La Déclaration : L'Histoire d'Anna

En 2140, un simple traitement médical, appelé la Longévité, peut rendre immortel. Une seule condition cependant pour en bénéficier et ne pas épuiser les ressources : ne pas avoir d'enfant. C'est tout le principe de la Déclaration à laquelle chacun s'engage. Les enfants qui verraient malgré tout le jour dans l'illégalité sont aussitôt dénoncés et enfermés en tant que Surplus dans des pensionnats où on leur apprend à servir les citoyens Légaux et à s'excuser à chaque instant d'être né.
Anna est l'un de ces Surplus. Parfaitement endoctrinée au Foyer de Grange Hall, elle commence à tenir un journal intime. Un jour arrive au foyer Peter, un adolescent comme elle qui lui affirme qu'il connaît ses parents et vient la délivrer. Mais Anna hait ses parents pour avoir enfreint la Déclaration et ne connaît que l'univers du Foyer où elle est une Surplus modèle.
Cette dystopie est bien menée et bien construite, l'univers imaginé est fascinant et inquiétant dans ce qu'il peut avoir de plausible. Ce bon roman d'anticipation pour ados comporte tous les ingrédients du genre dans les justes proportions. C'est le premier tome d'une série, j'espère que les autres sont aussi réussis.

Ça m'a fait penser au dessin animé princesse Sarah sur certains aspects (ça nous rajeunit pas) Ou aux sept soeurs ou à phobos
Je verrai bien cette saga en film, style labyrinthe, hunter games et autres....
Un bon livre SF pour young adult, ça se lit tout seul

Je l'avais vu sur plusieurs blogs et plus j'en lisais les critiques, plus il me faisait envie. Un jour, je me suis jetée à l'eau et je l'ai commandé à ma libraire. Il m'a fallut quelques semaines pour en venir à bout, pas par manque de plaisir mais plutôt parce que, bien que destiné aux adolescents, c'est un récit assez dur (notamment sur le récit du "quotidien" à l'institution de Grange Hall). Bien que ce soit une fiction, tout paraît si réel que ça en donne des frissons. Cependant, ce livre reste très accessible, c'est un livre intelligent, un roman de grande qualité. J'ai vraiment beaucoup aimé. J'ai même versé ma peite larme sur la fin. Une fin surprenante, loin du happy end que j'avais imaginé.

Un roman de SF pour grands ados que j'ai trouvé décevant.
En Angleterre en 2140, les humains peuvent vivre indéfiniment grâce aux progrès de la science. En contrepartie et afin d'avoir suffisamment de ressources pour chacun, ils ne peuvent plus avoir d'enfants. Tout enfant découvert est un Surplus et doit donc être enlevé à sa famille et élevé pour devenir un serviteur fidèle. Anna, 15 ans, vit dans un orphelinat et a pour seule obsession de racheter la faute de sa naissance en travaillant à ne pas être un poids pour la société. Mais l'arrivée d'un jeune garçon qui semble la connaître va bouleverser son équilibre.
C'est le genre de roman que j'apprécie d'habitude mais, là, je me suis ennuyée. Une grande partie de l'histoire se passe à l'orphelinat et décrit les changements qui s'opèrent en Anna. J'ai trouvé l'évolution rapide du personnage principale peu crédible après tant d'années d'embrigadement. C'est pourtant un livre sur lequel j'ai eu des retours d'élèves de 3ème positifs.

En 2140, en Angleterre, les scientifiques ont découvert depuis un moment le secret de l'immortalité. Confronté au problème de la surpopulation et l'amenuisement des ressources qui en ont découlé, le gouvernement a rédigé La Déclaration. Ce texte de loi, que doivent respecter tous les individus qui choisissent la vie éternelle, érige en valeur absolu le principe suivant : "Une vie contre une autre". Concrètement, les Immortels s'engagent à ne pas avoir de descendance. Ceux qui contreviennent à la Déclaration sont emprisonnés et leurs enfants deviennent des Surplus.

Anna est une Surplus. Sa naissance est hors la loi. Son existence, une aberration de la nature. Placée dans un foyer avec ses semblables, elle apprend depuis sa plus tendre enfance à devenir un Bon Element afin de racheter la faute de ses parents. Anna est convaincue que son exclusion de la société est une bonne chose et aspire sincèrement à devenir un Bon Elément, c'est à dire un surplus, qui, conscient d'être un fardeau pour l'humanité accepte de se rendre invisible et corvéable à merci toute la durée de la courte et misérable vie.

Jusqu'à l'arrivée de Peter au foyer qui bouleversera toutes ses certitudes. Ce jeune homme découvert très tard par les Rabatteurs (chasseurs d'enfants illégaux) n'accepte pas d'être traité comme un Surplus et se montre rebelle. Anna s'en méfie, surtout qu'il ose prétendre connaitre ses parents sensés être en prison et connaitre sa véritable histoire à elle.

Cette dystopie est très intéressante et montre bien quels arguments sont utilisés pour maintenir une caste au pouvoir et faire accepter leur sort aux autres. L'univers et certains éléments de l'histoire m'ont fait penser à La servante écarlate, le roman de Margaret Atwood.

Après une lecture mitigée de Gemma Malley j'ai décidé de retenter une autre de ses dystopies : pas mal de bon avis et une saga en plusieurs tomes donc à priori plus développée.

L'univers change complètement même si on retrouve exactement le même type de personnage adolescent. L'héroïne est un peu terne, c'est dommage.
Toute la première partie qui se déroule au foyer est un bon plongeon dans cet univers et nous permet de bien cerner ce qu'est la Déclaration, ce qu'est la vie des enfants non autorisés et surtout la manière dont notre héroïne a grandit, maintenue dans ce sentiment d'infériorité et de culpabilité.

L'arrivée de Peter chamboule cette routine révoltante et notre héroïne se découvre des ressources inattendues. le revirement n'est pas très bien amené et semble un peu brusque.
La suite est plus brouillonne d'après moi, légèrement précipitée aussi surtout sachant qu'il a encore un tome pour la suite des évènements on aurait pu se concentrer un peu plus sur la conclusion de ce premier épisode.

Reste que malgré ces légers défauts et manquements on y trouve de très belles réflexions sur la liberté de choix, sur la mort et le temps qui passe.
Malley a une plume juste et poétique souvent même si elle manque de techniques narratives (construction et équilibre de son intrigue, personnages peu épais) et rien que pour ça le roman m'a touché et je ne regrette vraiment pas de l'avoir lu.
Ces petites phrases pépites méritent à elles seules lecture et c'est dans ce esprit que je lirai également le suivant.
Lien : http://www.perdreuneplume.co..

Le monde créé par l'auteur se passe dans un avenir proche. L'humanité a découvert un sérum, la Longévité, qui permet de ne plus mourir. Pour contrer l'augmentation croissante de la population et les problèmes engendrés par cela (famines, pénurie énergétique...) les adultes ne peuvent plus avoir d'enfants, sauf si ils s'affranchissent de la Déclaration et arrêtent de prendre la Longévité en échange. Tous les enfants nés de manière illégale sont considérés comme des Surplus et envoyés dans des maisons chargées, dès leur plus jeune âge, de leur faire comprendre que la seule manière de racheter le pêché de leur existence est de travailler pour les Légaux, entièrement soumis et utiles à la société.

Anna est un parfait élément de Grange Hall, et sa vie de honte et de servitude s'annonce toute tracée quand un jeune homme entre dans l'établissement et immisce le doute dans son esprit. Ce roman est donc essentiellement centré sur le basculement progressif d'Anna de son conditionnement à la prise de conscience des injustices en plcae dans cette société. Aidée par Peter, elle va, en se heurtant sans cesse à son endoctrinement, prendre un peu plus en main le contrôle de sa vie.

Je n'ai cependant pas beaucoup accroché au personnage d'Anna au début de l'histoire, parce que c'est toujours assez difficile d'admettre qu'on puisse à ce point s'auto-dévaloriser, même si bien sûr l'endoctrinement quotidien explique cela. Mais elle a au fond d'elle la fougue qu'apporte la jeunesse, et le courage d'aller découvrir le monde Extérieur qui l'attire malgré elle. L'univers imaginé par l'auteur est à découvrir! Comme souvent dans les dystopies, il est porteur de belles réflexions sur la vie et l'humanité en général.

Les autres tomes de la série se concentreront sur la suite des événements, et notamment en replaçant Peter plus au coeur des choses. Je lirai sûrement ces livres, afin de voir comment nos jeunes héros pourront, ou non, renverser le cours des choses.
Lien : http://louvrage.canalblog.co..

Ce livre est génial ! J'aime beaucoup les livres de dystopie et ce livre en fait un bon. Personne n'a douté une seule fois qu'un jour la vie éternelle nous reviendrait. Tout le monde en a rêvé , mais personne à songé aux conséquences...
Et bien il y en a...

Bon livre de dystopie.

Je ne suis pas une grande fan des trilogies actuelles. J'ai souvent l'impression qu'on dilue l'histoire pour en faire 3 tomes (3x20 ... ça rapporte plus qu'une fois 20) et on ressort de chaque tome souvent frustré, déçu et la fin est rarement à la hauteur.

Là, pour une fois, il y a matière et le découpage est tout à fait cohérent. Chaque roman a sa propre structure, sa propre intrigue et sa propre conclusion. Ils sont très agréables à lire.

C'est un vrai bon roman d'anticipation. La thématique, même si elle a souvent été reprise ("les légions immortelles" de Scott Westerfeld par exemple, qui est vraiment à lire), est pas mal traitée. Quand Aurore me l'a prêté en me faisant l'article vite fait, j'avais une opinion assez précise ... qui a vite changé en cours de route.

Je ne suis pas sure que l'immortalité ou, en tous cas, le prolongement de la vie au-delà des limites qu'on connaît, soit vraiment un sujet de science-fiction. On y vient, c'est là, à notre portée et ce genre de romans et les questionnements qu'ils suscitent sont sans doute nécessaires.

Seul bémol, cela faiasait bien longtemps que j'avais deviné le coup de théâtre de la fin. Mais ça, c'est parce que je lis beaucoup trop :)

Vous l'aurez compris ... je les conseille vivement !

Angleterre, 2140. Anna a quatorze ans, c'est une Surplus Aspirante. Elle vit à Grange Hall, dans un foyer pour Surplus où la sévère Mrs Pincent sévit. Elle a appris à haïr ses parents, à penser qu'elle n'aurait pas du exister. Un jour, Peter, un jeune garçon arrive dans le foyer. Elle le trouve étrange et plus encore quand il dit connaître ses parents...
Malgré un début très long et des explications qui ne m'ont pas toujours convaincu, j'ai finalement bien aimé cette histoire. Une leçon philosophique, un peu facile, sur la beauté de toute vie nouvelle mais qui a le mérite de montrer un aperçu d'un monde où les enfants ne seraient pas désirés. Ça fait froid dans le dos ! Brrr… Un peu dans la lignée des romans jeunesse : Hunger Games, Uglies etc
J'ai eu du mal lâcher le livre dans les cinquante dernières pages, où enfin une certaine tension était présente. Je suis curieuse, j'ai bien envie de lire la suite !