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3,77

sur 609 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est un bon polar avec des rebondissements heureux et malheureux teintés de beaucoup d'humour.
Cet opus est le 3e d'une trilogie et dès le départ on sent, avec tristesse pour moi, qu'il n'y aura pas de suite.

Plus que dans les autres opus, Manook dresse le portrait d'une Mongolie moderne saccagée par des multi-nationales avides de profit.
La tradition mongole et nomade y est omniprésente et très bien décrite.

Ce livre est captivant et Manook est vraiment un excellent conteur.
Attention! Possibilité d'une nuit blanche!
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Dernier tome de la trilogie, nous retrouvons, sous la plume caustique de Ian Manook, le commissaire Yeruldelgger qui a quitté la police pour partir méditer dans le désert de Gobi.
Mais bien sûr, la corruption, la violence, le crime organisé mais aussi les femmes ne vont pas le laisser s'en tirer comme cela. Ha, les amours nomades...
L'ambiance de la Mongolie, son thé au beurre, ses yourtes, ses traditions sont toujours présents.
L'intrique est encore une fois assez alambiquée mais je ne suis pas sûre que c'est ce qui est le plus important dans cette trilogie.
Les personnages sont toujours aussi attachants.
Malgré quelques longueurs, on reste une nouvelle fois sous le charme.
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3ème, et dernier opus d'après ce que j'ai pu voir, mettant en scène Yeruldelgger.
Malgré une retraite bien méritée mais prise quelque peu forcé, notre pauvre flic va se retrouver à nouveau mêlé à une série d'actes violents meurtres en tout genre, kidnapping et son aide sera quémandée par une maman désespérée ...mais pas tant que ca...
Une fois de plus, on se retrouve tellement plongé dans la steppe qu'on s'y croirait ...les yourtes, le thé, le désert de Gobi...
Bref j'adooore ;-)
On en revient à nouveau aux gentils et aux méchants, à la politique de corruption à tous les niveaux, même les plus hauts, les compagnies minières qui mettent main basse sur tout ce que possède la Mongolie comme valeurs, et le petit peuple qui crève en silence...
Sans oublier ces réseaux répugnants de jeunes femmes kidnappées et exploitées pour combler les vices de leurs bourreaux.
J'ai à nouveau beaucoup aimé ce roman et les nombreuses touches humoristiques de Yerul ;-)
A lire donc ...
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Il s'agit du premier livre de la trilogie Yeruldelgger que j'ai lu. N'ayant pas lu les deux autres, mon avis sera un peu biaisé et je jugera que cet opus au lieu de l'oeuvre générale. J'ai été un peu décontenancé par le style de l'auteur dont j'ai trouvé la plume relativement trash, tout en ayant un peu de mal à comprendre le vocabulaire québécois qui jonchait l'histoire. Les propos de certains protagonistes sont crus et pas piqué des hannetons. Cependant, cela se mélange bien au paysage de cette Mongolie sauvage, corrompue et scindée entre ses traditions ancestrales et sa modernité éphémère ; ce qui est loin de l'idée que nous avons d'idéaliser ce pays. La violence est souterraine, présente, forte. Tout comme l'activité interne de cette Mongolie. Sous la steppe et le désert, une hargne farouche qui bout et qui est prête à exploser. L'humanité est foutue et l'ordre mondial est partout.

La mort nomade a tous les ingrédients qui en font un polar, bien que j'ai rarement vu un polar avec autant de macchabées au fil des pages, sans oublier que coté roman d'espionnage à forte tendance politico-écologique qui est tout aussi présent et qui marque un de point central de l'histoire.

Les personnages, bien que relativement bien construits psychologiquement avec des identités propres sont relativement nombreux et je me suis parfois perdu dans les protagonistes, mais le chant des dunes solitaires m'a aidé à retrouver mon chemin entre deux yourtes.

L'ambiance est assez lourde dans ce grand espace coincé entre la Chine et la Russie, mais l'auteur a saupoudré tout cela de quelques touches d'humour bien placées là où on aurait pu s'abstenir de rire. Il a osé et c'était sacrément drôle.

Dans l'ensemble, au final, c'était sympa.
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Une dernière aventure de Yeruldelger ?
Que ça soit la dernière ou pas, ce roman est parfaitement équilibré entre l'intrigue policière et le point de vue tellement négatif de ce que sont capables de faire les lobbys pour faire toujours plus d'argent : dénaturer les plus beaux endroits, avilir les gens, les réduire au néant, les tuer parfois !
Et c'est dans un pays où il y a le moins d'habitant au mètre carré que Ian Mannook nous en fait la démonstration.
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Me voilà donc à nouveau plongé au fin fond de la steppe mongole et le terme « plongé » est ici bien adapté puisque Yeruldelgger, fatigué de sa vie de flic, y a installé ses quartiers dans l'espoir d'y mener une retraite spirituelle tranquille et paisible. C'était sans compter sur sa renommée passée de flic sans foi ni loi (ou presque). Il se retrouve, en effet, englué malgré lui dans une affaire de corruption internationale liée à l'exploitation minière de cette steppe qu'il chérit tant. Bien qu'il revendique désespérément son droit à la tranquillité, personne, ni les victimes ni les escrocs, ne semble décidé à lui laisser le moindre moment de répit pour cette ultime enquête qui se révélera pour lui être une apothéose (au sens premier du terme).

Yeruldgelgger (que j'aime d'amour depuis le premier opus mais chut!!!!!), conserve sa détermination à « sauver » ce qu'il reste encore de l'identité de son très cher pays mais on le sent proche de la résignation tant il semble parfois bien seul prêcher dans le désert. Il se révèle alors d'autant plus humain en refusant de tuer à nouveau ou en succombant aux plaisirs de la chair dans ce qu'il appelle ses « amours nomades », soulignant ainsi inconsciemment le fait que son coeur n'appartient qu'à une seule femme, celle qu'il a laissée à Oulan Bator.

Des personnages toujours aussi marquants

Ian Manook excelle à nouveau dans l'art du récit et lance son lecteur dans une enquête palpitante avec des personnages tous aussi charismatiques les uns que les autres. On retrouve d'anciennes connaissances telles que Solongo, la légiste et amour précieux et unique de Yeruldelgger malgré les apparences, Zarza, notre flic français préféré d'une efficacité toujours aussi redoutable, et le personnage de Djebe qui prend, ici, une toute autre dimension. Mais il y a surtout, dans cette affaire, la terrible et terrifiante nymphomane qu'est Mme Sue, une « vieille peau » qui fait régner sa loi à coups d'exécutions sommaires ou de coïts quasi bestiaux et qui nous confirme que politique et sexe sont clairement liés de nos jours.

Un roman à l'échelle planétaire

On comprend ici bien en quoi l'attachement de Yeruldegger à sa patrie est importante car on découvre à quel point la Mongolie est source de convoitise et donc menacée. On a, traditionnellement, en tête l'image de ces nomades souriants et hospitaliers qui vivent de peu sans jamais se plaindre. L'enquête nous dévoile, pourtant, la corruption des milieux politiques et l'appétit des multinationales étrangères prêtes à tout pour s'emparer des ressources minières de ce pays au détriment des populations locales. La Mongolie est pillée sans vergogne et pas seulement par ses voisins proches mais aussi par les grandes puissances que sont le Canada, l'Australie et même la France qui n'envisage pas de laisser sa part du gâteau bien que n'étant qu'outsider dans l'histoire.

Mais la Nature veille et la Nature ne se laissera pas faire, tout est une question de temps comme le prouve le désert « vivant » et cher au coeur de Yeruldelgger, qui ne cesse d'avancer (et ce n'est pas France Gall qui le dit!) et dont les hommes, même les meilleurs, finiront, un jour, par devenir les victimes.

Mes chouchous

Sans surprise, c'est le « binôme » Yeruldelgger et Zarza, sorte de frères de coeur faute d'être frères de sang. Ils sont attachants et fascinants chacun à leur manière. On apprécie également le traitement parfois humoristique qui est fait du premier. Pauvre Yeruldelgger qui tente vainement d'échapper à cette nouvelle enquête mais qui se retrouve constamment rattrapé par son destin et « malmené » gentiment par les femmes qu'on ne cesse de mettre sur son chemin !

Au final, « voilà ! C'est fini », aurait pu chanter Jean-Louis Aubert au terme de cette aventure. Une fois tournée la dernière page de cette trilogie, la nostalgie m'a gagné et un peu la tristesse aussi tant le personnage de Yeruldelgger m'avait séduit. Mais je me rassure en me disant qu'il fera éternellement partie désormais de mon Panthéon des flics les plus attachants que j'ai connus dans ma vie de lecteur. Et puis, je me rassure aussi en me disant qu'il reste Zarza… hein, Zarza il est toujours là donc, je dis cela, je dis rien (message subliminal à Ian Manook s'il me lit. On peut toujours rêver !)…. Bon, où sont les Kleenex ?
Lien : https://mespetitsplaisirsamo..
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Fin de Yeruldelger ? Ce serait dommage après ce 3e opus passionnant. La trilogie semble terminée au moment où elle est'au Meilleur de sa forme.
Bien sûr toujours la Mongolie avec ses steppes envoûtantes mais aussi ses turpitudes comme,partout dans le monde dès que la folie du profit recouvre toute humanité.
Ce 3e roman contient plus de personnages intéressants et'plus de péripéties à suspens que les Les précédents, c'est écrit comme un scénario, un'peu à l'americaine ce qui lui ôte un peu d'authenticité
mais c'est largement compensé par le rythme soutenu. J'ai l'impression que l'on pourrait en faire un film d'autant plus qu'on sort de la Mongolie pour des escales à New York'et en Australie.
Très bon polar.
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ce n est pas mon préféré des trois. Je n ai pas ressenti cette violence, cette noirceur qui transparaît dans les deux tomes précédents. Ici pas de migraine à l horizon, les chapitres tjs très courts se suivent et nous font voyager à travers la Mongolie mais peut être trop de politique pour moi et d enjeu politique et pas assez de meurtres bien glauques.
Cela reste un très bon thriller que je recommande mais il faut impérativement avoir lu les autres avant!!
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Dernier et troisième épisode de la trilogie (le deuxième m'avait déçue mais je me suis finalement laissée tenter)! On retrouve Yerudelgger qui a choisi de prendre sa retraite, vivre un retour aux sources en plein désert de Gobi. Ce désert et les richesses de son sous-sol qui sont l'objet de convoitises de la part de multinationales peu scrupuleuses et qui profitent des faiblesses d'un gouvernement totalement corrompu. C'est violent et très efficace. Quel effroi de penser qu'on est peut être pas si loin de la vérité et que le désastre écologique se répand partout dans le monde, y compris dans les endroits les plus reculés.
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Entre Oulan Bator, que l'on gratifierait bien du qualificatif "la Sordide" et les immenses plaines et steppes de la Mongolie nomade, nous voilà confrontés à un univers de violence, de traditions, de corruption, de profits et de domination. Yeruldeger, parti s'isoler dans une yourte aux portes du désert de Gobi se retrouve malgré lui mêlé à toutes ces affaires qu'il va en partie aider à démêler.
Les lieux sont variés : de PAris au Canada, de l'Australie à New York, d'Oulan Bator à la steppe, les épisodes s'enchaînent, éclairant petit à petit une intrigue complexe et cohérente de bout en bout. Beaucoup de violence et de corruption, des personnages abjects et d'autres qu'on aurait envie de rencontrer. Un bon roman riche et intéressant, bien écrit (bien traduit). La fin laisse un suspense sur l'avenir de Yeruldeger.
Si tout ce que décrit Ian Manook est exact, alors, le tableau de la Mongolie actuelle est bien triste.
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