AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,66

sur 384 notes
Une nouvelle fois déçu par cet auteur, après Mato grosso, on ressort les listes de choses vues en Islande lors de ses pérégrinations quitte à inventer l'histoire pour coller au lieu à décrire, plutôt que l'inverse .... Intrigue peu passionnante, on est loin de Yeruldegger .... dommage !
Commenter  J’apprécie          30
Excellent guide touristique de l'Islande. Bon roman tout de même avec 100 pages de trop.
Commenter  J’apprécie          30
Avec "Heimaey" Ian Manook nous offre une nouvelle expérience dépaysante et décoiffante . Après la Mongolie, le Brésil , l'auteur nous convie à un périple non sans danger en Islande . On y fait la connaissance avec ce français , Jacques Soulniz , qui souhaite profiter de l'occasion d'un voyage au pays des trolls et des geysers pour tenter de se réconcilier avec sa fille Rebecca , que la mort de sa mère a séparé. Soulniz connaît l'île pour y avoir déjà séjourné quarante plus tôt en août 1973 , la jeunesse insouciante d'alors a laissé la place à la maturité mais les drames du passé ont la vie dure , ce qui pourrait peut être un peu gâcher ce voyage si bien organisé ..
Autre personnage central du roman : Korneluis Jacobsson , un flic taillé comme une armoire normande de bon gabarit qui en plus d'enquêter sur la mort suspecte d'un homme retrouvé dans un bain de boue fumantes à plusieurs centaines de degrés - qu'on nomme ici solfatare - , est chargé par un usurier lituanien de retrouver de la cocaine en échange d'une épuration de sa dette .
Deux destins et deux histoires qui vont se rencontrer, s'entremêler pour notre plus grand bonheur mais au plus grand péril des deux protagonistes et de leurs proches .

Ian Manook nous embarque pour un tour de l'Islande dont on découvre les étrangetés géologiques preuve d'une activité sismique permanente où la beauté des paysages contraste avec la rudesse des lieux .
Mais vous l'aurez vite compris : l'auteur n'a pas fait de pige au Guide du Routard mais nous a bien concocté un roman policier pur jus où tous les codes du genre sont présents. Mais avec la patte Manook en plus : une écriture qui ensorcelle ses lecteurs d'entrée de jeu , un rythme sans temps mort et des personnages entiers et pittoresques qui valent leur pesant de bonbons salés à la réglisse.
J'ajouterai cette histoire à rebondissements multiples parfaitement scénarisée qui vous captive et vous laisse sous pression jusqu'au dénouement final .
Bref du grand Ian Manook.
Commenter  J’apprécie          30
C'est un formidable Hymne à l'Islande, à ses paysages uniques et à ses traditions que nous offre Ian MANOOK avec HEIMAEY.
L'auteur n'a pas son pareil pour nous faire aimer ces terres lointaines qu'il n'a pas simplement parcourues, mais qu'il a aimées et dont il s'est nourri.
Très différent de Mato Grosso mais encore plus puissant, de la même trempe que Yerulgelder selon moi, on a le sentiment que c'est le lieu ; véritable personnage principal, qui dicte le ton.
Dans ce pays où certains endroits subissent plus de 1000 mouvements telluriques par jour et où tout problème semble se régler dans un hot spot, l'auteur nous emmène dans un double voyage initiatique sur fond de drame familial.
Le père de famille, ancien grand baroudeur (ça ne vous rappelle personne ?).
Sa fille jeune adulte au caractère trempé dans de la lave en fusion, comme toutes les femmes du roman.
Le flic, force de la nature au talon d'Achille inavoué, amoureux de son ile et de ses traditions, fier d'interpréter le typique chant du corbeau.
Le mafieux lituanien expert en citations littéraires.
Tous les personnages sont parfaitement campés au service d'une histoire parfaitement menée par un écrivain parfaitement inspiré qui nous entraîne vers un final parfaitement...volcanique !
Un très GRAND bouquin à dévorer d'urgence.
Un GRAND MANOOK !
Commenter  J’apprécie          30
La promesse était belle et l'équation réjouissante : Ian Manook + Islande = plaisir de lecture
Et puis : bof, bof. Ce fut long, roboratif et décevant.

Du beau pays , certes. du volcan, des fumerolles, des falaises, du basalte, du sable noir, du lichen, des bains chauds. de la violence et de la douceur dans le paysage. Mais là aussi ça peine à faire jaillir de l'émotion. Il n'y a pas ici la poésie de Jon Kalman Stefanson mais plutôt la froideur du guide touristique. Et ça ne prend pas vraiment. Les images n'apparaissent que difficilement, comme inaccessibles sur la rétine.
Les personnages sont peu attachants. Soulniz, tout particulièrement, est agaçant et tellement prévisible.
Beaucoup sont seulement esquissés et auraient mérité meilleur traitement.
L'intrigue, aussi plate qu'une mer sans houle, est bien capillotractée : la vengeance qui arrive plus de 40 ans après, ourdie par un homme dont on peine à comprendre les ressorts, sur fond de trafic de coke et de mysticisme.
On a un peu le sentiment que l'auteur a hésité entre plusieurs intrigues, paressant entre chacune comme entre chacune des interminables escales de Soulniz sur l'île.
Il restera les oiseaux, corbeaux ou fulmars, que l'on abordera désormais avec plus de circonspection.


Commenter  J’apprécie          20
Le lecteur se promène en Islande et en fait le tour. Beau programme touristique ; à croire que c'est une commande du ministère du tourisme islandais !
Il va sans dire que les intrigues policières en pâtissent. le problème de la drogue, la responsabilité du frère sur la mort de son frère jumeau (rien, aucune indication, tout semble oublié), les rapports père / fille, les dettes de l'inspecteur qui flirte avec la corruption ; des situations invraisemblables qui permettent au père d'être sauf...
Décevant.
Commenter  J’apprécie          20
Ian MANOOK, un auteur que je suis depuis sa trilogie mongole.
Le côté "road trip" de HEIMAEY m'a beaucoup plût.
Pour ce qui est de l'intrigue, c'est plutôt bien ficelé.
Une lecture très agréable.
Commenter  J’apprécie          20

Heimaey est un roman protéiforme. C'est d'abord et avant tout un guide de voyage en Islande (un peu trop à mon avis). Mais il peut être vu comme un roman psychologique analysant la relation compliquée d'un veuf cinquantenaire, Soulniz, avec sa fille de 18 ans Beckie, rebelle et fugueuse. Quarante ans après avoir lui même découvert l'Islande, Soulniz veut profiter d'un voyage dans ce pays, avec sa fille pour renouer les liens avec elle. Y arrivera-il? En tout cas ça part mal. Enfin c'est aussi un roman policier aux personnages plutôt caricaturaux et aux situations souvent surréalistes.


Il y a le flic chantant Kornelius, qui recherche les kilos de drogue volés à un dealer! Il recherche aussi Beckie qui a sans doute fugué à nouveau au cours de ce tour d'Islande. Il y a un jeune marin, immature et passeur de drogue, Galdur, qui est parti avec Beckie. Il y a aussi la fille clown Nez Rouge qui suit Soulniz qu'elle semble bien aimer. Alors surgit Charlie, ‘Le Charlie' que Soulniz a connu lors de son voyage 40 ans auparavant et qui aime faire des blagues. Et puis il y a Botty, policière sous les ordres de Kornelius qui emprunte l'hélicoptère de papa pour se rendre là où on a retrouvé un cadavre. Enfin et surtout, il y a cette réunion pour faire le point sur la disparition de Beckie à laquelle assistent Kornelius, Botty, Ida (la légiste), Soulniz et Galdur, presque nus, dans un hot pot en buvant du Chateau Chasse Spleen!


Au fil des pages, on se lasse des détails de guide de voyage, on décroche de l'intrigue à cause de l'invraisemblance générale et on se dit qu'on attend mieux d'un polar. Ceci dit, on apprend au passage ce qu'est un nábrók (ou nécropant), ce pantalon en peau humaine qui porte bonheur et rend riche. ‘- Tu veux dire que le nécropant exposé à Holmavik a toute la peau intacte d'un seul tenant de la taille jusqu'aux pieds, y compris la peau des testicules et de la verge? - C'est exactement ça. Va visiter ce musée à l'occasion.' J'ai arrêté la lecture à la lagune de Jokulsarlon (un peu avant la fin).
Commenter  J’apprécie          20
Jacques Soulniz part en voyage avec son ado de fille, Rebecca, dans l'espoir de se rapprocher d'elle. La mère de la gamine s'est suicidée il y a des années, Becky a fugué etc. Les voilà partis pour un tour de l'Islande en bonne et due forme. Mais tout dérape rapidement. Becky s'avère une gamine très effrontée qui fait les 400 coups. Elle s'entiche d'un jeune garçon qui travaille au Blue Lagon. S'enticher, c'est pas vraiment le mot, d'ailleurs. le jeune homme se dit que c'est une bien belle aubaine de voir une fille si peu farouche. Pendant ce temps, Soulniz voir rouge. Soulniz s'inquiète, tant pour sa fille  dont il découvre la personnalité finalement, que par les mystérieux mots déposés sur le pare-brise de leur voiture de location, que du macareux morts retrouvé dans le lit de Becky. Une personne s'acharne visiblement à leur pourrir le séjour. Un homme mort est "repêché" d'une solfatare. Kornélius, policier de son état mène l'enquête. Il croisera la route de Soulniz, qui lui-même cherche à savoir qui s'amuse à ces farces de mauvais goût. Soulniz connaît déjà l'Islande où il est venu pour un séjour mémorable quarante ans auparavant. On découvre peu à peu ce qui est survenu alors, sur l'île d'Heimaey lors de l'éruption de l'Eldefell.

J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, qui à mon goût, manquent de profondeur. Un flic un peu ripou, une ado révoltée qui disparaît, une histoire d'amour et de jalousie. Des lituaniens trafiquants de drogue. Plusieurs fils dans cette histoire qui finit par être assez entortillée et un peu fouillis. Je ne peux pas dire que le livre m'a déplu, mais j'y ai trouvé malgré tout des longueurs, des digressions inutiles (commande éditeur ?). le volume aurait pu être réduit à la moitié du nombre de pages. On finit par y perdre le suspense.

Ensuite, si vous ne connaissez pas l'Islande, vous y ferez tous les spots touristiques. J'ai revécu mon voyage grâce à ce livre. Il y est aussi question du folklore islandais, un peu. Nécropant et runes magiques.

Globalement, le polar m'a laissée indifférente. On est bien loin du roman noir social d'Arnaldur Indridason ou d'Arni Thorarinsson.
Lien : http://milleetunelecturesdem..
Commenter  J’apprécie          20
Une intrigue sacrément bien ficelée,
Les paysages islandais superbement décrits,
Des personnages attachants,
Un livre Tout simplement magnifique
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (874) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}