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4,04

sur 963 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dès le début, dès l'origine , ma relation avec ce livre a été compliquée . Plusieurs fois , un libraire me l'a mis entre les mains et , autant de fois je l'ai reposé dans le rayon , refusant d'en faire un compagnon : une couverture peu attirante , une quatrième peu convaincante , un nombre de pages conséquent , non , vraiment...
Et puis il y a eu la lecture d'une critique sublime , puis la lecture d'autres critiques sublimes de la part d'amis babeliotes , non , décidément , je ne peux , je ne dois pas passer à côté. Tant d'enthousiasme , ce livre ne peut pas décevoir , impossible.
Alors,on y va .Bon , très belle , mais vraiment très belle écriture et ,malgré tout , une fréquente envie d'arrêter , de dire "stop" ,de passer à autre chose tant certains passages sont lents , longs ,ennuyeux , un peu "suffisants " de la part d'un auteur vraiment doué qui joue avec moi , me bat à plate -couture avec son arme favorite , si bien aiguisée , l'écriture . Oui , j'ai failli abandonner mais ,à chaque fois qu'arrivait la sinistre "voiture -balai ", je pensais à toutes vos si belles critiques et je me disais que non ,je n'avais pas le droit d'abdiquer , de vous quitter."J'ai ma fierté !!!!!"
Au lieu d'accélérer, vous savez, comme quand on veut se débarrasser d'une quelconque corvée, qu'on se met à lire "en diagonale ",j'ai ralenti , mais oui et j'ai pu découvrir et savourer des passages d'une classe , d'une beauté à couper le souffle: le garçon transportant le corps de sa mère sur son dos ,l'image si belle et tragique de "l'ogre "pendu près de son cheval,les lettres d'Emma et plus généralement la partie sur la guerre et l'humanité du garçon lorsqu'il retrouve le cheval sur le front , ou encore sa rencontre avec le peintre allemand en territoire ennemi. Oui , là ,vraiment ,c'est très très beau ,cinématographique , émouvant, éprouvant .J'ai lu avec attention les relations entre Emma et Félix et me suis réjoui de la bonne santé physique des jeunes gens. En effet ,réussir à réaliser toutes les positions du Khama Sutra sans rien se casser relève de l'exploit à moins que ce soit le fait d'un amour comme il en existe peu .Trop "rouillé "pour tenter à mon âge de telles aventures , je remercie toute personne compétente de bien vouloir m'éclairer sur la" faisabilité " de la chose...C'est pourtant une belle histoire d'amour , non , alors pourquoi ? Tout ceci sert-il vraiment la description de ce si bel amour?
Il est certain que ce livre nous interpelle, nous fait toucher à " l'excellence" par moments , mais ,pour moi , certains passages auraient pu être" allégés ",je prendrai pour exemple les dix pages de noms de légionnaires "morts au combat" pendant qu'à l'arrière...
Je suis heureux d'être allé au bout de ma lecture ,par respect pour le travail de l'auteur ,pour mon plaisir d'avoir lu des pages sublimes qui auraient pu m'échapper à cause d'autres qui m'ennuyaient et enfin pour pouvoir partager avec vous , vous dont les avis me sont , même si nous ne sommes ( fort heureusement ...) pas toujours d'accord ,INDISPENSABLES.
Un livre à découvrir, c'est certain ,un chef d'oeuvre,pour moi , c'est sans doute un peu excessif mais l'essentiel n'est -il pas d'être"tout" sauf indifférent?
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Marcus Malte affectionne les détails qui donnent de la chair aux aventures. Avec le garçon il compose une épopée, lui ajoute du mystère, de la tragédie, et une vraie réflexion sur la quête d'humanité et la solitude.

Oscillant entre poésie, roman d'aventure, roman d'amour et roman d'apprentissage et ne tombant jamais dans la niaiserie, l'auteur montre une remarquable justesse psychologique.

Des énormes déferlantes de sentiments, de sensations, de passion, de constations nous tombent dessus, nous noyant parfois de tant d'intensité, de clairvoyance, réfléchissant le désespoir, l'amour, l'injustice, la vacuité et l'abomination. Parfois l'auteur puise loin dans l'horreur nous offrant des descriptions très crues et très dures. de jolies métaphores pleines d'esprit illustrent ce périple extraordinaire.
Foisonnant d'évocations du monde de l'art, surtout la musique et la littérature, Marcus Malte exalte la quête du bonheur par l'art, par la joie d'être entouré de la beauté.

Aux manettes de ce roman d'initiation original et attachant, Marcus Malte semble aussi doué pour créer la surprise que pour les romans noirs qui ont bâti sa renommée.

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C'est une véritable épopée à laquelle nous convie Marcus Malte.
J'ai retrouvé dans ce livre quelque chose des Vertueux de Yasmina Khadra, avec le récit de la vie d'un homme que le lecteur va suivre de son enfance à sa mort.
Après mon coup de coeur pour Qui se souviendra de Phily-Jo ? j'avais très envie de retrouver cet auteur. A nouveau j'ai été cueillie par sa plume, la fluidité apparente avec laquelle il nous conte la vie de ce garçon. Tout d'abord sauvage, vivant seul depuis toujours avec sa mère, éloigné des hommes qu'il n'a pour ainsi dire presque jamais croisés. le garçon muet de naissance, n'a pas de nom.

Sa vie bascule tragiquement au décès de sa mère alors qu'il n'est qu'un enfant. Il va alors entrer en contact avec le genre humain, réaliser son apprentissage de la vie.
Et quel apprentissage ! social auprès l'homme-chêne qui le recueille et lui ouvre la porte de sa maison, culturel auprès de Brabek l'ogre des Carpates en roulotte, puis sexuel et érotique auprès de la belle Emma ; la plus belle partie de son existence, qui sera ensuite balayée par la guerre de 14 et ses horreurs. Les pages sur cette immense boucherie sont saisissantes de réalisme et mettent le coeur au bord des lèvres. Des passages à faire lire à tous les ados qui apprennent les guerres en ingurgitant des dates à la pelle d'un oeil morne. La tuerie, on est y est, on court dans la boue comme un poulet sans tête, soudain projeté en l'air pour une ultime et funeste pirouette.
Le garçon, c'est cette magnifique fresque qui s'étale sur près de 30 ans avec des personnages inoubliables.
Toujours le clin d'oeil en embuscade, Marcus Malte a le sens de la formule qui fait mouche, la pointe d'humour au bon moment.
« Tout est presque calme. Presque immobile et silencieux.
Quand soudain…
Stupeur et tremblements.
Le 22 septembre débute la préparation d'artillerie. » (p.432)

Des descriptions de la nature, des animaux qui m'ont transportée (il est vrai que j'ai toujours eu un faible pour les chevaux Camarguais) : « le cheval le plus proche tourna la tête au passage, le vent et la vitesse soulèvent les longs poils de son toupet et dévoilent le globe de son oeil et le garçon est frappé par l'éclair sombre du regard que l'animal lui décoche. Tout comme le second formant la paire il est de cette race de Camargue qui pousse d'ordinaire libre et sauvage au milieu des marais. Race parmi les plus anciennes, née de l'écume de la mer, dit-on, de laquelle elle tire le fil de sa robe d'argent. » (p.58)

Un beau voyage dans le temps et les émotions. Que demander de plus ?
« Ainsi l'homme-chêne et la femme-nuage avaient donné naissance à l'enfant-ruisseau qui était devenu l'enfant-rivière puis l'enfant-torrent. de même l'homme-renard et la femme-mante ont engendré l'enfant-crapaud et l'enfant-ver. » (p.87)
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Une épopée, romanesque à souhait, qui m'a emporté et fait découvrir cet auteur inconnu jusque-là. Hormis, quelques longueurs qui n'apportaient rien à l'histoire, j'ai marché à belle allure sur les brisées de ce sauvageon forcé de se confronter à la société ; à ce qu'elle peut produire de plus beau, l'amitié, la fraternité, l'amour et les arts, et de plus laid : l'intolérance, la peur de l'autre, la violence, la guerre qui balaie la vie et efface toute trace d'humanité. Le chemin s'achèvera là ou il avait commencé, dans le sein de la Terre-Mère, Gaïa, Pachamama....L'écriture brillante de Marcus Malte mérite les récompenses obtenues pour Le garçon.
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Si je devais définir en quelques mots le Garçon de Marcus Malte, je dirais : "un conte cruel pour grands". Mais c'est plutôt d'une oeuvre protéiforme qu'il s'agit empruntant de multiples chemins, faisant entendre un concert de voix changeantes, parfois discordantes ou grinçantes mais toujours très attachantes ! de voix, il ne sera question pour ce héros atypique : le Garçon, puisqu''il en sera privé jusqu'à la fin du roman...
Presque "enfant sauvage" au début du récit, il va évoluer mais restera un personnage déroutant, intrigant. Ancré dans une sensorialité et une animalité qui donne lieu à de magnifiques passages au début du roman, lorsque l'auteur nous décrit son errance et sa survie dans la nature après la mort de sa mère, il va découvrir l'humanité et accèdera à des émotions fortes aux côtés d'Emma, une jeune femme qui sera pour lui une soeur, une mère et une amante.
Ce personnage est pour moi révélateur du goût pour une certaine marginalité chez Marcus Malte, celle qui touche tout ce qui n'est pas conforme aux codes de notre société, qu'il se situent sur le plan cognitif, sociétal ou culturel. Et j'ai vu dans le personnage du Garçon, un beau plaidoyer pour une présence au monde, différente, hors des normes et des sentiers battus. D'ailleurs ce n'est pas le seul personnage qui va dans ce sens : le Gazou, sorte de Ravi de la crèche, ou lOgre des Carpathes, un géant débonnaire et saltimbanque sont eux aussi "hors les clous" et l'on sent derrière leur description et leurs aventures toute la tendresse de l'auteur. Il m'a vraiment semblé que tout ce qui échappe à une rationalité desséchante fascine Marcus Malte et c'est sans doute ce qui explique que l'on bascule souvent dans le conte, le fantasmagorique. le Garcon n'y échappe pas lorsqu'il sera nommé par ses camarades de tranchée lors de la guerre de 14/18, tour à tour, l'Ombre, le Sioux, le Lynx et même l'Ange de la mort. Car non seulement l'étrange n'est jamais très loin, mais le difforme, le monstrueux sont aussi deux autres dimensions de ce roman prolifique.
L'épisode consacré à la guerre de 14/18 en est la plus parfaite illustration.
J'ai rarement lu des scènes de guerre à la fois aussi réalistes et délirantes, à la limite du soutenable. Si j'ai résisté à cette lecture très éprouvante, c'est parce que j'ai senti derrière ces descriptions, une indignation, une révolte qui vient des tripes et qui trouve son prolongement dans des propos sarcastiques d'une grande force contre le commandement des armées françaises et qui rappelle, si on l'avait un peu oublié, que cette guerre fut "une véritable boucherie" décimant toute une génération de jeunes hommes !
Heureusement on sort aussi de l'enfer avec l'humour ! Certains portraits sont vraiment savoureux, ceux par exemple des habitants du village où va se trouver le Garçon après sa vie dans la nature et que l'auteur s'amuse à nommer avec des noms d'animaux : l'enfant-vers, l'homme-dindon, la femme-papillon... Tout aussi drôle, dans le registre burlesque sera la scène de la Nativité, toujours dans le même village !
Une autre échappée vers l'amour fou, traverse le roman, à commencer par celui qu'éprouvera Emma, une jeune pianiste pour le Garçon. Mais la "romance" n'est pas le registre de prédilection de Marcus Malte et j'avoue que j'ai moins accroché à toute cette partie du livre. Tout comme je me suis posé des questions devant certaines longues énumérations dont je n'ai pas vraiment compris l'intérêt. La fin m'a également un peu déçue, trop rapide moins forte au niveau de l'écriture que la scène inaugurale.
Mais ce roman en dépit de ses faiblesses m'a marquée par la force de son écriture et sa dénonciation de l'horreur absolue, de l'inhumain...
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Le garçon, sauvage et mutique, devenu orphelin, erre dans la campagne. Ses premières rencontres avec les hommes sont très belles. L'idiot du village, Brabek l'ogre. D'autres sont décevantes. Mais le garçon ne le sait pas encore. Petit à petit il apprend.

Il apprend auprès d'Emma. Il imite, la suit comme un petit chien, il devient Félix. Habillé avec une apparence de civilisation, on n'entend plus sa voix intérieure. Emma l'efface par son égoïsme, par sa littérature, son éducation. Le garçon apprend d'où provient la musique. Celle qu'il entendait dans la voix de sa mère ou celle de Brabek.

Puis vient la première guerre mondiale. Emma le baptise Mazeppa. Félix redevient sauvage. Mais d'une sauvagerie comme seul l'homme peut le faire. Une sauvagerie autorisée, indispensable en temps de guerre. Pendant que ceux qui organisent cette barbarie ne se salissent ni les mains ni les entrailles. Ils se salissent l'âme et éclaboussent celles d'innocents soldats.
Pour que le garçon redevienne pur il lui faudra enlever cette couche de civilisation, de barbarie, d'indifférence, d'injustice. Il lui faudra briser les instruments de musique, brûler les livres. Le garçon est une partition que lui seul peut jouer. Loin des mots impuissants et des notes inventées.

J'ai aimé l'écriture de l'auteur, sa poésie brute, son insolence, sa fantaisie.

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Encore un livre sur la Guerre 14-18 ?
Eh oui, encore un.
Il n'y en aura jamais trop pour décrire, dénoncer ce qui fut une boucherie.
Et chaque auteur y met sa propre sensibilité, son propre ressenti, son propre talent, son âme.
De cette épreuve nul n'est sorti indemne, physiquement, mentalement. L'horreur vécue les habite à tout jamais "l'éblouissante, la sidérante horreur".
De petits apartés ponctuent le récit, restituent avec précision les évènements marquants de l'année écoulée, rendent hommage, nommément, aux "Morts pour la France". Ce chapitre, en particulier, long de dix pages énumère les noms de tous les légionnaires du 2ème régiment de marche du 1er étranger morts le 25 septembre 1915 à Souain, en
Champagne pour que le front progresse de quatre km !!! Pendant ce temps, que faisaient les hauts-gradés ?
L'auteur déchiquette ses phrases, lors de ses descriptions des batailles, comme les shrapnels déchiquettent les hommes.
J'ai été emportée.
Un petit bémol, cependant, qui explique que malgré l'écriture magnifique de Marcus Malte je n'ai mis que 4 étoiles : la période 1910-1914, période érotique, c'est le moins que l'on puisse dire, ne m'a pas paru apporter grand-chose au récit . Environ 90 pages dont je me serais facilement passée.
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Le garçon a 14 ans quand sa mère meurt. Il l'a portée pendant des heures sur son dos, elle voulait voir la mer. Elle est morte et il est là, sans nom, sans prénom, sans rien. Il fait ce que sa mère lui a demandé, mettre le feu, ne rien laisser de ses affaires personnelles, et il part. On est en 1908. le garçon ne connaît rien, ni personne. Tout sera apprentissage. Les gens vont l'exploiter, l'aider, l'aimer, selon les rencontres.

Quand Emma le percute avec sa voiture, il rencontre la chance de sa vie, l'amour, plus tard, mais surtout une véritable famille de coeur avec Emma et son père Gustave. L'éducation commence et va durer jusqu'à la première guerre mondiale. le garçon s'engage malgré Emma, malgré Gustave. Il sera un excellent soldat, la vie de sauvage qu'il a connu avec sa mère l'aide.

Emma l'attend, et ils reprendront leur vie sans Gustave qui est mort. L'épilogue est un retour à la nature pour une fin prévisible.

En fond de ce récit, tous les faits historiques de ce siècle, une parallèle à un destin hors du commun.

Le style de l'auteur est brillant, il vous emporte malgré vous, dans la vie de ce garçon et dans ce siècle si riche en évènements.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Marcus Malte nous raconte l'histoire du garçon , un enfant sauvage qui, à la mort de sa mère, part en errance. Il sera successivement recueilli par Joseph, un hobereau de Provence, par Brabek, un lutteur de foire, et enfin par Emma et son père Gustave, bourgeois belges installés à Paris. Emma dont il deviendra l'amant, avant la guerre de 14-18, avant la mort de la jeune femme, avant la déchéance, le bagne et l'errance en Amérique du Sud.

Ce roman a obtenu le prix Femina en 2016. Sans doute pour Emma, sa beauté, sa générosité en amitié puis en amour, son dévouement auprès d'un garçon blessé et traumatisé par la guerre, jusqu'à la mort. Sans doute aussi pour l'écriture riche et précise, variée et changeante, de Marcus Malte.

C'est un très beau livre qui me laisse quand même un regret : j'ai trouvé des longueurs, notamment sur les périodes 1910-1914 et 1914-1915. Un peu comme si Marcus Malte se prenait à son propre jeu et commençait à se regarder écrire (par analogie à "s'écouter parler"), ou à écrire pour écrire. Cela nuit au rythme de la lecture et a provoqué un peu d'ennui...
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Titre : le garçon
Auteur : Marcus Malte
Année : 2016
Editeur : Zulma
Résumé : le garçon ne parle pas, n'a pas de nom et vit avec sa mère reclus au milieu de la forêt. Après le décès de celle-ci le garçon décide de rejoindre la civilisation. Nous sommes en 1908 lorsqu'il décide de se mêler aux gens des villages environnants et de faire son entrée dans le monde. S'ensuit la découverte des autres, la rencontre avec le fantasque Brabek, la découverte de l'amour avec Emma puis le plongeon cauchemardesque dans le bain de sang que fut la première guerre mondiale.
Mon humble avis : Décidément cette rentrée m'aura réservé de belles surprises. Après l'excellent Embaumeur d'Isabelle Duquesnoy, un autre roman français : le garçon de Marcus Malte que je n'avais jamais lu jusqu'à ce jour. A priori un auteur de polars exigeants et un titre auréolé de succès et du prix Femina 2016 ; cette lecture s'annonçait donc sous d'excellents auspices et la suite me prouvera que j'avais raison d'en attendre beaucoup. En effet le garçon est un roman marquant, une oeuvre originale, forte, une de celles dont on se souvient. Bien sûr il y a quelques longueurs, des parties moins prenantes mais qu'importe ! L'écriture de Malte est précise, fouillée, les effets (digressions, allitérations) sont nombreux et jubilatoires bref cette fresque est un régal de lecture. Véritable roman initiatique, fresque historique, roman sur la passion amoureuse, oeuvre sur l'amitié, récit érotique ce roman est protéiforme et lyrique mais surtout il s'agit d'une oeuvre qui touche au coeur, qui vous prends aux tripes, un texte émouvant dont les personnages (je pense plus particulièrement à Brabek et Emma qui sont formidablement campés) restent dans la tête du lecteur bien après avoir refermé les dernières pages du bouquin. Un régal vous dis-je… C'est tout simplement beau, c'est aussi bouleversant sans jamais être mièvre, c'est un tour de force et c'est signé Marcus Malte un auteur exigeant et rare dont j'ai dorénavant hâte de lire les romans noirs.
J'achète ? : oui les yeux fermés si ce n'est déjà fait. Un très joli texte, une histoire passionnante, une écriture ciselée bref, une réussite.
Lien : https://francksbooks.wordpre..
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