J'ai d'abord lu la préface qui est excellente car elle donne une bonne idée de ce qui est passé dans la tête de l'écrivain une fois qu'il a écrit toute la série sur l'inspecteur Wallander.
"Que faisait Wallander avant le commencement de la série ? Que s'est-il passé avant - pour noter une date exacte - le 8 janvier 1990 ? Ce matin d'hiver où Wallander est réveillé à l'aube par un appel du policier de garde, qui marque le début de
Meurtriers sans visage ? Quand Wallander entre en scène dans ce premier livre, il a quarante-deux ans, bientôt quarante-trois. Il est flic depuis longtemps, il est déjà père et divorcé, et il a quitté Mamö pour Ystad depuis plusieurs années... "
Puis j'ai entamé la première enquête, la plus longue et pour moi la plus intéressante : comment de simple flic abonné à la surveillance de lofts désaffectés, il est devenu membre important au commissariat de Malmö grâce à son chef Hemberg qui a su détecter son talent de fin limier. "Le coup de couteau" a révélé un brillant enquêteur acharné à suivre son instinct même au péril de sa vie.
Les quatre autres nouvelles m'ont moins intéressée. "La faille souterraine" est une très courte enquête au sujet du meurtre d'une commerçante. "
L'homme sur la plage" aussi court résout la mort suspecte d'un homme à l'arrière d'un taxi. "La mort du photographe", le titre parle lui-même de l'enquête qui est assez prenante quoiqu'assez banale. Et quant à la dernière enquête intitulée "La pyramide", je me suis pas mal ennuyée. Seul le père de Wallander, un artiste peintre qui fait toujours les mêmes toiles m'a étonnée et la réaction de son fils encore plus.
Ce qui m'a plu, c'est de voir l'idylle à ses débuts entre Wallander et Mona, ensuite quelques années plus tard leur séparation et ses relations avec sa fille Linda - très réelles.