La lionne blanche

Quand le sombre polar suédois flirte avec l'Afrique du Sud du temps de l'apartheid en déroute, cela sème des morts innocents sur le passage d'espions soviétiques qui ne savent plus quoi faire. Wallander se laisser toucher par la mort d'une jeune femme bien sous tous rapports, victime nordique d'un complot dont la cible est Nelson Mandela. Un doigt de noir envahi d'esprits, une explosion, quelques sinistres racistes qui voient leur pouvoir s'échapper et qui fomentent une guerre civile, l'enlèvement de l'être le plus cher, un Boer qui se rend compte qu'il est d'abord un Africain, un autre Boer qui mène une double vie, une fusillade dans un no man's land militaire, les cheveux d'un salopard en feu, tous les ingrédients du bon roman policier sont là, et la sauce prend, même si on n'est guère surpris par ce qui arrive. Wallander tombe dans la déprime, sinon ce ne serait pas un roman du Nord. Tout est presque bien qui finit presque bien. Demeure un malaise, toujours.

Cher Wallander,
Pour la troisième fois, je vous retrouve… Ce n'est pas la grande forme, on dirait !! Et pourtant, c'est comme cela que je vous préfère ; avec vos soucis : un père qui se remarie avec la femme de ménage, une fille qui vous échappe, avec vos emmerdes du quotidien : on vous cambriole votre appartement, et on vous vole votre chaine Hifi, et vos disques, vous le fou d'opéra (quand même il fallait oser)… Tiens à ce propos, vous avez raison à propos de Rigoletto, si on me le volait, il me manquerait aussi beaucoup !!!
.Je vous sens pas bien dans vos baskets… le doute s'empare de vous, et de vos qualités professionnelles .Bref, un homme comme tout le monde !!!
Commissaire vous êtes, et jusqu'au fond de vos tripes. Et là, l'affaire est corsée. Une jeune femme sans histoire retrouvée morte, un doigt d'homme noir perdu dans la nature, puis des morts qui surgissent, ne sont pas pour vous rassurer. Rien ne se tient, rien ne semble pouvoir raccorder les faits…et pourtant. C'est sans compter sur le talent de votre"géniteur", qui ne fait pas de vos aventure un simple polar, mais un véritable état des lieux d'une réalité politique, et historique excellemment amenée, fort bien documentée, et surtout dénuée de tout jugement, et argument à l'emporte-pièce. Si cette fois-ci vous ne quittez pas la Suède, le lecteur est vite emporté par le tourbillon Sud-Africain.
« Un humain qui perd son identité n'est plus un humain. Il devient un animal. »
« Dans mon pays, il existe de grandes réserves naturelles où les animaux sont protégés. Il y en a d'autre où sont enfermés les êtres humains sans aucune protection. Les animaux connaissent un meilleur sort que les hommes dans mon pays. »
J'ai aimé cheminer avec vous Commissaire ; j'ai pu apprécier votre fibre paternelle quand Linda était en danger, j'ai été rassurée de vous voir vous rapprocher de votre père. Sans en avoir l'air, vous fendez l'armure, jusqu'à rompre le câble même. J'espère sincèrement vous retrouver en meilleur forme dans de nouvelles aventures, qui je n'en doute pas, sauront me faire passer de délicieux moments de lecture.
@ Bientôt Commissaire, et soignez vos bien !


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Mon premier MANKELL. J'avais entendu parler de l'écrivain grâce à une critique radiophonique et j'ai sauté le pas. le livre se déroule entre deux endroits diamétralement opposés sur le globe terrestre : la Suède et l'Afrique du Sud. J'ai trouvé cette enquête belle, difficile et humaine. Wallander est égal à lui même entre ses doutes et son travail.
J'ai vraiment eu l'impression de lire un conte que MANKELL met si bien en mots. Et puis on sent l'amour qu'il porte pour ces deux patries : la suède et l'Afrique qu'il affectionne énormément.
Une vraie recommandation. On a envie ensuite de reprendre le cycle depuis le début des enquêtes de Wallander

Wallander est chargé d'enquêter sur la disparition d'une femme, trois jours auparavant. Une femme sans histoires, épouse et mère de famille, gérant une agence immobilière avec son mari et appartenant à une communauté religieuse stricte. Et pourtant, un vendredi soir alors qu'elle devait visiter une maison à vendre, elle disparaît soudainement. Wallander n'est pas très optimiste et l'affaire va singulièrement se compliquer lorsque, durant leur recherche, une maison voisine de l'endroit fouillé explose et un doigt d'homme noir y est retrouvé. le policier suédois et son équipe sont vite dépassés par ces événements incongrus et il faudra une sérieuse ténacité pour mener à bien leur enquête. En parallèle, à quelques milliers de kilomètres de là, un activiste boer organise un attentat visant Nelson Mandela, alors à peine sorti de prison (nous sommes en 1992). Cet extrémiste fascisant espère ainsi mettre à mal le processus de normalisation entamé par Frederik de Klerk et Nelson Mandela. Les deux hommes savent pertinemment que la voie est étroite et que les obstacles seront nombreux. Un processus où tous les coups sont permis. Ils savent aussi que ce processus ne tient que par leurs personnalités respectives, respectés par une grande partie de la population.
Si les enquêtes de Wallander sont aussi intéressantes, c'est qu'elles sont liées à la personnalité du personnage principal : un homme finalement ordinaire, cumulant problèmes de santé et déboires sentimentaux, loin du héros traditionnel. Un homme qui hésite, doute, a peur parfois. Pour lui, utiliser une arme à feu est loin d'être une évidence. Et qui se retrouve face à un mal qui le sidère parfois. Et il faut dire que dans ce roman, il est particulièrement servi. Car ce roman décrit en détail un pays, l'Afrique du sud, et ses problématiques durant la période de transition entre l'apartheid et la démocratie. Une période où de nombreux extrémistes tentent par tous les moyens de réduire à néant les efforts entrepris : les boers rêvant de garder leurs privilèges, une population noire avide de vengeance. Henning Mankell, qui connaissait très bien cette région puisqu'il vivait une grande partie de l'année au Mozambique décrit ici une situation politique sous tension. Et réussit même à créer du suspense sur des faits que l'on connait pourtant. « La lionne blanche » est une réussite totale, comme souvent les romans africains chez cet auteur.

J'ai terminé ce livre jeudi soir, il résonne bien étrangement depuis les attentats car le coeur de l'intrigue est précisément un attentat prévu en Afrique du Sud par des Boers racistes et fanatiques…

Le roman se déroule sur quelques semaines, entre la Suède et l'Afrique du Sud, en 1992. En Scanie, Wallander et son équipe retrouve le corps de la jeune Louise Ackerblom, agente immobilière sans histoire, au fond d'un puits près d'une ferme abandonnée soufflée par une explosion. Sur le lieu du crime : un doigt, noir. Peu à peu, les éléments du puzzle se mettent en place…

Un excellent polar, une enquête haletante dans laquelle Mankell, qui connaît très bien l'Afrique, mêle habilement une intrigue fictive et de nombreux faits réels, donnant corps et profondeur à cette période post-apartheid encore très trouble. le roman est long, dense et fiévreux ; une des meilleures enquêtes de Wallander.
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Fabuleux puzzle où le décor est planté dans une région désertique de Suède d'une part et une Afrique du Sud d'autre part où Nelson Mandela qui vient d'être libéré et Frederic de Klerq essaient de mettre fin à l' apartheid malgré la nostalgie colonialiste des boers et des britanniques. Ce roman intègre des personnages réels donnant une crédibilité historique à la fiction où le commissaire Walander montrera également la fragilité de son personnage et ses doutes. le rythme donné par Henning Mankell est tout simplement époustouflant et pousse le lecteur à accélérer également son rythme de lecture.

Dès le début de mon écoute, j'ai eu un soucis : je n'aime pas la voix de ce lecteur. Ce n'est pas le premier roman pour lequel il a posé sa voix, que j'écoute, et à chaque fois je bloque.
J'ai donc mis beaucoup de temps à entrer dans ce récit. D'autant plus que le premier chapitre sur l'histoire des mouvements extrémistes Boer en Afrique du Sud, ne me passionnait pas trop ; et que le récit bascule assez abruptement sur une disparition de femme en Suède dans les années 90.
Peut-être aurais je été préparé à ces particularités du roman si j'avais lu la 4ème de couv' (que je n'ai toujours pas lu), mais je préfère franchement la totale découverte.
En gros, j'ai trouvé la moitié de mon écoute très lente, les événements n'étant pas très marquants, rien avance dans l'enquête. Puis tout à coup tout s'accélère, et ça s'accélère tellement que ça en perd toute crédibilité.
En parallèle il y a l'enquête Africaine. Qui pour le coup, me semble mieux tenir la route. Elle est moins détaillée, mais donne une idée de ce que pouvait être l'Afrique du Sud à cette époque là.
Et pour finir, une fin qui n'est pas une fin ; parce qu'il s'agit d'un personnage récurrent qu'il faut placer dans un état particulier pour le prochaine roman : je déteste ça.
Ce que je trouve le plus remarquable dans ce roman, c'est cette double enquête - ces deux histoires distinctes avec de tous petits liens - c'est presque deux romans en un.

Louise Akerblom, agente immobilière à Ystad, part pour estimer une ferme et ne revient pas chez elle. le commissaire Kurt Wallander enquête sur cette disparition inquiétante. Dans le même temps, en Afrique du Sud, le comité organise un attentat afin de déstabiliser le pays.

Je me faisais un plaisir de lire un roman de cet auteur que j'avais délaissé ces dernières années. Malheureusement, ce ne fut pas une lecture passionnante. En effet, même si j'ai appris des faits sur l'Afrique du Sud, cette partie m'a moins intéressée. L'alternance entre l'enquête en Suède et les faits en Afrique du Sud casse le rythme de l'enquête. J'avais l'impression de lire deux récits différents même si je me suis doutée qu'ils allaient se recouper. J'ai préféré les chapitres sur l'enquête avec Kurt Wallander. J'avais oublié que c'était très introspectif, lent et je pense que ce n'était pas le type de lecture dont j'avais besoin.

Encore une fois, l'inspecteur Wallander, de la petite province suédoise de Scanie où il ne se passe pas grand chose, va se retrouver au coeur d'une enquête internationale. Une mère de famille, heureuse en ménage et investie dans sa paroisse est tuée par balle. Wallander est chargé de l'enquête. Parallèlement à cela, un complot est mené par des boers en Afrique du Sud pour lutter contre la fin de l'Apartheid. Les 2 histoires, de manière incroyable, vont se croiser. le héros Wallander va devoir lutter contre la mafia russe et des services secrets d'Afrique du Sud.
Certes, Mankell était un passionné de l'Afrique, cela se sent.
Malgré tout, comme dans les chiens de Riga, l'histoire est trop incroyable pour que j'y accroche vraiment.
C'est dommage, car les personnages de Ystad sont attachants. Mais à ce rythme là, le pauvre inspecteur quadragénaire et (déjà) cardiaque, ne tiendra jamais tous les volumes qu'il me reste à lire !
Enchantée par le premier volume, un peu déçue par les deux suivants, j'attends un peu avant d'attaquer la suite. Laissons à Kurt le temps de se reposer !

J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver l'inspecteur Kurt Wallander dans sa troisième enquête. On sait qu'Henning Mankell partage sa vie entre la Suède et le Mozambique, pays voisin de l'Afrique du Sud. Avec La lionne blanche, il invente une intrigue où la Suède rejoint l'Afrique.

L'histoire commence en avril 1992 en Scanie, province de Suède, avec Louise Åkerblom, agent immobilière qui vient de conclure une affaire. Avant de retrouver sa famille pour le week-end, elle part visiter une maison dans la campagne, un peu perdue elle s'engage sur un chemin et se trouve face à un homme qui l'abat froidement d'une balle en plein front.
A l'autre bout du monde, en Afrique du Sud, Victor Mabasha, tueur professionnel, se voit proposer une mission très bien payée par un commanditaire Blanc. Sa cible est un homme politique de premier plan. Il n'en sait pas plus.
Le corps de Louise Åkerblom est retrouvé au fond d'un puits. Quelques jours plus tard, non loin de là, une maison explose. Dans les décombres, la police découvre des débris d'une radio émetteur-récepteur, de revolver et… un doigt tranché d'un homme noir. Kurt Wallander et son équipe sont sur cette enquête plutôt compliquée où les différents indices sont difficiles à interpréter...
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