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3,66

sur 384 notes
Mieux que le routard pour nous donner envie de découvrir des grands espaces : Ian Manook !
Un papa qui tente d'apprivoiser son ado de fille, en faisant un périple sur les traces de sa jeunesse.
Des trafiquants de drogue qui perdent une partie de leur marchandise.
Des meurtres sur fond de vieilles légendes islandaises.
Une vengeance vieille de 30 ans.
Une course poursuite autour des sites touristiques islandais.
Un policier très ours qui chante des cantiques anciens.

Bref tous les ingrédients pour une histoire qui tient en haleine, et nous embarque de falaises en volcans à toute allure.

Un très bon moment de lecture.
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Décidément, je suis mitigée avec Ian Manook… un coup j'adore, un coup un peu moins… Là avec un thriller qui se déroule en Islande, j'étais très impatiente et enthousiaste à l'idée de mettre mes pas dans ceux de Ian Manook… D'autant que la lecture de "Hunter" par le même auteur, mais sous le pseudonyme de Roy Braverman, m'avais complètement scotchée et j'avais adoré ! Je partais donc confiante en Islande avec Jacques Soulniz qui revenait avec sa fille en Islande 40 ans après un premier voyage inoubliable pour lui… à tous niveaux, on le découvrira au fil des pages. Ce n'est pas le grand amour entre le père et sa fille, ce voyage est pour eux une tentative de reprise de contact après un éloignement de plusieurs années, suite au suicide de la femme de Jacques Soulniz, la maman de Beckie. Les retrouvailles ne sont pas simples, plutôt tendues voire houleuses par moment. Cependant, Beckie tombe sous le charme de ce pays très particulier et son père est heureux de lui faire découvrir un pays qu'il aime visiblement beaucoup. Tout cela bien sûr se complique avec des petits actes malveillants qui leur pourrissent leur voyage et qui au fil du temps, s'aggravent. Qui en veut à Jacques Soulniz et sa fille ? En parallèle, Kornélieus Jakobsson, un flic islandais, chanteur à ses heures, dans une chorale de chants folkloriques, enquête sur différents crimes assez atypiques comme un homme ébouillanté dans une solfatare bien fumeuse à qui on a taillé un pantalon de peau, un nécropant… ça ne rigole pas en Islande… Il cherche également à récupérer deux kilos de cocaïne, vous verrez pourquoi en lisant le livre. Les chemins de Kornélius et de Soulniz finissent par se croiser et l'aventure devient en partie commune.
L'intrigue est dense et fournie, il vous faudra lire "Heimaey" pour en savoir plus… Ce livre est une vraie invitation découverte de l'Islande, pays ô combien particulier, différent, brut, magnifique et dangereux. Des images naissent de l'écrit de Ian Manook, mais j'aurais aimé avoir un livre de photos sur l'Islande à ma portée durant ma lecture. Globalement, j'ai bien aimé ce thriller, mais ce n'est pas un vrai coup de foudre, car au milieu du livre, j'ai trouvé que l'intrigue fléchissait un peu, et pour tout dire, je m'ennuyais un peu. Je vous rassure, on termine le thriller sur les chapeaux de roues ! J'ai beaucoup aimé le personnage du flic troll Kornélius. Il est absolument délicieux et attachant. Par contre, j'ai trouvé Jacques Soulniz assez insupportable, toujours énervé, en colère, violent et sa fille Beckie, guère plus sympathique. Finalement, ce sont les personnages islandais que j'ai préférés. Ida et Botty sont deux femmes également fort intéressantes et attachantes.
A lire ne serait-ce que pour la découverte de l'Islande et pour le troll islandais, Kornélius.

Lien : https://mapassionleslivres.w..
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… une forme de guide touristique original.

La particularité des romans de Ian Manook que j'ai lus - et notamment celui-ci - est que la Géographie supplante bien souvent l'Histoire et l'histoire racontée , policière de surcroît. Les lieux bien souvent remarquables, les paysages extraordinaires, les sites exceptionnels voire le climat sans cesse changeant comme ici en Islande sont superbement et précisément décrits. On
a une envie irrépressible d'aller les retrouver, de suivre les itinéraires empruntés, d'humer les atmosphères… Cela en fait …
une forme de guide touristique original.

… personnages particulièrement attachants.

Les héros et héroïnes -souvent malgré eux et elles - de ses histoires sont complexes et recèlent des
secrets parfois inavouables. Dans ce roman on retrouve la figure du père qui a besoin de se racheter auprès d'une fille avec qui il a perdu toute relation de confiance. Il veut lui offrir un cadeau magnifique avec ce périple islandais qui se transforme rapidement en course poursuite par de mystérieux poursuivants qui harcèlent le couple père/fille. Autour d'eux gravitent un policier façon viking, un jeune marin en fuite, une animatrice clownesse d'auberge de jeunesses, un mafioso scandinave… formant une galerie de …
…personnages particulièrement attachants.

… boucle perpétuelle qui intrigue et amuse.

Quant au style de l'écriture on côtoie les sommets en matière d'efficacité et de maîtrise. Tour à tour nerveux, haletant, flamboyant, descriptif, nonchalant … le style nous embarque et permet de ne pas lâcher le roman sans abuser des trucs et astuces des « page turners ». Avec des originalités comme cette marque de fabrique de Ian Manook qui consiste à intituler ses chapitres en recopiant la fin de la dernière phrase de celui-ci. Une forme de…

… boucle perpétuelle qui intrigue et amuse !!!
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Avec Heimaey, Ian Manook nous plonge au coeur de l'Islande, de ses croyances légendaires, de ses falaises de lave et de ses glaciers à travers l'itinéraire de Jacques Soulniz venu visiter le pays avec sa fille pour tenter de reconstruire avec elle des liens familiaux déchirés. En revivant le périple qu'il a entrepris quarante ans plus tôt avec une poignée de volontaires internationaux accourus à la suite de l'éruption du volcan Eldfell, il va réveiller les démons d'un passé oublié.Les descriptions, sur fond de sorcellerie et de paysages somptueux et torturés, de cette Islande des geysers ou le feu brûle sous la glace, de ses villages de pécheurs hauts en couleur, de ses traditions surprenantes sont aussi imagées que rigoureuses. Ian Manook compose un road-trip saisissant dans une ambiance crépusculaire et menaçante accompagné d'une intrigue policière débridée où se mêle trafic de drogue, vengeances et rites anciens. le premier tiers du roman ressemble plus à un blog de voyage qu'à un thriller, la mise en place est lente et atone. On a également un aperçu de la vie des islandais entre folklore et modernisme, de leur difficulté financière après la crise de 2008 et de la rudesse du climat. Même si l'ensemble n'est pas dénué d'intérêt le propos est moyennement attractif et manque de profondeur. Plus avant, le récit prend enfin de l'ampleur, le suspense va crescendo et on retrouve le style incisif et précis caractéristique à l'auteur avec des personnages au frontières de la moral et de la bienséance. Les intrigues se recoupent peu à peu,les enjeux s'affirment et l'histoire prend alors tout son sens. Les rebondissements se multiplient et l'action prend le pas sur la réflexion et les hésitations jusqu'à un final déconcertant et explosif mais quelque peu amoral et ambigu.
Moins profond, moins noir et moins brutal que les séries Yetuldegger et Hunter,Heimaey reste cependant un romans plaisant et efficace. Son intrigue est bien élaboré, captivante, le rythme est soutenu et les descriptions invitent au voyage. Au-delà de l'histoire et du talent créatif de l'auteur, on ressent surtout la passion dans sa manière d'illuminer et de dépeindre les contrées qu'il évoque.
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Jacques Soulniz et sa fille Rebecca sont partis faire un road trip en Islande sur les traces du jeune homme qu'il était 40 ans auparavant afin de se retrouver après la longue fugue de la jeune fille.
Dès leur arrivée, des incidents, des farces de mauvais gout vont parsemer leur route. Au point que Soulniz décide d'en discuter avec Kornelius, policier rencontré lors d'une nuit alcoolisé où Beckie était partie de son coté.
Si Kornelius s'interesse à ce duo, c'est aussi parce que il doit à la fois gérer une enquête sur des morts retrouvés dans des mares de boues et retrouver 2 kg de drogue dérobé à un maffieux à qui il doit de l'argent. Et qu'il se doute que l'autostoppeur pris en route et devenu le copain de beckie est lié à cette affaire de drogue...
Rebondissements spectaculaires, personnages à la limite de la moralité, on retrouve ici la "patte" Manook qui m'avait particulièrement plu dans sa trilogie mongole. Ici il y a quand même quelques longueurs, ses personnages sont moins attrayants même si cela reste un roman divertissant. Pas mal.
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e ne suis pas sure de lire cette série dans l'ordre mais peu importe ça se passe en Islande et chaque enquête est différente alors ...

Donc cette fois, un cadavre est trouvé dans un geyser, 2 kilos de drogue ont disparu lors d'un transfert, et un père et sa fille, venus en touristes, se retrouvent un peu pris au piège dans ces histoires en même que dans le passé du père.

C'est une nouvelle enquête pour Kornelius Jakobson, un peu rocambolesque parfois mais qui permet de voyager à travers l'Islande, et ça c'est que du bonheur.

Des bord de mer aux plages de sable noir au cratères volcaniques, des falaises au champs de lave, en passant par des petits chemins chaotiques ou des traversés en bateaux, nous n'avons que quelques minutes de répit pour se plonger dans des bains de sources chaudes.

C'est dépaysant, sauvage, tout ce que j'aime.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Mon avis :
J'avais découvert Ian Manook avec son premier roman (Yeruldegger), que j'avais beaucoup aimé. Je n'étais sans doute pas le seul, puisque l'éditeur (Albin Michel) met ce titre en exergue pour promouvoir ceux qui suivent. C'est donc avec un a priori positif que j'ai ouvert Heimaey, et à cause de cela, j'ai été un peu déçu…
En même temps, comme dirait le président, cette déconvenue est surtout de l'ordre du ressenti très personnel.
À vrai dire, j'ai retrouvé avec le même bonheur la façon dont l'auteur nous fait visiter ces contrées lointaines. Il nous prête un oeil qui n'est pas celui du simple touriste. On se promène avec lui du pas du voyageur pour qui un paysage n'est pas une simple carte postale, mais porte en lui toute l'histoire de sa région. Sur ce plan, Ian Manook rejoint la confrérie des écrivains voyageurs comme Sylvain Tesson. Et ça, c'est plutôt chouette !
Le lecteur s'attachera forcément au personnage de l'inspecteur Kornelius Jakobson, une espèce de géant doux, un peu paumé dans sa vie sentimentale, et passionné par la culture de son pays. Pour ma part, sur pas mal de points, il m'a fortement rappelé l'autre flic de l'auteur, Yeruldegger. Ça ne m'a pas gêné outre mesure, mais ce genre de caractère de flic solitaire un peu désabusé est un peu stéréotypé, dans la littérature policière.
Alors, me direz-vous, qu'est-ce qui m'a défrisé, dans ce roman ?
Le noeud de l'histoire racontée par Ian Manook se situe au moment de l'éruption du Eldfell sur la petite île d'Heimaey, en 1973, mais l'intrigue du roman se passe de nos jours. Les protagonistes qui ont vécu l'événement de 73 ont donc tous un peu plus de soixante ans. Bien sûr, qu'un type de soixante balais ait une fille de dix-huit ans n'a rien d'absurde, même si ce n'est pas très courant ; qu'il soit en pleine possession de ses moyens physiques n'est pas impossible non plus, tout dépend de ce qu'il a fait dans sa vie ; et qu'il se comporte mentalement comme s'il avait encore vingt piges, c'est encore plus probable, je suis certain qu'on en connaît tous… Pourtant, j'ai vraiment eu du mal à croire à ces personnages qui se comportent tous comme s'ils étaient encore dans la force de l'âge. Et si l'auteur ne nous répétait pas que le drame d'Heimaey remontait à plus de quarante ans, on imaginerait facilement les bonshommes en question beaucoup plus jeune.
Bon, j'ai tout à fait conscience que je suis largement influencé par mon âge − plus ou moins le même que les personnages incriminés −, et mon état général. Quoi qu'on en pense, et même si vieillir est effrayant, nos capacités physiques diminuent, pas de la même façon pour tout le monde, mais c'est inéluctable. Et ça, j'ai l'impression que Ian Manook ne la pas vraiment pris en compte (et pourtant, il a soixante-dix ans…)
D'une manière générale, j'ai le sentiment que pour ce roman, l'histoire et les personnages (sauf, peut-être, celui du flic) sont restés un peu en arrière-plan par rapport au lieu que l'auteur sait si bien nous décrire. Ça reste cependant un bon polar et tous ceux qui aiment voyager y trouveront largement leur bonheur.
Lien : https://poljackleblog.blogsp..
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On ne change pas une recette qui gagne : un biotope fortement photogénique et identifiable, une intrigue en spirale impliquant divers protagonistes haut en couleur et un flic un peu tête brûlée... Bingo, mission accomplie avec cette nouvelle aventure islandaise volcanique !
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Ceux qui ont aimé Yeruldelgger, les plaines de la Mongolie, les légendes et la magie seront comblés. Ian Manook propose ici un roman assez semblable de par des descriptions tout aussi époustouflantes et de par son héros principal Kornélius tout aussi magnifique que Yeruldelgger.

Kornélius, attachant, indépendant mais surtout désobéissant, est confronté à un enlèvement, au folklore islandais et à la mafia lituanienne.
Nous sommes forcé de suivre trois pistes. Une disparition volontaire, des gangsters et la vengeance.
Faut le faire! Faut dire que Manook adore complexifier ses intrigues.

Une écriture débridée et pleine d'humour. Ian Manook nous fait visiter une Islande spectaculaire et attrayante.
Vous aurez souvent l'impression de lire un guide touristique et serez porté à visiter différents lieux sur Internet.

Une bonne lecture, très divertissante.
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si on retrouve ici les ingrédients habituels du polar ( un héros avec un passé traumatique, en conflit avec sa fille, des trafiquants, des meurtres gores, un enquêteur style grosse brute sensible qui se la joue perso...), le récit est ici surtout un prétexte pour une visite guidée de l'Islande. L'auteur est visiblement fasciné par ce pays. On le comprend, mais à force de nous promener sur tous les sites remarquables, l'intrigue y perd en efficacité et en cohérence.
Le personnage principal organise un tour d'Islande avec sa fille adolescente Beckie qui lui en veut depuis le suicide de sa mère. Nous découvrirons que quarante ans plus tôt, cet homme est venu sur les mêmes lieux et a perdu accidentellement celle qu'il aimait. Depuis l'aéroport d'arrivée, il remarque qu'on le suit... on comprend rapidement qu'il s'agit d'une vengeance. Beckie est enlevée et risque sa vie. Pendant ce temps, le père fait du tourisme et le flic sensé l'aider a le temps d'aller chanter dans sa chorale, de coucher et de prendre des bains chauds... sans signaler l'enquête à aucun moment à sa hiérarchie.
Après une sérieuse perte d'intérêt dans le dernier tiers, j'ai trouvé la fin plutôt réussie.
A lire pour préparer un voyage en Islande puisque tous les sites à visiter y sont présentés...
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