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4,05

sur 1494 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Qu'elle fut longue et ardue l'ascension de cette montagne magique ! J'aurai dû m'en douter. Je n'ai pas apprécié Mort à Venise et lu sans plaisir extrême Tonio Kröger. Alors, il ne fallait pas que je m'attende à lire avec engouement un troisième roman de Thomas Mann. de plus, quand, à la réception du livre format poche, j'ai constaté qu'il faisait 1 000 pages, j'ai su que la tâche ne serait pas facile.

Comme, l'histoire se déroule dans un sanatorium en Suisse, à la Belle Epoque, j'ai pensé retrouver l'ambiance des cures thermales du Mont Oriol de Maupassant. Ce fut un peu le cas, mais pas très souvent.

Le récit est long et lent, cela a été inaccessible pour moi. Des discussions qui n'en finissent pas. Un exemple, page 746 : « notre ecclésiaste que voici vous confirmera que l'univers du medio evo n'est pas complet s'il manque au mysticisme franciscain le pôle contraire de la connaissance thomiste »… Prenez une feuille, vous avez trois heures pour donner votre avis…

Combien de fois j'ai voulu abandonner ce roman ! J'ai même imaginé faire une pause à mi-parcours de cette montagne pour profiter d'un autre livre, qui aurait été, pour moi, un refuge avant de reprendre.

Finalement, j'ai poursuivi mon escalade. Maîtrisant ma lassitude, pour ne pas tomber dans le gouffre du dégoût de la lecture. Parfois en colère contre ce livre pour lequel je n'ai pas eu d'appétence.

L'histoire ? Thomas Mann a écrit La montagne magique pour être une contrepartie satirique de la mort à Venise. Je peux affirmer que je n'ai pas rigolé tous les jours… Mann aborde encore une fois ses sujets de prédilection : l'attirance pour la mort et l'amour. Il y est également traité de la notion du temps. le mien a été long lors de cette lecture.

Ainsi, seul satisfaction, avoir achevé ce livre. Alors si vous voulez relever le challenge, assurez-vous d'avoir la culture et la formation nécessaires sous peine, comme moi, de planer au-dessus des cimes… de la montagne magique bien sûr.
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Lu 250 pages sur 820. J'arrête. Rythme trop lent et où il ne se passe pas grand-chose, à moins que ce ne soit après un tiers de livre ? Hans Castorp, jeune ingénieur naval, vient pour trois semaines rendre visite à son cousin en cure dans un sanatorium, où lui aussi deviendra malade. Au fil des jours : lever, repas, balade, sieste, coucher, discussions avec médecins et autres résidents qu'il nous décrit avec mille détails. le jour d'après on recommence : lever, repas, balade, etc. Je sais c'est notre quotidien. Mais c'est ce que je fuis en lisant…
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La plus longue branlette de l'histoire de la littérature. Quelque huit cents pages de cancans et propos pseudo philosophiques, métaphysiques, économiques, religieux entre personnes de la bonne société du début du siècle isolées du monde réel, sous la forme d'un reportage quasi-scientifique. Difficile de ne pas faire le rapprochement avec La Recherche puisque le thème principal est aussi le temps dans toutes ses déclinaisons. La tonalité générale est ici plus sombre et absurde, et l'écriture est beaucoup plus banale que chez Proust. Mais c'est finalement tout aussi chiant à lire.
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Petit séjour dans ce sanatorium en haute altitude, il est vrai que je n'en suis pas sorti indemne. Un roman sur le temps qui s'écoule. Pour ma part, si le personnage a pu vivre sans cette sensation du temps, de la répétition et de l'ennui, ca n'est pas mon cas. Entre disgressions philosophiques et soporifiques, quotidien d'un ennui mortel, discussions biologiques, religieuses et métaphysiques sans intérêt. Je me suis ennuyé du début jusqu'à l'abandon de la lente agonie.

"Un bel ennui" disait Houellebecq, un ennui tout court pour moi. Et pourtant, des personnages complexes (d'après le Wiki, lu en diagonal, ils paraissent un peu plus fade...), Hans Castorp, personnage fade (la, on est d'accord) et sans aspérités, déchirée entre des influences contradictoires, qui aspire à des idéaux humanistes élevés, tout en étant tentée par des idéologies radicales (méchant communisme) et un rejet des cultures d'avant-garde.

Lodovico Settembrini représente l'idéologie des Lumières (un halluciné de l'arrière monde) et l'adhésion à la vie. L'action a pour lui une valeur éthique. Il se fait le mentor et l'éducateur de Hans Castorp, qu'il qualifie affectueusement d'«enfant gâté de la vie». Dans ce rôle, il souligne le caractère absurde de la fascination de Hans pour la maladie et la mort. Eh oui, c'est également un roman initiatique.... Il nous initie à la souffrance, ca aussi, je suis d'accord.

Léon Naphta représente l'extrémisme (le totalitarisme waaah). Son idéologie combine des morceaux hétérogènes venus de toutes sortes de radicalités, avec une vision du monde collectiviste contenant des aspects aussi bien communistes, anarchistes, que fascistes et chrétienne. Des valeurs religieuses et philosophiques centrales sont dépouillées de leur sens par cet homme. Naphta incarne un mode de pensée anti-humain et opposé aux Lumières. Ou un gros fourre tout de tout ce qui est mal, je ne sais encore trop.

Il rivalise avec Settembrini pour convaincre leur élève Hans Castorp, dont il soutient la transfiguration naïve de la maladie : dans la maladie reposent la dignité de l'homme et sa noblesse ; plus il est malade, plus il accède, en un mot, à un degré supérieur de l'humanité. Tout progrès ne peut être dû qu'à la maladie. Ces deux personnages sont des exemples comme cette problématique (qui aura le droit à plusieurs discussions soporifiques), toute une galerie de personnages tourne autour de Hans avec une fonction symbolique.

En conclusion, peut être que c'est le rythme, la traduction, les descriptions ou les personnages. Mais je me suis ennuyé, ce sanatorium fut une expérience étouffante et mortelle. Une expérience dont je ne suis pas sorti indemne...
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Je n'ai pas du tout aimé ce roman qui tente de transformer de la philosophie en littérature ; le style est lourd et même pâteux ; aucun humour. Je me suis accrochée et suis arrivée jusqu'au bout. Ouf.
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