. Lovecraft parvient à rendre ce personnage à la fois complexe et énigmatique, ce qui a ajouté une dimension supplémentaire à l'histoire.
Ce qui m'a particulièrement impressionné dans "L'Affaire Charles Dexter Ward", c'est la subtilité avec laquelle l'horreur s'infiltre dans l'intrigue. Lovecraft évite les clichés et les sauts brutaux, préférant nous effrayer progressivement au fil de l'histoire. Les indices et les révélations subtiles contribuent à construire un sentiment croissant de terreur, ce qui m'a maintenu en haleine jusqu'à la fin.
En outre, l'exploration des thèmes liés à l'occulte, à l'histoire ancienne et aux mystères du passé ajoute une profondeur intrigante à l'histoire. L'auteur réussit à mêler habilement réalité et surnaturel, créant un monde où les frontières entre les deux deviennent floues.
En conclusion, "L'Affaire Charles Dexter Ward" est une oeuvre que je trouve incroyable et qui m'a totalement absorbé. La progression lente mais inexorable vers l'horreur, l'atmosphère sombre et envoûtante, ainsi que le développement profond des personnages font de ce livre un incontournable pour les amateurs de l'horreur psychologique et du fantastique. Si vous recherchez une lecture captivante qui vous laissera frissonner longtemps après avoir tourné la dernière page, je ne peux que vous recommander cette oeuvre de H.P. Lovecraft.
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Découvert au travers du challenge solidaire 2021. Parmi les auteurs à y lire, je n'avais pas l'intention de m'attarder sur Howard Phillips Lovecraft qui me paraissait être un auteur de livres fantastiques poussiéreux sombrant un siècle plus tard dans une ridicule invraisemblance. Quelle ne fut donc pas ma surprise de découvrir « L'affaire Charles Dexter Ward » sur la table des nouveautés de la médiathèque municipale !!! En fait une nouvelle édition pour une nouvelle traduction. Alors, pas le choix, j'ai pris ! Et après quelques pages … j'ai mordu à l'hameçon. Je ne l'ai pas dévoré mais je l'ai presque lu d'une traite ; le suspense fonctionne encore bien de nos jours et fait donc fonctionner notre imagination.… Un docteur de famille, le Dr Willet, nous fait vivre son enquête sur la disparition d'un jeune homme qu'il a toujours connu : Charles Dexter Ward alors interné dans un asile de fous. Ward a disparu de sa chambre où il était enfermé. Cette pièce était fermée, bien sûr, et n'avait qu'une fenêtre pour ouverture, fenêtre située à 20 mètres de hauteur. Seul indice : de la poudre bleue au sol. En 1928, Ward enquêtait lui-même sur les agissement d'un aïeul qui, deux siècles plus tôt, menait des expériences occultes. A vouloir marcher sur les pas de son ancêtre, il découvrira de telles horreurs qu'il en deviendra fou …. On reste accroché jusqu'au dénouement des toutes dernières pages. Belle découverte !
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J'ai apprécié ce récit dans lequel il m'a été cependant difficile d'entrer. L'écriture a un peu vieilli, à mon goût en tout cas, mais au bout du compte ça lui donne aussi un certain charme.
Lovecraft a un indéniable talent de conteur, il tourne autour du pot, part du présent, fait une incursion dans le passé pour revenir au présent, la démence semble pas à pas envahir l'esprit de Charles et en même temps le surnaturel prend de plus en plus de place, le tout dans une ambiance très particulière. Rien n'est vraiment dit, vraiment décrit, tout est suggéré, faisant monter crescendo suspense et épouvante. C'est très efficace.
A lire si on apprécie les atmosphères vampiriques et mystérieuses.
Pour moi, je ne suis pas sûre pour autant de lire un autre Lovecraft, bien que j'apprécie beaucoup d'auteurs qu'il a inspirés. J'ai peur d'y retrouver un peu la même chose à chaque fois, mais c'est peut-être un a priori.
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comme dans la plupart de ses oeuvres, Lovecraft parle d'une humanité faible et décadente mêlée à des créatures étranges, inconnues, horribles. Impossible de ne pas s'impliquer complètement dans cet univers infernal. C'est ça aussi la force de cet écrivain: réussir à donner au lecteur l'impression d'être, à l'instar de ses personnages, terriblement faible et impuissant face à des évènements insupportables
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Un patient interné en asile psychiatrique parvient mystérieusement à disparaître sans laisser de traces. C'est l'histoire de sa vie qui est racontée ici. Celle d'un jeune homme en quête de ses origines, un jeune homme qui fit des découvertes susceptibles d'aliéner n'importe quel être humain, un jeune homme sain d'esprit…

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Parfois considéré comme le seul vrai roman de H. P. Lovecraft, "L'affaire Charles Dexter Ward" est un classique du fantastique.

Jouant toujours sur la suggestion, sans jamais décrire avec précision, nommer, ou rattacher au connu les horreurs qu'il évoque, Lovecraft parvient à instaurer une réelle tension dans son récit, à tisser une sorte de complicité avec son lecteur tout en réussissant à le surprendre et à l'horrifier.

Et même lorsque le lecteur s'imaginera avoir tout compris, tout élucidé, tout découvert, les horreurs cosmiques apportées par des entités sans noms continueront de le tourmenter.
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Une (longue) nouvelle que j'ai particulièrement appréciée. L'intrigue, sombre et prenante comme sait si bien le faire H.P. Lovecraft, nous emmène dans un univers fictif où une antique magie noire semble être à l'oeuvre.

Mêlant présent et passé, l'histoire se déroule dans des lieux récurrents de l'oeuvre de l'auteur comme Providence et Salem. À cela s'ajoute d'autres références récurrentes qui plantent un cadre bien connu des lecteurs de Lovecraft : le fameux Necronomicon, le dieu Yog-Sothoth, évocation d'une autre dimension etc.

Le texte peut cependant être difficile à suivre, l'imagination est mise à rude épreuve. Que ce soit en lecture ou en livre audio, il faut parfois s'accrocher car les références à l'univers lovecraftien sont nombreuses. Malgré tout, cette nouvelle reste un réel plaisir à la lecture ou à l'écoute.
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