Bof, bof.
Ce roman ne m'a pas botté comme les Suédoises bien chaussées par les Italiens ou localement pour patauger dans la neige.
Ce n'est pas à cause de l'Afrique, ni de la chaleur, ni du bateau que je n'ai pas été embarqué dans cette vie aventureuse imaginée à partir d'un fait divers.
Pour moi, cette romance n'a jamais vraiment pris corps : ou pas assez réaliste ou trop loin de l'imaginaire d'un conte, trop sucré ou au contraire pas assez. Mi-figue, mi-raisin.
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Un paradis ex colonial, Beira, un port du Mozambique, tout à l'est de l'Afrique, voisin des ex Rhodésie (nord devenue Zambie, Sud devenue Zimbabwe) dans un hôtel hier encore luxieux, maintenant on y arrache le parquet pour faire du feu, l'hiver 2002 fut rude !
Toute la nuance est dans cette notion de paradis !
Le paradis pour une suédoise, trouver la chaleur, le soleil, .... c'est ça le paradis ?
En Suède tout comme en Finlande, la nuit du nouvel an, on fait fondre du plomb pour tenter de lire l'avenir dans les gouttelettes solidifiées, reste de pratiques païennes.
"Au milieu de cette inconcevable pauvreté, je vois des îlots de richesse. Une joie qui ne devrait pas être là, une chaleur qui devrait à peine pouvoir survivre. À l'inverse, je vois chez les blancs qui vivent ici de la pauvreté au milieu de l'aisance".
C'est toute la complexité de la société africaine telle que peut la ressentir Henning tout comme nous et il est très difficile de traduire ce sentiment avec des mots.
Ils sont toujours loin de pouvoir exprimer ce que l'on ressent.
Les Noirs sont heureux de vivre.
Pas de la façon dont ils vivent, l'époque est redoutable, apartheid, ségrégation.
Mais simplement heureux de vivre, de respirer, de pouvoir rire.
Et pendant ce temps là, des Blancs courent éternellement après quelque chose pour avoir plus, pour être plus !
Ce sentiment est très difficile à expliquer.
Je suis déçue de cette lecture. Bien sûr, les grands discours sont là, les bonnes pensées aussi mais on s'ennuie un peu.
Tout s'enchaîne mais les mots ne sonnent pas si juste.
Ce sont des sentiments difficiles à exprimer, tout est trop simple, les Blancs comme les Noirs restent des caricatures, il y a des bons et des mauvais.
On ne s'en sort pas, on tourne en rond, tout comme ma critique je n'arrive pas non plus à exprimer ma déception !
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Similitudes, différences, incompréhension,… Dans ce livre Mankell aborde la complexité de nos relations à l'autre et de la colonisation qui engendre peur, racisme, hypocrisie, méchanceté et exploitation de l'autre, avec pour toile de fond le Maputo des années 1900.
L'être humain est décidément un drôle de zigue.
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une drôle d'atmosphère, cette jeune femme qui se retrouve dans des situations tellement uniques et inattendues, j'ai lu le livre en essayant d'imaginer la suite ! Une lecture qui étonne et nous embarque dans un autre monde écrit par un auteur d'un autre monde. Quelques longueurs toutefois.
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