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Un joli petit roman, macabre a souhait.
Une histoire prenante, avec une atmosphère qui m'a un peu fait penser à certains romans de Carlos Ruiz Zafon.

J'ai beaucoup apprécié le scénario qui met en évidence la solitude,mais également l'acceptation ou non de la différence.
Des sujets forts traités avec attention et brio.

L'écriture est très agréable, et assez addictive.

Il existe malgré tout quelques imperfections. Certaines liaisons entre certains passages sont un peu raccourcies a mon gout.

Si le final est complètement logique et en complète adéquation avec le caractère du personnage principal, je ne l'ai pas apprécié. J'aurais préféré une fin différente.

Néanmoins, c'est l'auteur,lui même qui est maître de son histoire et qui décide du devenir de ses personnages.
Donc ,même si cette fin ne me plaît pas, je respecte la décision de l'auteur.

Une très belle découverte avec la plume de Pascal Malosse, qui est très certainement pour le roman horreur/ fantastique un auteur a suivre.
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Théo est garçon de café à Paris, il mène une vie assez monotone jusqu'à ce qu'il découvre par hasard des feuillets recouverts d'une écriture manuscrite qui semblent littéralement tomber du ciel jusqu'à la terrasse du café où il travaille.
Une jeune femme serait retenue prisonnière dans un appartement sans fenêtre et ces feuillets seraient son seul moyen de prévenir l'extérieur de sa captivité.
Cela va aussitôt retenir son attention et, tout comme le lecteur, il va plonger à deux pieds dans une aventure faite de mystère, de suspense, de surprises et de dangers.
J'ai été étonnée que la vie de Théo soit si peu développée, on ne saura presque rien de lui, de son quotidien, de ses envies, de son passé...
J'ai tout de suite aimé l'ambiance gothique de ce court roman.
On y retrouve les éléments essentiels de ce genre, à savoir une grande demeure familiale, des personnages originaux, des secrets, on flirte un peu avec l'érotisme et des rituels anciens…
Les passages un peu coquins m'ont fait sourire, on croirait des fantasmes d'adolescents et ils n'apportent pas grand chose à l'histoire.
J'ai bien aimé découvrir la vérité sur les feuillets, car on se demande si tout cela est réel, s'il s'agit d'un canular ou des écrits d'une personne instable mentalement.
J'ai été assez surprise par la fin, qui n'a rien de conventionnel et d'attendu.
Je remercie chaleureusement l'auteur pour cet envoi.
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Pascal Malosse dresse ici le reflet de notre société, de l'intolérance et de l'individualité de l'humain dans notre société de surconsommation. Par le biais d'un personnage très atypique, que les gens ignorent ou fuient, par peur ou par dégoût, sans savoir, sans connaître, les apparences ont la peau dure pour nous, pauvres gens centrés vers nous même, ne voulant surtout pas savoir qui se trouve derrière une apparence. Ceci est ce que j'ai ressenti au plus profond de moi en tournant ces pages.

L'auteur fait de la lecture et de l'écriture le petit truc grâce auquel le lecteur va s'identifier, puis finalement nous en donner beaucoup plus. J'ai beaucoup pensé à « Notre-Dame de Paris » ou encore au « Portrait de Dorian Gray » en lisant, pour certains aspects que je ne révèlerai pas, mais cela concerne un des personnages, est-ce voulu ? je ne sais pas, peut-être, et peu importe au final, ce n'est pas ce qui compte, mais c'est un plus appréciable, et merci pour le clin d'oeil à l'oeuvre de Jules Verne, j'adore.

Il est vrai que le récit n'est pas très long, moins de deux cent pages, et qu'il comporte quelques coquilles, ce qui est un peu dommage, mais la construction et l'écriture font que tout est en place, on comprend, on s'immerge, on passe un excellent moment dans cette histoire à la limite du fantastique, qui finalement n'en a que l'ambiance, car il s'agit bien d'une tragédie, plausible qui plus est.
Il n'en à que l'ambiance comme je le disais à l'instant, mais comme écrit sur le quatrième de couverture, Tim Burton aurait pu inventer un duo de personnages tels que ceux présents ici.
Et puis cette illustration de couverture, vraiment très belle.

"Les fenêtres de bronze » est un « conte macabre moderne » reflétant notre société et qui à réussi à me convaincre, pour preuve je l'ai lu quasiment en une fois, sans pouvoir relever la tête avant d'avoir fini, ce qui pour mon plus grand plaisir, m'a empêché de me pencher sur d'éventuels petits défauts, qui seront donc insignifiants comparé au reste. Merci Monsieur Malosse pour cette belle histoire qui fait réfléchir à la différence.

sur le blog :
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Les Fenêtres de bronze est un roman qui décrit l'isolement, l'enfermement et l'aliénation complète d'un personnage féminin, Elisa, qui tente de se construire à travers la littérature et l'écriture, qui lui permettent d'échapper à son cruel destin. Pascal Malosse dépeint ainsi, à travers le rapport du reste de l'Humanité à son personnage, une horreur des comportements, et des traditions familiales superstitieuses et mortelles, dans lesquelle Théo, garçon de café parisien, va s'engouffrer après avoir lu les textes d'Elisa, qu'il va tenter de sauver. La lecture et la littérature sont ainsi décrites comme des objets salvateurs pour l'individu, qui lui permettent d'accéder au langage et à une forme d'humanité, alors qu'il est réifié.
Ce roman a été une bonne découverte !
Chronique complète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
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Des petits papiers comme s'il en pleuvait. Et d'ailleurs il en pleut, et Théo, se rendant à son travail comme garçon de café rue du Cherche-Midi, en découvre un sur le bitume.

Une feuille écrite des deux côtés d'une façon malhabile, et il a du mal à déchiffrer les lettres, à reconstituer les phrases et à en comprendre le sens. Et naturellement il perdu du temps et arrive en retard, houspillé par son patron. Peu lui chaut et lorsque d'autres feuillets se mettent à voltiger, il cueille les feuilles volantes comme il cueillerait des pâquerettes.

Rentré chez lui il se met au travail, recopiant péniblement sur son ordinateur ce qu'il décrypte. Cela lui prend du temps, et il prend un congé de maladie, au grand dam de son employeur afin de tout remettre au propre.

Cette lettre, écrite à la première personne, émane d'une jeune fille narrant ses conditions de détention. Sa vie de recluse depuis des années, elle ne se souvient plus depuis quand elle est enfermée dans une pièce dont les ouvertures sont closes à l'aide de volets de bronze. Un ascenseur lui monte sa nourriture. Son seul contact avec l'extérieur. Mais la pièce contient une quantité impressionnante de livres et elle a réussi à apprendre à lire toute seule. S'imprégnant d'un livre relatant la saga des Radziwiscy. Et elle a écrit cette missive envoyée comme on jette une bouteille à la mer par une simple fente dans un des volets.

Naturellement l'écriture est malhabile, reproduisant les lettres en script, comme dans les livres. Touché par les révélations de celle qui signe Elisa, Théo décide de découvrir où est retenue la recluse. Il parvient à situer l'immeuble, une immense maison de ville rue du Cherche-Midi, appartenant à une vieille famille polonaise, les Radziwiscy, qui longtemps a oeuvré dans les ombres du pouvoir.

Il se fait embaucher et découvre la pièce dans laquelle vit Elisa. Mais rien n'est jamais facile dans la vie et il lui faudra mettre sa vie en péril pour sauver la jeune fille de ses détenteurs.



Montant progressivement en puissance, Les fenêtres de bronze est le roman type du roman d'angoisse, que Boileau-Narcejac et Georges-Jean Arnaud, en tant que romanciers, et Hitchcock, en tant que cinéaste, n'auraient pas désavoués.

Le pourquoi du comment est dévoilé peu à peu, car Pascal Malosse se garde bien de tout divulguer dès le départ. Et les révélations s'effectuent peu à peu, comme un dessin sur le sable à marée descendante. Et la fin est une fenêtre, non pas de bronze, mais ouverte et le lecteur pourra regarder au-delà du balcon, s'imaginer ce qui se cache derrière un voile.

Seul petit reproche, mais tout petit, ce n'est pas la teneur des feuillets qui m'a gêné, car il ne faut pas oublier qu'Elisa elle-même n'est pas en possession de tous les secrets de cette famille, mais dans l'écriture même. Dans le style narratif trop travaillé alors qu'elle s'est forgée à la lecture et à l'écriture en autodidacte. Personne ne lui a enseigné quoique ce soit, or cette narration est digne d'une romancière accomplie (je parle d'Elisa naturellement). A moins que, mais cela l'auteur ne le précise pas, Théo ait corrigé les fautes éventuelles et remplacé un vocabulaire primaire par le sien, réécrivant le texte à sa façon.



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L'intrigue de ce roman se découpe en différentes parties. Et si la première partie m'a malheureusement semblé un peu maladroite, une fois passée, j'ai été ensuite pleinement embarquée dans l'histoire et dans la découverte captivante de la lettre recueillie par Théo. J'ai adoré cette histoire dans l'histoire et j'ai été plutôt troublée par ce qui nous est raconté. le récit nous entraîne ensuite dans une forme d'enquête où les mystères sont nombreux et où la tension est omniprésente. C'est d'ailleurs la maîtrise fine du suspens qui nous fait dévorer les pages à une allure folle, aidée par une plume de plus en plus passionnante. J'avais très [...]

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