Le fils

Après trois premiers tomes dans lesquels on n'entraperçoit seulement les connexions entre les personnages et les univers, toutes les pièces du puzzle trouvent parfaitement leur place dans ce quatrième opus du Quatuor. La première partie se déroule contemporainement au premier tome ; puis la seconde partie se situe sept ans après le troisième tome. L'histoire se tient bien et la lecture est prenante, mais la fin est un peu abrupte à mon goût ...

Si ça avait été une histoire indépendante, j'aurais parlé de l'écriture fluide, de l'histoire, étrange et sympathique, mais peu marquante. Mais dans la mesure où il s'agit de la suite du Passeur (paru en 1993), un de mes livres cultes, je suis obligée de mettre en avant ma déception. J'ai eu du mal à me décider à lire ce roman, pour garder intact le souvenir du Passeur dans ma mémoire, qui m'avait profondément marqué quand j'avais une douzaine d'années. le Fils est composé d'une première partie où l'on retrouve exactement le même univers que le Passeur (avec quelques détails qui m'ont laissé perplexe, tels ces enfants qui rougissent à la cérémonie des 12 ans, alors que la communauté ne distingue pas les couleurs...) ; la seconde partie se déroule dans un village qui se rapproche du monde tel qu'on peut le connaître, mais à mon avis, l'univers du Passeur doit rester hors contexte pour garder sa force, car toutes les avancées scientifiques et le fait incroyable de pouvoir garder les souvenirs et les passer d'une personne à l'autre ne peuvent pas avoir leur place dans notre monde. Enfin, la troisième partie bascule dans le fantastique, axée sur Gabriel, avec beaucoup d'informations inutiles sur Jonas, Kira et Matty. On est dans la démonstration un peu lourde pour bien montrer qu'on est dans la tétralogie, mais on peine à créer le lien, et on finit précipitamment en quelques pages.

Le tout forme un ensemble très disparate : les parties s'articulent difficilement et abruptement.
Pour moi, ce quatrième roman n'a pas d'intérêt par rapport aux trois autres ; il n'apporte rien de plus. Certes, il vous montre ce que sont devenus les personnages tant chéris, mais platement, sans y insuffler la force du récit de la trilogie initiale (qui, je le rappelle, était complète). Bref, à lire si vous n'avez pas d'attachement particulier aux précédents volumes, mais que je vous conseille d'éviter si, comme moi, ils vous avaient laissé un fort souvenir.
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Je n'ai pas lu les autres parties donc je ne parlerais que de ce livre. C'est une histoire très bien écrite, passionnante. Claire accouche d'un fils qui lui sera enlevé. Elle vit dans une société cloisonnée où toute émotion et toute couleur sont bannis. Il faudra qu'elle puise dans tout son amour de mère pour voir son fils et, à la fin, pouvoir vivre avec lui comme une mère et son fils.

Beaucoup d'émotion et de pudeur et d'humanité dans cette histoire de l'amour d'une maman par delà le temps, l'espace et la société. Transgresser les règles pour pouvoir vivre son humanité, sa vie propre, celle qui est dans vos tripes, voilà ce qui pourrait la morale de cette très belle conclusion à ce quatuor de romans.

Mon avis sur "Le fils" de Lois Lowry. Avec ce titre, l'auteure clôt le cycle du Passeur entamé en 1993...
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Bien que les moments un peu trop lents qui s'éternisent parfois aurait pu être raccourcit, ça ne m'a pas empêché d'aimer cette histoire. J'ai trouvé l'univers poétique et j'ai adoré le personnage principal, sa situation, ses problèmes ainsi que l'autre partie de la Communauté qui nous est présentée. de plus, le contraste entre les deux sociétés et l'adaptation pas toujours facile des personnages donne un univers magnifique. L'auteur arrive parfaitement à nous faire ressentir les émotions qu'éprouvent les personnages. Ben que ce tome ne surpasse pas le Passeur, il est bien meilleur que ses deux précédents. Une fin réussie qui clôture à merveille l'aventure de tous nos héros.

Le fils est le 4ème et dernier livre de la série qui commence avec le passeur. Ces deux tomes d'ailleurs commencent dans la même communauté.

Dans ce monde dystopique, les Humains se sont divisés en communautés, plus ou moins avancées technologiquement, plus ou moins autoritaires. On ne nous explique pas les raisons de cet état de fait, mais on comprend vite que le passé a été rejeté.

On retrouve un peu du Meilleur des mondes, de Farhenheit 451 et de la servante écarlate.

Dans le Fils, nous suivons l'aventure de Claire, destinée à ses 12 ans à devenir mère porteuse. Sa vie bascule lorsqu'elle met au monde son premier enfant, un fils qu'on lui prend. Commence alors pour elle, une quête pour le retrouver.

Ce quatrième tome permet de rassembler ensemble les fils des livres précédents et d'apporter une conclusion, mais il m'a manqué des explications et une petite note d'optimisme pour apprécier pleinement cet ensemble.

C'est tout de même une bonne lecture, le style est agréable. Une version intégrale avec une petite carte et quelques précisions de l'autrice ferait une belle combinaison.

Magnifique fin de cette saga !
L'histoire est certes très longues et on peut décrocher quelques fois mais l'histoire en elle-même est super. On comprend au fur et à mesure que l'histoire avance des éléments issus des précédents livres et c'est ce que j'affectionne personnellement.
J'adore la fin de ce livre !

Une histoire très particulière, nous sommes dans un monde où tout est lisse. le destin de tous est fixé par d'avance. Des filles sont désignées comme des « metteuses » au monde. Elles donnent naissance à trois enfants puis vont vivre une autre vie. Les enfants sont placés chez des couples et à l'adolescence on leur désignera leur futur. Pas de sentiments, pas de nostalgie. Des pilules anéantissent les désirs et les pulsions.

Tout est mieux pour le meilleur des mondes quand une jeune femme donne naissance à un numéro (les enfants sont des numéros). Cette naissance se passe très mal. Cette jeune femme est jugée inapte à ce travail de couveuse et elle va être affectée à un nouveau travail. Mais on oublie de lui prescrire la fameuse pilule. Elle va découvrir une envie de revoir son fils. Après de multiples péripéties, elle va le retrouver pour ensuite le reperdre car elle n'est pas libre de ses mouvements.

Elle va décider de partir à sa recherche. Son périple va la faire rencontrer des gens très variés. Elle va rencontrer le diable et faire un troc où elle perdra beaucoup pour pouvoir côtoyer son fils avant d'être délivrée de ce triste sort.

Un livre en plusieurs parties, j'avoue avoir eu du mal avec la fin.


“I cringed when they buckled the eyeless leather mask around the upper half of her face and blinded her”

C'est avec un petit thé et une lumière tamisée que je me suis lancée dans le dernier tome de la saga du Passeur, de Lois Lowry, intitulé « le fils ».

Je ne vais pas spoiler, mais je confirme que, si L'élue et Messager s'étaient éloignés du Passeur, le fils est bel et bien lié car on retrouve des lieux et des personnages connus. J'ai vraiment été ravie de ce retour aux sources, moi qui avais beaucoup aimé le Passeur, et j'ai aussi aimé suivre l'héroïne de ce tome, Claire, ainsi que le but qu'elle s'est fixé.

Je ne saurais dire s'il est avisé de lire ce tome et négliger les deux précédents un peu à part mais, personnellement, je ne regrette pas d'avoir lu la saga et fait un petit détour avec Kira et Matty avant de retrouver la communauté où j'ai fait la rencontre de Jonas et de l'univers mis en place par Lois Lowry. 🙂

Ce roman est le dernier d'une tétralogie, mais rassurez vous ! Les quatre tomes peuvent se lire indépendamment, sans trop d'encombre. La preuve, je n'ai pas encore lu les deux tomes du milieu (même s'il faut résolument que je le fasse). Néanmoins, une lecture de l'ensemble peut apporter de la lumière sur certains éléments qui se répondent entre les tomes et ainsi une meilleure réflexion et une familiarité bienvenue. le Fils suit l'histoire du Passeur, un roman pionnier de la littérature dystopique jeunesse que j'avais tout simplement adoré. Pour ceux qui aimaient à voir une fin ouverte au Passeur, ce qui permettait beaucoup d'interprétations enrichissantes de cette dernière, c'est loupé, mais je puis confirmer que cela en vaut la peine. Ce récit est en effet d'une richesse émotionnelle folle, j'ai cru que mon coeur allait en exploser. Dans un monde où les couples sont formés par le gouvernement et les bébés mis au monde par le biais de femmes porteuses, dans un monde sans émotions ni saveurs ni couleurs, l'histoire de cette jeune mère qui souhaite à tout prix faire partie de la vie de son enfant chéri est particulièrement touchante, éprouvante et belle. Ce sera un long périple, douloureux, tortueux, où même un soupçon de fantastique va s'inviter pour mieux servir les métaphores inspirantes de Lois Lowry, avec in fine des larmes qui perlent au coin des yeux et une odyssée de l'Humanité et de la force de l'amour maternel que je ne suis pas prête d'oublier.
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