Workaholic

Le sujet très sérieux est traité en peu de pages sous la forme d'un manga.
Le texte est percutant et les mots bien choisis.
Les illustrations sont agréables et sont en adéquation avec les idées diffusées par le texte.
Surchargées au début du manga tout comme l'est le personnage principal, elles s'allègent à la fin pour donner une impression de légèreté.

Peu habituée aux mangas, je suis pourtant sensible à cette osmose entre texte et illustrations.
L'ensemble est très réussi.

La chute semble brutale pour certains, mais la mort l'est aussi. le personnage a fait un choix radical et brutal, celui de rester en vie. La collègue de la compta n'a peut-être pas fait le même.

L'univers patronal est abordé avec cynisme, c'est sa façon de résoudre le burn out des employés. Pousser au départ plutôt que payer des charges supplémentaires en prenant un salarié supplémentaire.

Un fait de société qu'il ne faut pas classer à la rubrique des faits divers.
Bravo pour ce manga.

Avec Workaholic, le scénariste aborde la productivité à outrance, provoquant surmenage, stress et burn out.

Ma première réflexion, en lisant cette bande dessinée, a été de m'étonner du tout petit nombre de pages qui la constitue. Je me suis sentie un peu frustrée de ne pouvoir en lire davantage. D'autant que le thème abordé aurait mérité un approfondissement en raison de son actualité et de son importance. le burn out étant aussi un sujet à connotation émotionnelle, j'aurai aimé que cet aspect soit davantage exploité, montrant l'évolution de la situation d'Amina.

Mais, évidemment, quand on connait la genèse de Workaholic, on comprend mieux pourquoi l'auteur s'est contenté de 22 pages. Elle a en effet été réalisée lors d'un marathon dessiné qui imposait un thème et un nombre de pages limité, le tout créé en 23 heures consécutives.
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Sujet peu évoqué, le surmenage au travail révèle ici un manga intéressant.

Amina est cette femme qui reste après les heures de bureau, qui mange sur le pouce ou plutôt se nourrit de soda pour se tenir éveillée. Lorsqu'une coupure d'électricité survient, elle ne s'inquiète pas plus que cela puisque tout revient en ordre très peu de temps après. Mais un message apparait sur son ordinateur et n'a rien d'ordinaire. le lendemain, ses collègues se posent des questions sur son absence.

Le thème est bien choisi, on ne parle pas assez de ces entreprises qui "exploitent" leurs employés en leur en demandant toujours plus. J'ai bien aimé le trait des dessins. le bémol c'est que c'est bien trop court ! J'aurai apprécié découvrir des détails de la vie d'Amina, de ses relations avec ses collègues... L'idée est achevée trop rapidement, je n'ai pas eu le temps d'en profiter que c'était déjà fini. Il aurait été intéressant de développer cette histoire, surtout avec la petite part de fantastique qui éveille bien des questions.
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Anima est une célibataire trentenaire qui a tout réussi dans la vie. Enfin dans sa vie professionnelle, car sa vie personnelle est un vide sidéral. Analyste programmeur, elle est vite montée dans les échelons en un rien de temps. Son adrénaline est menée par le Coca-Cola mais un jour, elle défaille et rencontre le gardien de la Terre sacrée.

Le duo de Rosalys et Morgan Magnin est parfait. La bande dessinée permet aux lecteurs de comprendre le phénomène du burn-out, sans jamais utilisé le terme. le coup magistral est porté par cet exemple qui démontre si bien qu'il n'est pas unique. le format plaira certainement aux personnes lisant peu.
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BD sur le stress au boulot, et dans la vie en général.
On a parfois de quoi en faire des cauchemars et vouloir (devoir ?) tout quitter !

Le seul reproche que j'y ferai, c'est qu'on est à peine rentré dans l'histoire, qu'aussitôt c'est terminé ! J'ai trouvé que la chute arrivait trop vite, trop radicale.

Mais bonne morale selon moi.