Yeruldelgger, tome 3 : La mort nomade

Bienvenue dans la Mongolie mondialisée ,où les autochtones parlent couramment le « Tarantino » ou le « Monty Python » , peignent des marines bretonnes au coeur de la steppe , montrent une belle créativité dans l'art d'exécuter leurs ennemis et se livrent avec exubérance aux amours nomades. Où s'affrontent des méchants en Louboutin et des barbouzes de tout poil au service des monstres froids avides d'éventrer le sol à la recherche des trésors cachés de la dérive des continents . Bienvenue à la fête de l'imagination galopante sur le manège tragique et joyeux de Manook !

3 ème volet des aventures de Yeruldelgger, qui n'est plus policier et qui a décidé d'une retraite dans le désert du Gobi.
Dans cette lecture, comme dans les 2 tomes précédents, on voyage très loin, dans cette Mongolie qui fascine autant qu'elle se meure dans l'indifférence.
On y découvre donc notre ex-policier parti méditer dans le désert du Gobi, il ne s'attendait pas à y rencontrer autant de monde.
C'est toute une ambiance qui se révèle dans cette histoire autant par le cadre de vie, que par les rencontres faites par Yeruldelgger. On y parle aussi de toutes les traditions ancestrales qui ont tendance à disparaitre.
L'autre volet de cette histoire ce sont les manipulations, la corruption, les violences liées aux richesses que recèlent le sous-sol mongol et la convoitise qu'elles attisent. C'est souvent d'une extrême violence.
Les personnages restent terriblement attachants et on est triste de les quitter après ces trois volumes qui ont bien occupé nos instants de lecture et révélé un très grand auteur.
Un roman noir, très prenant et passionnant qui conclue avec succès cette trilogie.

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Let dernier volume de la trilogie mongolienne de Ian Manook mettant en scène l'incorruptible Yeruldelger.
Il a démissionné et vit en ermite shaolin dans sa yourte plantée dans le désert de Gobi. le Gobi est un désert, certes, mais drôlement fréquenté !
Des dessinateurs français, des femmes nomades qui mettent la main sur des cadavres, des ‘'accidents'', des sociétés minières pas regardantes du tout…
Et tout ça vient d'une manière ou d'une autre graviter autour de Yeruldelger bien malgré lui.
Corruption aux ramifications internationales (Australie, Canada, France), noirceur, très nombreuses morts violentes…mais aussi beaucoup d'humour caractérisent ce roman qui nous transporte à nouveau dans un pays lointain et peu connu.
C'est cent fois plus vivant qu'un guide touristique : vous connaitrez les meilleures adresses des expatriés français, la beauté du Gobi, la puissance des traditions…et quelques petits plats traditionnels en prime (que je ne referais pas !)
Alors, bon voyage dans la Mongolie contemporaine…sans langue de bois ni oeillères.

Pensant prendre une retraite paisible,notre héros Yeruldelgger se retrouve bien malgré lui dans une histoire qui malheureusement changerai la face de la Mongolie tant spirituel qu écologique.
On ris et on pleure, un troisième tome a la hauteur du bonhomme,chapeau Ian Manook.une reussite.

Cette fois-ci, Ian Manook nous embarque dans les steppes malmenées par un consortium minier aux méthodes douteuses. Cette nouvelle fresque policière burinée (la dernière?) des aventures de Yeruldelgger ne démérite pas : péripéties, suspens, beaux personnages, écriture fluide, infos nouvelles sur la Mongolie... Tout y est.

Une belle conclusion à la saga. Dommage que cela ne soit qu'une trilogie j'aurais aimé lire d'autres enquêtes en Mongolie. Un style intéressant, des histoires dans une ambiance très particulière et peu commune, celle des steppes mongoles et de leurs traditions ancestrales. Un dernier livre que j'ai trouvé légèrement en dessous, mais recommandé.

Une enquête dans les rouages politico-économiques de la Mongolie, bercée de traditions ancestrales, dans des paysages durs et superbes.
Les personnages sont profonds et attachants et nous font découvrir la richesse de ce peuple venu du désert.
Dernier roman d'une trilogie, il nous manque sans doute des éléments qui auraient éclairé une trame bien complexe.
Malgré certains détours un peu lourds qui soulignent néanmoins le choc des cultures, l'auteur nous ramène toujours dans les steppes infinies de cette magnifique Mongolie qui ne cesse de nous envoûter.
Une découverte à ne pas manquer.

En retraite spirituelle dans la steppe mongole, Yeruldelgger, ex-flic d' Oulan-Bator, va voir sa tranquillité mise à rude épreuve, alors que sa yourte se trouve dans les immensités du désert de Gobi. Il va devoir se battre auprès de ceux qui auront besoin de lui pour leur faire comprendre qu'il souhaite juste retrouver de la sérénité et laisser derrière lui cette vie usante.
Bien malgré lui, il va se retrouver au coeur d'une aventure sanglante. Il découvre avec effroi que les belles plaines de la steppe sont, par endroits, totalement défigurées par des multinationales qui recherchent avant tout le profit par l'exploitation de leurs mines.
Quel lien unit la disparition d'une jeune mongole avec la mort d'un géologue français ?


Ian MANOOK nous livre ici un splendide voyage au coeur du désert de Gobi dans la grande steppe mongolienne. Entre traditions ancestrales et intérêts financiers, ce polar haut en couleurs nous emporte dans un univers lointain aussi beau qu'enrichissant.
L'auteur mêle avec brio enquêtes policière, coutumes locales et pouvoir des puissants sur les peuples autochtones.
Le dernier volet de sa trilogie est porté par un vent noir et lourd où le chant des dunes résonne encore en nous à la lecture des derniers mots.


Les chapitres courts et le rythme travaillé permet aux lecteurs d'apprécier les sauts d'un pays à l'autre (de la Mongolie au Canada, des États-Unis en Australie), sans se perdre en route. Une fin plus explicite aurait été bienvenue.

Très bon 3éme volet d'une trilogie (?) autour de Yeruldegger, nomade mongole, ex-flic. Aventure mondiale politicienne et économique, polar, plutôt dur, sinon brutal, d'hommes et de femmes, modernes et anciens...

Dernier opus de la trilogie de l'inspecteur Yeruldelgger (ex inspecteur pour celui-ci) on retrouve une partie des protagonistes que nous avons suivi mais dans une atmosphère un peu différente, toujours de la corruption et des magouilles mais sur un fond encore plus près de la nature et des traditions.