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sur 460 notes

Une main encombrante est plus une nouvelle qu'un roman (160 pages). Mais Wallander y est sobre. Et sa fille Linda n'est plus droguée, elle travaille maintenant pour la police. Tout est donc pour le mieux. Wallander pense à la retraite, envisage d'acheter un chien et de rencontrer une femme. Il voudrait aussi vivre dans une maison, en visite une à vendre et tombe sur une main cadavérique qui sort du sol! À défaut d'acquérir la maison, Wallander ouvre un cold case. À qui appartient le squelette que la police scientifique vient de déterrer? Soixante ans se sont écoulés depuis qu'un corps a été enterré là…
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Le format de la nouvelle n'autorise pas de longues enquêtes. Et c'est tant mieux, car parfois ces longues enquêtes des polars scandinaves m'ennuient. Il y a plus de rythme dans la nouvelle. Mais on aura droit quand même à des personnages sortant du commun, des fausses pistes, des rebondissements et même du suspense! C'est vrai que "Wallander et ses collègues s'enfonçaient dans les archives comme des animaux creusant un tunnel souterrain." Ça c'est les cold cases. Mais Wallander arrive à rencontrer encore des survivants, témoins de cette époque. Ils ont tous plus de 80 ans, mais certains se souviennent. Wallander est un intuitif et une grande partie de ses succès est dû au sentiment furtif qu'il ressent qu'on lui ment ou que quelque chose dans une situation donnée cloche. Alors, il creuse et trouve. Mais il se met en danger, et avec sa manie d'enquêter souvent seul, qui va venir le secourir?
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Le point le plus intéressant du livre est le dernier chapitre intitulé "Wallander et moi" où Mankell raconte comment en 1990, constatant la montée du racisme en Suède, il a eu l'idée d'écrire un roman policier "Meurtriers sans visages" sur le sujet : immigration et racisme. Et puis il explique comment il a créé Wallander en lui donnant la même année de naissance que lui (1948), comment il a trouvé son prénom en feuilletant l'annuaire, et pourquoi, après avoir constaté le succès de son livre, il a décidé de faire de Wallander un personnage récurrent. Ce fut ensuite Les Chiens de Riga (sur l'Europe de l'Est après la chute du mur), la Lionne blanche (sur la situation en Afrique du Sud après la libération de Mandela) et L'Homme qui souriait (sur le trafic d'organes). Il nous donne une information surprenante : il a détruit un roman de Wallander, après avoir écrit une centaine de pages, roman à propos des abus commis contre les enfants. Il l'a fait parce qu'au fond de lui même, il ne supportait pas d'écrire sur les pires crimes qui existent au monde. Mankell parle du temps qui lui manque pour écrire tout ce qu'il veut. On est en 2012 et il va nous quitter en 2015. Mankell se livre à nous en toute sincérité. C'est un moment très émouvant.
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Une maison, un inspecteur lasse et proche de la retraite et surtout...une main?!
Une courte enquête efficace qui a réussi à maintenir mon attention grâce à une bonne intrigue et une écriture forte agréable.
Une première lecture pour moi de Henning Mankell qui ne sera pas là dernière.
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Un roman étonnamment court, concis et vite lu pour un polar d'Henning Mankell, c'est en fait une nouvelle. Entièrement consacrée à l'intrigue et moins aux personnages et à la société suédoise, je l'ai lue avec plaisir.
L'intrigue, relativement linéaire, est loin d'être inintéressante.

En effet, on y retrouve un commissaire au bout du rouleau, usé et vaguement déprimé, quelque peu hanté par la mort, la peur de la solitude et de la décrépitude.

Mankell se cherche un lieu de retraite et il écope d'une nouvelle enquête … une main de squelette sortant de la terre du jardin attenant à la maison qu'il est prêt d'acheter.

Après les résultats du médecin légiste, il se lance alors dans une sorte de fouille archéologique via les dossiers poussièreux de nombreuses institutions.
Cette enquête est menée tambour battant aux côtés de son équipe et de sa fille Linda devenue policière (je n'ai pas lu tout Mankell, donc je découvre). Sans fioritures, droit au but, parce que c'est une nouvelle ; Mankell fait donc usage de raccourcis.

L'acharnement du policier pour élucider l'affaire, nous est présenté comme une question de dignité. Il considère comme un devoir de permettre aux victimes de ne plus être des anonymes dont personne n'a constaté la disparition. Peu importe le coupable, mort ou vif, ce qui lui importe le plus c'est de sortir ces deux personnes de leur anonymat.

De la belle ouvrage.
Cinq étoiles

Ancelle le 14 février 2024
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Une main encombrante
" Henning Mankell"
168 pages
Dâte de publication : 17/09/2015

Une première pour moi avec cet auteur.
Un roman bien ficelé mais à mon goût beaucoup trop rapide.
Le dénouement es trop évident, en même temps vu la longueur du livre (168pages) cela ne peux que aller vite.

Alors j'ai été au bout de ce roman où plutôt de cette nouvelle. Mais je dois avouer que je n'ai pas accroché.
Après peut être que d'autres titres sont à lire avant celui là...

Et vous, vous l'avez lu? Un avis ?

Ps: ce roman es resté sur l'Ile de Ré dans une boîte à livre du camping. Bon voyage à lui
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Une main encombrante ( Henning Mankell)

Automne 2002. le célèbre enquêteur Wallander aspire à une retraite bien méritée. Il décide donc d'acheter une maison mise en vente par un membre de la famille d'un de ses collègues. Il visite les lieux et, en se rendant dans le jardin, il trébuche sur.... une main !
Oubliée la retraite, place à l'enquête !

Ce court roman est censé être la dernière enquête du policier.
Un plaisir qui se savoure donc : l'intrigue se déploie lentement avec son lot de frustrations, tâtonnements, fausses pistes, etc.

Petite surprise finale : Henning Mankell nous raconte "son Wallander" : la création du personnage, son évolution, sa retraite... une belle idée de l'auteur qui me fait néanmoins réaliser que Wallander, avec ses failles et ses méthodes bien personnelles, va beaucoup me manquer.
Lien : https://www.instagram.com/lo..
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Début prometteur,et puis et puis ... le récit s'embourbe.
Des déductions policières vraiment tirées par les cheveux, une trame d'histoire fragile sur laquelle il est impossible de tisser une intrigue solide.
Quel dommage!
Il est difficile d'en dire davantage sans spoiler.
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Polar suédois lent et froid, qui clôture la série des Wallander, commissaire anti-héros par excellence.

Le commissaire désabusé (pour ne pas dire dépressif), dont la seule satisfaction de l'année est d'avoir été épargné par la grippe, n'aspire qu'à une chose : acheter une maison et prendre sa retraite.
Son nom est Kurt. Kurt Wallander. C'est sûr qu'on ne risque pas de le confondre avec James Bond, son collègue britannique.

Comme on l'imagine, ce projet minimaliste ne va pas se dérouler comme prévu et, en visitant ce qui pourrait devenir sa future maison, Wallander découvre une main enterrée et le squelette qui s'y rattache. Un squelette très ancien qui va, malheureusement pour lui (et heureusement pour nous, sinon on se serait bien fait chier) reléguer au placard ses envies de retraite et le lancer sur une nouvelle – et dernière – enquête (bien que les faits soient prescrits !)

Description de la Scanie (province suédoise), réflexions sur la modification de la criminalité suédoise au début du XXI° siècle, relations difficiles de Wallander avec sa fille, pensées désabusées et personnelles du commissaire, tout cela autour d'une enquête sur un cadavre de 60 ans d'âge… La dernière du commissaire Wallander, anti-héros bourru mais humain et attachant, tient toutes ses promesses.
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Kurt Wallander est un policier suédois qui décide de visiter une maison en vue de l'acheter, alors qu'il pense trébucher sur un rateau, il s'aperçoit très vite qu'il s'agit d'une main humaine, une main encombrante.
Commence alors une enquête, pour savoir à qui cette main appartient ? pourquoi est-elle là ? Qui l'a déposé ? Est-ce un meurtre ou un vieux cimetière qui resurgit ?
C'est le deuxième livre de Henning Mankell que je lis, et une nouvelle fois, il me manque quelque chose pour réellement m'accrocher, ordinairement, j'aime la lenteur des livres nordiques, leurs paysages tristes et souvent très froids, mais là, il me manque une accroche, l'envie de connaître la finalité de l'histoire n'est pas ressentie, la seule réelle motivation de finir ce livre a été son court nombre de pages, ce qui n'est pas nécessairement ce que je recherche dans un livre.
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C'est l'automne en Scanie : il pleut, il vente et le commissaire Kurt Wallander désabusé, solitaire pense à ses 30 années de service et surtout à son envie de prendre sa retraite à la campagne avec un chien !
Son collègue Martinsson lui propose la maison d'un vieux cousin de sa femme, ils discutent un peu le prix de vente, puis Kurt prend les clefs et part en voiture à Löderup pour visiter la bâtisse qui est proche de celle ou vivait son père.
Il inspecte les lieux, se rend compte qu'il devra faire beaucoup de travaux d'amélioration et, en faisant un petit tour au jardin abandonné : il trébuche sur ce qu'il croit être un râteau ! Mince ..c'est le squelette d'une main, et pour lui ce sera le début d'une enquête..Il fait venir son équipe : Stina Hurlén : la légiste, Nyberg : le chef de la police technique et d'autres policiers pour fouiller ! Ils vont découvrir le corps d'une femme et, 2 jours plus tard dans les groseilliers le cadavre d'un homme enterrés depuis plus de 50 ans dans le jardin.
C'était Karl Ericksson qui vendait la maison qu'il avait habité pendant 30 ans et, avec les quelques souvenirs de ce dernier + les registres des naissances, les archives, les agendas : ils vont remonter jusqu'en 1944, au moment ou 3 Estoniens étaient venus se réfugier en Suède avec leur fils. Les parents seraient repartis mais, Ivar Pihal est resté et il a fait des études d'ingénieur, maintenant il est dans une maison de retraite....à Kurt de dénouer l'énigme !
Un roman policier très classique sans effusion de sang car il s'agit d'un " cold case", mais l'intérêt du livre se situe dans la post-face écrite par Henning Mankell, ou il explique la genèse de son " anti-héros", les raisons de sa création et les choix faits pour qu'il soit populaire, ordinaire et humain !
Mankell voulait parler de la Suède et de l'Europe qui allaient être confrontées à un type de criminalité nouveau après l'effondrement de l'Union soviétique et l'ouverture des pays de l'Est mais aussi de la montée inéluctable du racisme ...Il a décidé d'arrêter et il signe ici son avant dernier livre de la série des " Wallander " qui, en autres a eu un énorme succès avec Kenneth Branagh anobli en 2012 par la Reine !
L.C thématique de septembre 2022 : un héros récurrent !
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A la recherche d'une maison à acheter, le policier Wallander visite une vieille ferme. Pendant cette visite il tombe sur un os.
Enfin, il bute dans une main d'un squelette. Bonne idée pour un départ, non?
Sauf que la suite est insipide, l'enquête se traine , se traine .... et se déboucle en quelques pages. Bof, quoi.



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