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Pour ne pas déroger à mes mauvaises habitudes, j'ai encore découvert la plume d'un auteur en commençant par le dernier tome d'une série... Et, comme c'est souvent le cas, cette lecture m'a donné envie de découvrir les précédents tomes ;-D

J'ai beaucoup aimé l'entrée en matière de ce roman qui nous plonge directement dans le bain (si je puis dire sans mauvais jeu de mots) après la découverte de trois corps dans la glace d'un iceberg et une course-poursuite contre un chalutier emportant le corps d'une enfant au large de l'Islande.

Thriller très visuel, je n'ai eu aucune difficulté pour m'imaginer accompagner nos personnages tout au long de leurs enquêtes. Par ailleurs, j'ai trouvé cette histoire très prenante et j'ai finalement fait plusieurs rapprochements avec les ouvrages de Mo Malo se déroulant en grande partie au Groenland.

J'ai adoré les personnages de cette série dont les personnalités et les caractères les rendent très attachants. Alors que Kornelius Jakobsson, l'ancien flic est considéré par la plupart comme une tête brûlée, en tant que lecteur, on ne peut que l'apprécier.

Finalement, si je dois trouver un défaut à cette lecture, c'est qu'il est dommage de ne pas avoir commencé cette série par son premier tome, car si on est fan des romans policiers nordiques, c'est un petit iceberg (et non bijou) glacé ;-D

Je tiens à remercier les Éditions Flammarion et Babelio pour cette masse critique que j'ai adorée.

Mention spéciale pour notre cher inspecteur Ari dont le grand-père a inventé sept cent trente-quatre proverbes et dictons qui m'ont fait beaucoup sourire...
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Chronique d'une flingueuse : L'avis de Sylvie K la Polardeuse pour Collectif Polar
Krummavísur c'est le dernier de la trilogie islandaise de Ian Manook et le retour de Korneluis Jakobsson dit le Troll.
En pleine tempête et à bord d'un chalutier groenlandais, la jeune inspectrice téméraire Botty, dans une scène digne d'un film d'action, arrête les deux assassins d'une jeune fille portée disparue Anika 15ans.
En Islande, le froid assassin rend deux corps conservés dans la glace du Vatnajökull puis ensuite un autre. Les corps n'ont apparemment rien à voir entre eux mais quand sur l'un deux est découvert une blessure mortelle, Kornelius, en presque retraite, ne peut s'empêcher d'y fourrer son nez. Les américains s'en mêlent, font disparaître les corps et l'inspecteur Ari Eiiksson pas encore aguerri aura Kornélius comme consultant pour l'aider dans cette enquête. Dans cette contrée froide, le réchauffement climatique sévit, une base nucléaire américaine à l'abandon et oubliée fait jour. Forcément, les évènements ont un lien et Kornélius devra en trouver le fil conducteur, une quête de la vérité qui va le plonger dans les arcanes d'un scénario dangereux et impliquant les services secrets.
Manook ne cherche pas une efficacité immédiate, l'enquête dans ce contexte géopolitique où interviennent corruption mensonges, manipulation et pouvoir sera difficile. Comme toujours la patte de l'auteur est reconnaissable avec la particularité de certains personnages comme l'inspecteur Ari et ses sept cent trente-quatre proverbes, Botty la super Boottyful, Ida celle qui fait battre le coeur de Kornélius et Kornélius personnage complexe à lui tout seul. Comme son écriture très visuelle avec l'image des glaciers aux couleurs étonnantes, le lac, la mer, les volcans, la vague géante qui déferle et devient mortelle. Et l'envers de la carte postale avec la découverte d'une base nucléaire et ce que cela comporte pour la nature, la glace qui se détache des glaciers, les vagues meurtrières qui en découlent, l'homme contre la nature est peut- être ce qui me fait le plus froid dans le dos.
J'aime à penser que c'est ce que l'auteur a voulu dans ce polar, attirer notre attention sur ce qui se passe dans ce pays d'Europe du Nord mais qui pourrait se passer ailleurs.
Et j'allais oublier l'immersion culinaire et des noms imprononçables qui nous immergent comme des icebergs dans cette contrée !
Un polar pour des lecteurs pour veulent partir au bout du monde et qui sont exigeants.
Merci à Babélio pour cette masse Critique ainsi qu'aux Editions Flammarion pour cette extraordinaire lecture.
Pour en savoir plus sur ce polar et son auteur, vous pouvez cliquer ci-dessous ⏬⬇⏬
Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Qui pourra jamais comprendre l'Islande et les Islandais et leur indestructible résistance aux éléments ? de la nature comme de la vie. Après avoir lu Krummavisur, je peux affirmer que son auteur Ian Manook possède de nombreux éléments de réponse à cette question. Auteur français polymorphe un temps délocalisé en Mongolie, il déménage ses intrigues dans cette « pétaudière où l'on vit nez au vent et pieds dans la braise », dans ce pays de lave et de courants marins, de feu et de glace. Je précise d'emblée qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu les précédentes aventures réfrigérées de son pire meilleur flic – Kornelius Jakobsson - pour apprécier Krummavisur. C'est sans doute un plus sans être un pré-requis.


Grand voyageur, l'auteur connaît intimement - dans sa vie contemporaine et son Histoire-, l'Islande ; certains détails qu'on ne peut pas trouver même dans le meilleur guide touristique ont le goût irremplaçable du vécu, et j'ai beaucoup aimé son regard affectueux sur ces terres médiocres où ont échoué un jour avant de faire souche, tanneurs et tisseurs, mineurs de sel et de sulfate, pêcheurs, marins et armateurs. Depuis, mondialisation oblige, l'Islande devient de plus en plus un vaste disneyland touristique.


Krammavisur est riche de plusieurs intrigues, qui au départ, ne semblent avoir rien à faire les unes avec les autres, et couvre un large spectre : historique, géo-politique, géologique, sociétal, le tout bien enveloppé dans les particularismes de l'insularité. Qu'est-ce qu'un député « presque » pédophile a à voir avec des cadavres congelés dans un iceberg, ou un avion sorti des radars il y a des décennies ? Ian Manook insiste à juste titre sur la position stratégique de l'Islande, plantée au milieu de l'Atlantique nord, tantôt base avancée de l'Otan, tantôt base de repli de l'US army, mais toujours sous l'oeil colonisateur du Danemark. Les bruits de bottes actuels pourraient attiser de nouvelles convoitises. Dans Krammavisur, il y a : du récit d'actions menées par les renseignements militaires, des soupçons d'éliminations de nationalistes groenlandais, des secrets d'Etat du gouvernement américain, des personnalités politiques corrompues, des accidents inexpliqués, des disparitions... de quoi satisfaire le plus exigeant lecteur.


Et puis à côté de ces intérêts mondiaux exacerbés par le réchauffement climatique révélateur, il y a le peuple islandais qui en dépit du climat extrême n'a pas froid aux yeux, capable d'avoir installé juste en face de la maison du gouvernement, dans d'anciennes toilettes publiques, un Musée punk, peu éloigné du Musée du phallus où l'on peut admirer l'organe de 46 espèces animales et de quelques humains - que je vous laisse découvrir - et qui ne peuvent rivaliser avec celui d'une baleine, long d'un mètre soixante-dix.


Bref, Krummavisur est un roman dans lequel toute l'affection de Ian Manook pour l'Islande transpire à chaque page ; au rythme bien frappé ; à l'intrigue bien équilibrée entre ses différentes composantes ; dont les personnages sont consistants - avec une mention spéciale pour Ari qui égrène dans toutes les circonstances les sept cent trente-quatre dictons légués par son grand-père -. Pour conclure, je note cette coquetterie littéraire qui consiste à utiliser les derniers mots d'un chapitre en guise de titre, et quelques néologismes amusants : être passoirisé par un tueur, ou chourouper un thé ou café.


Seul reproche : lorsqu'il décrit la chambre d'une gamine de 15 ans tapissée de posters de groupes islandais - Reykjavikurdaetur et Solstafir, Sigga, Betta Og Elin -, Ian Manook n'évoque pas Björk. Bon, nobody's perfect, je lui pardonne cette impardonnable omission.


Merci à Babelio et Flammarion pour leur confiance. Sortie en librairie le 03.04.24
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L'island, le pays le moins dangereux du monde.
Tout au moins niveau criminalité, car concernant le climat, mieux vaut être prudent
Patrick Manouchian, qui signe cet ouvrage sous le pseudonyme de Ian Manook va nous en faire la preuve, en tout cas niveau température, pour le reste je vous laisse deviner.
Le Krummavisur, titre de ce roman, est le chant des corbeaux, un chant guttural que Kornelius, notre pire meilleur flic à la retraite, aime fredonner, et vous comprendrez bien assez tôt pourquoi.
Alors évidemment si comme moi vous démarrer ce roman sans avoir lu les deux premiers tomes, vous allez démarrer en plein dénouement de l'enquête précédente
Ce qui, je ne vous le cache pas, n'ai pas le plus pratique, mais l'auteur déroule l'histoire de tel façon que se ne soit pas un handicap, pour l'intrigue.
C'est plus compliqué pour les relations entre personnages, au début en tout cas, car évidemment ils ont un passé commun qui les lie, mais la aussi, l'histoire est bien agencée et il est simple de s'y retrouver au bout de quelques chapitres.
Il est donc préférable de débuter par «haimaey» et «askja » mais ce n'est pas une obligation.
Et franchement, je me suis régalé, une double intrigue, des personnages attachants, hormis l'inspecteur Ary, qui finit par être saoulant avec les dictons de son grand père.
Quelques détails sympathiques qui font découvrir la culture islandaise, on est sur un polar du grand nord dans le style Mo Malo ou Olivier Truc, l'auteur nous balade du Groenland au Danemark, le suspense est présent jusqu'à la dernière page et la lecture est fluide.
J'ai vraiment apprécié, alors merci à Masse critique qui m'a permis de découvrir cet auteur et merci à l'auteur que j'ai pu croiser au quai du polar, pour sa gentillesse.
Je vais donc prochainement tenter un Roy Braverman puis un Page Coman, pour découvrir les différentes facettes de cet écrivain et ainsi voir les différences, ou pas
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Une nouvelle enquête du célèbre policier islandais Kornélius Jakobsson. C'est le 3ème tome de la trilogie. Il est «  le pire meilleur flic d'Islande », même s'il n'exerce plus sa fonction depuis sa dernière enquête, il va se retrouver bien malgré lui à mener cette enquête et rien ne l'arrêtera pour découvrir la vérité.

Kornélius est un personnage atypique tant par son physique que par son caractère. Il est confronté à des problèmes dans son métier et dans sa vie personnelle. Les autres personnages ne sont pas en reste aussi. Tous les personnages sont différents, avec du caractère et des failles. Certains d'entre eux deviennent très attachants au fil de la lecture.

L'auteur nous plonge dans une enquête complexe. Il plante le décor, l'ambiance est glaciale, un froid polaire, il y a les paysages volcaniques, la culture. Mais il y a aussi la corruption politique, les manipulations, les enjeux géopolitiques avec les Etats-Unis et le Danemark, les enjeux climatiques avec le réchauffement. L'auteur ne nous présente pas ce pays sous ses meilleurs atouts.

L'intrigue est très bien construite avec du suspense, des rebondissements. Les dialogues sont bien fait, et donnent de la crédibilité à l'histoire. J'ai bien aimé les jeux de mots et les pointes d'humour, les proverbes sans queue ni tête.

Un très bon roman policier. Une lecture très agréable. Malgré les morts et l'enquête, il se dégage de ce roman une forme de poésie. Je conseille de lire les tomes précédents pour mieux cerner et appréhender le personnage de Kornélius.
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Comme une enfant à Noël, j'ai été ravie de recevoir mon cadeau de Masse critique : Krummavisur, le dernier livre de Ian Manook. Nous retournons en Islande retrouver les agents de police Botty et Ari ainsi que Kornélius qui enquêtaient déjà dans "Heimaey" et "Askja". Dans ce roman, l'effondrement d'un iceberg a révélé trois corps pris dans ses glaces depuis de longues années. Qui sont ces trois hommes? Pourquoi l'un d'eux a eu la main sectionnée ? Qui sont ces américains qui s'intéressent de trop près à ces corps? Kornélius et ses accolytes auront du pain sur la planche et surtout devront faire preuve de beaucoup de rapidité et de stratégie pour arriver à la conclusion. En effet la fonte des glaces a fait émerger une ancienne base secrète américaine: véritable ville installée sous la glace.Entre les malversations des politiciens corrompus, les américains qui le talonne et le surveille ainsi que sa vie privée chaotique, Kornélius nous entraine dans une passionante enquête dans laquelle les corbeaux, dont la complainte donne le titre à cet ouvrage, auront un rôle non négligeable. Conteur hors pair, Ian Manook a le don de nous faire voyager tout en dénonçant la corruption et les intérets financiers qui régissent notre monde!
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Le roman débute alors qu'un petit avion est obligé de se poser en catastrophe en pleine tempête, sur le plus grand glacier d'Islande, le Vatnajökull. Nous sommes en 1995. A son bord, deux hommes, dont l'un tient dans sa main un attaché case, relié à une menotte. Tous deux vont glisser dans la crevasse, emportés par le vent. En 2002, deux hommes viennent à nouveau sur le glacier. L'un d'entr'eux recherche les traces des anciennes éruptions volcaniques. En explorant la crevasse, ils tombent sur les deux cadavres...
Des années après, un témoin oculaire qui filmait avec son drone le spectacle du front glaciaire en train de s'effondrer dans la lagune, découvre trois cadavres pris dans la glace et...la carlingue d'un avion.
A ce stade, le lecteur sait donc que l'un des hommes venus sur le glacier en 2002 est porté disparu ou encore en vie. Bien entendu, nous ne saurons qu'à la fin du roman de qui il s'agit, et ce qui lui est réellement arrivé....ce qui participe au suspense et à l'envie de tourner les pages.
Le réchauffement climatique est responsable du recul des glaciers partout dans le monde et, à des kilomètres de là, au Groenland...il provoque l'apparition d'une ancienne base nucléaire américaine (voir ICI pour en savoir plus sur cette base qui a réellement existée) bien cachée sous la glace depuis la guerre froide et tenue secrète jusqu'à présent.
Pendant ce temps, en pleine tempête, un chalutier en fuite est intercepté par un hélicoptère des forces spéciales. À son bord bien cachée dans la cale, Botty une toute jeune inspectrice pugnace découvre le cadavre de la jeune Anika, 15 ans, recherchée par toute la police islandaise. Les deux pêcheurs, des jumeaux, sont immédiatement arrêtés et Botty portée aux nues par la presse dès le lendemain. Mais cela ne va pas durer car peu de temps après les jumeaux sont assassinés sous les yeux de tous, par un député qui affirme qu'Anika était sa maitresse. C'est la stupeur ! Comment Botty a-t-elle pu laissé passer une info aussi primordiale durant son enquête ?
C'est Kornelius Jakobson, évincé de la police depuis peu, qui va être chargé de ces affaires au départ comme simple consultant et témoin, car c'est lui qui a assisté à la fracturation du glacier et a filmé la scène avec son drone. Il va enquêter avec plusieurs autres personnes dont l'inspecteur Ari Eiriksson qui a comme signe particulier de déclamer toute la journée tout un chapelet de maximes plus ou moins compréhensibles et loufoques, extraites des carnets de son grand-père. D'autres personnes influentes interviendront pour faire éclater le vérité.
Le lecteur comme toujours devra s'accrocher pour s'y retrouver et ne pas se perdre parmi tous ces personnages, comprendre qui sont les vrais/faux gentils et les vrais/faux méchants jusqu'à ce que les histoires se rejoignent. Mais au passage, il découvrira des héros attachants car tellement humains avec leur solitude, leurs problèmes personnels, et leurs failles. Kornélius surnommé "le pire meilleur flic du pays" parce qu'il se met toujours dans des situations impossibles tant dans sa vie privée que dans sa vie professionnelle, fera tout pour découvrir les vrais coupables, parfois même au péril de sa vie, il se rendra pour cela jusqu'au Groenland et au Danemark et mettra au jour des manigances politiques, de la corruption, les actions pas très nettes des services secrets, et celles d'un avocat plus que véreux.
Les plus hauts représentants de la justice dans le pays sont également impliqués dans ces affaires tout comme le député et ce qu'ils veulent éviter à tout prix, c'est que le scandale éclate, et pour cela ils sont prêts à tout pour contrer les découvertes des enquêteurs. Mais heureusement Kornelius sait y faire pour déjouer les pièges et faire parler ceux qui se taisent depuis trop longtemps. Il en impose autant par sa taille que par ses capacités à dénouer les affaires les plus complexes...

Voilà un nouveau thriller paru début avril d'un auteur que j'aime beaucoup et dont j'avais particulièrement aimé la trilogie Yeruldelgger, présentée ICI (1er opus) sur mon blog, ICI (second opus) et ICI (troisième opus). Cette trilogie avait reçu d'ailleurs reçu le Grand Prix des lectrices de ELLE, le prix SNCF du polar et le prix Quais du Polar. Pour ceux qui ne le savent pas encore Ian Manook est un des nombreux pseudos du journaliste Patrick Manoukian.
Comme toujours avec lui, le lecteur est pris au piège dès les premières pages. le ton sonne juste et les personnages sont crédibles. Les paysages sont époustouflants et participent à l'ambiance. L'écriture est fluide mais rythmée, et le suspense est bien présent grâce aux nombreux rebondissements. L'humour parfois caustique, ajoute au plaisir de la lecture...
"Krummavísur" est le troisième épisode d'une trilogie, dont j'ai lu le second opus "Askja". Aussi, bien que je n'ai jamais lu le premier, j'ai accepté tout de suite de le recevoir lorsque Babelio m'a proposé de le lire, dans le cadre d'une Masse Critique exceptionnelle. Les histoires peuvent se lire séparément donc je lirai un jour, le premier ("Heimaey") peut-être vous, avez-vous commencé à lire cette trilogie dans l'ordre de parution ?
Pour info : Les titres des chapitres correspondent exactement aux derniers mots de leur fin... et le titre du roman est le nom de la chanson que Kornelius entonne souvent, le sombre chant du corbeau affamé, le Krummavísur qui jouera un rôle dans le roman mais chut, je ne vous dirai rien de plus !
Bonne lecture ! Merci à l'éditeur et à Babelio pour leur confiance.
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Je remercie vivement Babelio pour cette masse critique privilégiée.
J'ai déjà lu des romans écrits par Ian Manook : l'oiseau bleu d'Erzeroum et le chant d'Haiganouch (cette fantastique saga familiale sur le génocide arménien) et ceux qu'il a écrit à 4 mains : Souviens-toi de Sarah et Outaouais.

C'est donc avec joie que je découvre de nouvelles facettes de cet auteur : un polar islandais.
Je ne regrette absolument pas ma lecture. Même si ce roman peut se lire indépendamment, il s'agit d'un troisième tome (une nouvelle enquête de Kornelius Jakobsson).

Je trouve dommage de ne pas avoir suivi ce personnage haut en couleur dans ses enquêtes précédentes afin de mieux cerner son évolution et celle des relations avec les autres personnages...

J'ai adoré ma lecture :

- une couverture intriguante et pleine de sens et de sang

- le contexte politique : les intrigues danoises et américaines pour contrecarrer les plans russes, le projet Iceworm (cette base secrète américaine construite au Groenland qui peu à peu se dévoile sous l'effet du réchauffement climatique)

- les décors : Groenland, Danemark, Islande : entre volcans et icebergs, des paysages à couper le souffle.

- les personnages : Kornelius bien sûr, mais aussi l'inspecteur Ari et les proverbes de son grand-père.

- les dialogues jouissifs

- l'intrigue : le meurtre d'une jeune fille, la découverte de 3 corps emprisonnés dans la glace au coeur de nombreuses manigances politiciennes. Kornelius, ce "pire meilleur flic" pris dans cette double enquête.

- la plume de Ian Manook addictive nous livre de nombreux rebondissements et des révélations glaçantes.
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Tout commence avec un pan de glace qui s'effondre, déclenchant une vague importante, mais surtout, laissant apparaître trois corps emprisonnés dans la glace. La surprise est encore plus grande lorsqu'on découvre qu'ils sont morts à deux moments différents bien qu'ils soient physiquement très proches sous la glace. En parallèle et sans rapport avec cette découverte (ou peut-être simplement pour le moment), une opération est menée afin de stopper un chalutier transportant le corps de la jeune Anika, 15 ans. Et si ces deux affaires avaient un lien ? Et s'il n'y avait pas qu'une seule réponse ?

Pour mener l'enquête, je fais la connaissance du pire meilleur flic d'Islande, Kornelius Jakobsson, censé être à la retraite, mais sur les lieux lors de la fonte des glaces. de fil en aiguille, il devient consultant et je comprends ce qui lui vaut son surnom. Ni désagréable ni vraiment sympathique, il possède cependant un instinct et une vivacité d'esprit très utiles lors des enquêtes, surtout quand ces dernières font voyager hors du pays.

Beaucoup d'histoires pour un seul homme, ou plutôt pour une seule lectrice. Évidemment, dès le début, j'imagine bien que tout ça a un lien. Surtout quand un crime sur fond de vengeance apparaît comme une solution plus douce par rapport à… Par rapport à quoi d'ailleurs ? Je vais le découvrir plus tard. Mais quand tuer devient la meilleure solution pour éviter les ennuis, on imagine bien que ça ressemble à un iceberg et que la plus grosse partie est dissimulée.

Dans l'ensemble, c'était une lecture plaisante qui a occasionné quelques rires grâce à Ari, qui va mener l'enquête avec Kornelius et ses dictons hérités de son grand-père. Je me suis juste un peu perdue de temps en temps dans tout ce froid, cette glace et ces histoires entremêlées. En revanche, ce roman montre bien que rien ne peut être caché indéfiniment. Et le jour où ça explose, les conséquences sont inarrêtables.
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Alors évidemment, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller écouter à quoi ressemble ce chant nommé Krummavìsur ! Ça colle complètement à l'ambiance de ce livre.

J'ai aimé ce retour en Islande aux côtés de Kornelius, policier peu banal. Et Ian Manook nous mène également sur les traces des horreurs perpétrées sur les sols groenlandais, au nom de la protection...des Nations ? Des peuples ?

Mais sinon, c'est très riche encore une fois, de la nature sauvage de ce petit pays, de l'âpreté de la vie de ses habitants, et l'intrigue policière laisse un arrière goût...amer...

Mais j'ai adoré ce roman !



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