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Premier roman d'Henning Mankel mais publié très tard en France et j'en suis bien aise car je n'aurais jamais eu le plaisir de découvrir Wallander si je l'avais lu en premier !

A part le côté torturé du personnage je n'ai pas retrouvé l'écriture qui m'avait tant plu avec son personnage récurrent mais je reconnais qu'en m'attendant à quelque chose de précis et ne la trouvant pas, je ne pouvais qu'être déçue.

Bien qu'Oskar ait eu une vie difficile, malgré tout hors du commun, il n'a pas réussi à me toucher et la lecture m'a semblée bien longue.

Challenge Jeux en Foli...ttérature XIV
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Premier roman écrit par l'auteur, il n'a été traduit que récemment en français, à titre posthume.
Comme vous le savez sans doute, Alfred Nobel, chimiste suédois, a déposé de nombreux brevets et notamment celui de la dynamite. A sa mort, il a légué une partie de sa fortune à une fondation qui récompense les meilleures découvertes : chimie, physique, médecine, paix et littérature.
Alors quand Henning Mankell veut retracer l'histoire de son pays, il raconte la vie d'un dynamiteur né à la fin du 19ème siècle, souffrant de graves séquelles d'un accident du travail mais exerçant son métier jusqu'au bout. C'est donc à travers la condition ouvrière et l'approche politique que l'auteur, dès ses 23 ans, présente les mauvais côtés de son pays, relevant les contradictions de ce qui deviendra le modèle Suédois.
Si le fond est intéressant, la forme est légèrement déroutante, s'apparentant davantage à un écrit journalistique qu'à un roman
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Dans ce roman, qui est le premier que Mankell ait publié, on trouve déjà cet univers que l'auteur peint si bien, celui des petites gens, pauvres, laborieuses, qui essaient de vivre tant bien que mal avec le peu qu'elle possèdent, qui font preuve de beaucoup d'abnégation. On va dans les recoins cachés de l'âme humaine où tout n'est pas toujours beau, encore qu'ici, c'est moins le cas.
Oskar, jeune dynamiteur se retrouve lourdement handicapé après un accident de travail où il a perdu une main, et un oeil et a gagné des difficultés à se déplacer. Mais, faisant preuve de beaucoup de résilience, il parvient à surmonter tout cela et à mener une vie qu'il jugera plutôt réussie. '
Ce roman est aussi celui de l'histoire du socialisme en Suède, qui a suscité beaucoup d'espoir et a engendré autant de déception. Mais Oskar, lui, malgré sa situation difficile (dont il ne se plaint pas) y croit jusqu'à la fin de sa vie.
C'est donc encore un roman de Mankell que j'ai apprécié pour sa dimension humaine, sans concession, mais avec beaucoup de tolérance.
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Ce n'est pas le meilleur livre de Mankell mais c'est le premier, inédit en France et édité aujourd'hui pour le plus grand bonheur des inconditionnels de cet auteur, disparu en 2015. Quel plaisir de retrouver dans ce texte les thèmes chers à cet écrivain. Prise de conscience de la condition ouvrière et de la précarité, révolte contre cette société manipulée par l'argent et le pouvoir, espoir et échec du socialisme... Et la vie qui passe : l'amour, les copains, les accidents, la maladie, la vieillesse, la mort.
On peut être déstabilisé par le style, particulièrement par un mystérieux narrateur et un début quelque peu décousu, mais la persévérance paye et très vite, on reconnaît la patte de Mankell et surtout sa grande humanité.
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Grâce au challenge solidaire, je découvre Henning Mankell. Je n'avais jamais lu aucune de ses oeuvres. A part voir, son nom partout couvrant les devantures et les gondoles de mes librairies préférées ainsi que des grands magasins, je ne m'étais pas particulièrement penché sur l'auteur que je voyais uniquement écrivain de policier.
Honte à moi!
Cette histoire retrace la vie d'un dynamiteur. Tout en finesse, en délicatesse... Avec une pudeur caractéristique du personnage, on ressort du livre avec une envie d'en connaître d'avantage.
Cet ouvrage est conté par un narrateur. Celui-ci retrace la vie d'Oskar. Il y a très peu de description, à part physique.
J'ai été conquise par cette écriture où aucun mot n'est superflu. Sans description, on imagine le caractère d'Oskar, sa résilience a bien des égards, hormis politiquement.
On s'attache à ce personnage hors du commun.
J'ai adoré ce livre. Je ne peux pas l'expliquer mais j'en sors époustouflé par l'histoire, évidemment, mais aussi par le style d'écriture de Mr Henning Mankell si particulière.
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Le premier livre de Henning Mankell, publié en 1973 en Suède et 45 ans plus tard en France. Un livre très simple qui conte, à double voix, la vie d'un homme simple.
Oskar, né en 1888, mort en 1969, dynamiteur, grièvement blessé durant son travail à 23 ans: amputation de la main droite, perte de trois doigts de la main gauche, perte d'un oeil. Malgré ce désastre, il poursuite sa vie, reprend son travail, optimiste jusqu'à la vieillesse, vécue seul, effrayante.
Le narrateur le rencontre à la proche fin de sa vie, il l'écoute, lui laisse très largement la parole dans le texte, ponctuant d'une narration discrète, attentive aux choix de cet homme ordinaire qui donne une leçon de vie à tous.
Oskar est aussi engagé politiquement, il pense que le socialisme est la seule issue. Il sera déçu, attendant le vrai socialisme.
Un texte très émouvant, au coeur du quotidien décrit avec finesse, réalisme frappant et, toujours, cette note d'espérance, d'optimisme résigné qui habite le héros, Oskar.
Un premier roman qui flirte avec le chef d'oeuvre.
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Premier roman de quelqu'un qui allait devenir un grand auteur.
Les années 70, la politique était dans toutes les têtes de la jeunesse, en Suède, en France ....
Premier roman vite qualifié de prolétarien... l'histoire d'un travailleur et de son idéal !
Le terme roman ne me semble pas approprié, pas plus que celui de nouvelle, c'est plutôt à la fois une pièce de théâtre ... certaines phrases précises suggérant ce que pourrait être le décor et la mise en scène .... et une poésie ... la poésie des mots, de l'assemblage de ces mots pour nous parler de ce qu'a été la vie d'Oskar Johansson ... 1888-1969 .... ex dynamiteur ... ex membre du parti.
Le style du livre, la simple narration nous permet de nous approprier les confidences de cet homme, on se prend pour l'écrivain, pour celui qui vient dans la résidence d'été d'Oskar, un vieux sauna recyclé pour l'écouter, partager un moment avec lui, lui préparer ou seulement boire le café, simplement vivre quelques heures en sa compagnie au plus près de la nature et qui au hasard de nos rencontres nous narrerait quelques souvenirs, quelques épisodes de son existence à la fois mouvementée et monotone, celle d'un ouvrier avec ou pas du travail, mais jamais seul, toujours avec son amour, sa foi en l'avenir de l'humanité, en un monde de solidarité.
Oskar Johansson juste un homme qui aimait la vie, et Elvira, sa femme, qui croyait aux lendemains meilleurs pour lui, pour nous !
Écoutons le nous confier à nous, à Henning :
"Je crois que toi, tu seras là pour voir toute cette société partir en fumée comme d'un seul coup de dynamite. Et alors tu leur diras bien le bonjour de ma part."
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Ce roman est sorti en 1973 en Suède, et aux dires de l'auteur, c'est son premier ouvrage publié. Il vient d'être édité en français quatre ans après le décès de Henning Mankell
Alors qu'Henning Mankell est connu pour ses thrillers à la suédoise, il commence et termine sa carrière avec des oeuvres de littérature générale : le dynamiteur, puis les livres majeurs que sont Les chaussures italiennes et Les bottes suédoises. Henning Mankell n'est pas un écrivain futile. Il est obsédé par l'absurdité de la vie et sa peur de la mort.
Ses personnages sont des gens simples, la plupart du temps solitaires. Ils mènent une vie dérisoire en-dehors du temps, en-dehors des contingences sociales. Ils posent des actes ordinaires, on les suit dans leur morne existence transcendée par cette extrême solitude, ou au mieux par les réminiscences d'une liaison amoureuse brève souvent conclue par le décès de l'être aimé.
Le dynamiteur est de ceux-là. Victime d'une explosion accidentelle, sa vie en sera bouleversée. Il trouvera l'amour un certain temps. Il sera militant communiste tout en faisant preuve d'une naïveté confondante à l'égard du Parti. Amateur d'images d'Epinal sur ce sujet, il construira une conscience politique bien peu réaliste dont il s'écartera à la mort de sa femme, militante acharnée.
Le roman file de petits évènements en petits évènements. La vie du dynamiteur file paisiblement comme l'eau d'un fleuve assagi. Seul son accident fait de lui un personnage d'une importance relative. Il vit dans la simplicité et avec modestie, sans grands projets.
On retrouve le même type de héros dans les deux derniers romans de Henning Mankell. L'auteur semble désabusé et ses personnages principaux ne sont que la projection de sa propre personne avec ses propres angoisses, sa même peur de la mort et de l'isolement.
L'écriture est simple, mais chargée d'affects. Les phrases accrochent le lecteur et génèrent de l'émotion. Henning Mankell est un grand écrivain parti trop tôt. Il est pour moi un modèle d'intelligence et de sensibilité. Un regard sans indulgence mais tendre sur l'Humanité et ses travers. Un désespoir inconsolable face à notre propre finitude.

Michelangelo 31/12/2019

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Un roman qui me laisse un avis mitigé. le texte en lui-même est intéressant, l'histoire plutôt originale, en tout cas pour moi, je n'ai pas eu d'impression de déjà vu, et pourtant j'ai le sentiment qu'il m'a manqué un petit quelque chose que je n'arrive pas à déterminer...
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Pffff...
Je me suis lancée dans la lecture du premier roman d'un auteur que j'aime beaucoup Henning Mankell.
J'ai persévéré pour terminer ce roman assez court parce que que je n'aime pas abandonner un roman pour ensuite pouvoir m'en faire une idée globale. Je me suis ennuyée ferme.
Une déception...
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