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3,91

sur 260 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une fois encore, René Manzor m'a embarquée dans cette "aventure des évangiles" personnelle, crédible et passionnante, contée d'une main de maître.

Une fois encore, après @les âmes rivales-qui m'avaient éloignée de toute vie sociale pendant une journée de lecture incessante !- j'ai tourné les pages avec avidité, recherché les informations, retenu des mots si beaux, vibré des aventures des différents protagonistes, très bien campés et inoubliables, et de leur quête de rédemption, chacun à leur niveau.

Une fois encore, je dis bravo.
Ce roman documenté, qui nous fait revivre la Palestine du 1er siècle après JC comme si nous y étions, roman d'aventure et d'Amour, roman noir un peu aussi, mais surtout histoire si bien contée, m'a enthousiasmée.

Un très grand merci aux blogueurs et babéliotes avec lesquels j'ai pu échanger de belle manière sur ce livre.

Et merci aux Editions de l'Epée et à NetGalley pour la lecture de ce très beau conte noir, cette "enquête apocryphe" comme René Manzor définit lui-même son roman.
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Apocryphe n'est pas qu'un thriller, c'est un roman noir cinématographique écrit par un auteur, René Manzor qui en maitrise parfaitement tous les codes.
C'est une oeuvre audacieuse mélangeant des faits réels issus de l'histoire biblique que nous connaissons tous, et des passages de fiction pure, où l'imagination répond au postulat du :
"Et si?"
Et si Jésus avait eu un fils ?
Et si ce fils, prénommé David avait assisté à la mort de son père Yeshua sur la croix ?
Et si, caché par sa mère pendant 7 ans, il prenait la décision de fuir ce foyer pour découvrir la vérité ?
Et si, la rancune, la révolte et la colère qui ont envahies son âme le faisaient douter de la bienveillance et même de la légitimité de son Dieu ?
Et si sa vie ne devenait réellement qu'une quête initiatique?
Et si l'histoire de ce livre racontait une véritable chasse à l'Homme au 1er siècle, en Palestine ayant pour but de retrouver le fils de Yeshua et de l'éliminer car il représente le danger d'être un nouveau Messi potentiel ?

René Manzor nous emmène dans un voyage dans le temps, aux origines de croyances séculaires. Pour ce faire, il réalise un film littéraire dans lequel les sons, les odeurs, les lieux, les moeurs de l'époque et les scènes de bataille contribuent à voir défiler son histoire sur grand écran. C'est le raconteur de l'Histoire biblique dans l'histoire romanesque.
Des croyances précises, celles que nous connaissons tous, la trahison de Judas, le Golgotha, la mort sur la Croix, le tombeau découvert vide, la résurrection servent une narration précise, affutée, documentée qui assoit la crédibilité de son récit.
Son imagination va faire le reste. Et dans ce reste, l'auteur nous construit des personnages de toute beauté, terriblement humains, dans leurs doutes, leurs actes, leur repentance, leur soif inaltérable de pardon.
J'ai rencontré dans ce livre un homme, René Manzor qui atteste d'une réelle tendresse et d'une incroyable charité pour l'Etre humain.
Parce qu'il en accepte les imperfections d'abord, parce qu'il croit en sa rédemption ensuite.
Je parlerai de quelques personnages qui m'ont humainement marquée.

David bien sûr. David est l'adolescent en colère qui ne peut comprendre les choix de son père, celui qui refuse l'existence d'un Dieu qui permet les horreurs qu'il va découvrir tout au long de son périple. David est celui qui doute.
"Ce n'est plus le mien, trancha David. Un Dieu qui abandonne son peuple après lui avoir tant promis ne mérite pas qu'on croie en lui."

Farah est celle que David croise sur son chemin. C'est une esclave, prostituée de son état, à la vie et aux moeurs différentes mais c'est aussi celle qui rassemble la plus grande lucidité sur la condition humaine.
"Les institutions sont toutes corrompues, Romain. Les religieuses comme les autres. Il suffit de s'interroger sur ce que l'on veut nous faire croire pour comprendre qu'on nous ment."

Longinus, Romain de son état a contribué à la crucifixion de Yeshua. Après une totale remise en question, repenti, il adopte une foi ardente qui ne faiblira en aucune circonstance.
"Un Dieu qui pardonne à des va-t-en-guerre comme moi et leur donne une seconde chance par le baptême mérite qu'on croit en lui."

Saül de Tarse enfin, en charge de la police du temple est un personnage passionnant dans le traitement que René Manzor en fait. Mais je vous laisse le découvrir. Je dis simplement qu'il est de ces personnages que le lecteur déteste, puis pour lequel une certaine compassion nait.

Le chemin initiatique de David pour comprendre qui il est, qui était son père est en fait celui du baptisé lambda en devenant adulte.
A la fin de son livre, dans la note de l'auteur, René Manzor dit :
"Ce sont les aveux d'un homme qui doute.
Mais... le doute n'est-il pas le principe même de la foi ? Quand on dit "je crois", c'est bien qu'on n'est pas sûr. "
L'auteur mélange si ingénieusement fiction et réalité biblique que vous croyez à son histoire dès les premières pages. le lecteur devient un témoin oculaire de ce qui déroulait en Palestine au 1er siècle, il y vit, il y sent les odeurs, il y rencontre Ponce Pilate, Caïphe, Caligula, il découvre les femmes dont l'auteur dresse de magnifiques portraits, il suit les batailles sanglantes d'avant la chrétienté, quand toute l'histoire de Yeshua n'était encore qu'un petite fable véhiculée par une secte juive.
Je vous conseille de savourer le chapitre 24 (on y parle de Judas) que j'aie trouvé remarquable d'ingéniosité et de réalisme pour s'insérer dans une histoire à laquelle le lecteur croit. Et si les choses s'étaient vraiment passées comme ça ?

Je termine en vous disant que ce livre a eu un effet de total apaisement sur moi.
Un apaisement physique sûrement provoqué par cette plénitude mentale, une conjonction de force de la parole, de doutes, de commandements qui fait résonance à quelque chose de plus grand que Soi.
Un livre extrêmement audacieux !


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" Jérusalem, Judée, vendredi 7 avril de l'an 30
Le centurion se saisit d'une saisit d'une lance, poussa son coursier jusque sous la potence centrale et, d'un coup sec, perça le flanc du roi des Juifs. le sang qui jaillit de la blessure se mélangea à l'eau de pluie. Les pleurs redoublèrent, se confondant avec l'orage. Bientôt, le déluge acheva de disperser les proches et les quelques spectateurs présents.
Tous sauf un.
Un garçon de sept qui avait échappé à la surveillance des adultes. Il se tenait debout, plus bas sur le versant, et ne quittait pas des yeux l'homme cloué sur la croix centrale . L'enfant ne pleurait pas.
Son expression trahissait même de la rancune envers ce rédempteur qui avait tout donné aux autres et si peu à lui .
Son nom était David de Nazareth . Et ceci est son Histoire."

"Apocryphe" de René Manzor Catégorisé comme thriller biblique, celui-ci nous emmène sur les traces de David de Nazareth au coeur de la Palestine. Cette lecture m'a laissé dubitatif, m'offrant plus de questions que de réponses. Ce roman nous offre une fresque de violence , des personnages fictifs, bibliques et historiques.
Violent, émouvant et passionnant, cette lecture a été un réel coup de coeur.
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Quand on apprend que « Apocryphe », a bien failli ne jamais voir le jour, la lecture prend une dimension différente et sa saveur n'en est que meilleure.

Le Destin était en marche… Peut-être un brin de divin dans cette publication… Mais attention, nous sommes bien dans un roman noir, même si l'auteur s'est inspiré d'une réalité que beaucoup pensent vraie. Une intrigue qui prend sa source dans ce qui aujourd'hui divise encore et surtout par-delà les divisons opposent des millions de personne.

La force de cette intrigue est de se servir d'une trame « historique » qui donne une réalité au récit, au point d'oublier que nous sommes bien dans un récit fictif.

La plume est d'une fluidité saisissante, concise et ciselée. Un vrai travail d'orfèvre dans les mots que l'auteur pose avec justesse, sans jamais perdre son lecteur dans des descriptions futiles.

« Apocryphe » porte bien son nom, puisque l'auteur suggère une réalité possible. Et si… Et si…

Une image peu conventionnelle de Jésus, puisqu'il est beaucoup plus un être humain qu'un être divin. Mais elle ne sert, que pour donner corps à l'histoire de David de Nazareth, fils caché de Jésus.

On se demande pourquoi l'auteur s'est lancé ce défi et comme un devin qui vient éclairer notre chemin, il nous livre une réponse que j'ai trouvé très belle « C'est l'enquête apocryphe d'un croyant de naissance qui fait appel au petit-fils du charpentier pour retrouver la foi ; et ce dans ce qu'il a de plus humain, de plus organique. C'est la perquisition littéraire d'un baptisé qui cherche désespérément à retrouver l'odeur du Jourdain. Ce sont les aveux d'un homme qui doute. Mais… le doute, n'est-il pas le principe de la foi ? Quand on dit « je crois », c'est bien qu'on n'est pas sûr. »

A elle seule, cette phrase montre toute l'humanité que l'auteur a voulu mettre dans son thriller-historico-biblique où des personnages fictifs côtoient ceux bien réels et connus qui jalonnent nos livres d'Histoire avec un grand « H »

Cela peut soit dérouter le lecteur, soit complètement l'embarquer et se prendre au jeu de cette plume qui nous propose et cela de manière très visuelle (une déformation professionnelle qui sert la plume) de nous plonger dans un roman épique, un péplum que l'on lit comme on regarde ces vieux films en noir très à la mode à un moment donné.

N'allez pas croire que l'auteur s'est lancé tête baissée dans un tel roman ! Bien au contraire, le travail de recherche a duré deux ans avant de pouvoir faire profiter le lecteur de ce thriller.

Les personnages sont empreints de réalité et de réalisme, où les sentiments humains sont d'une description détaillée, mais sans jamais en faire trop, tout en permettant l'imagination du lecteur de se les approprier et de vivre à leurs côtés cette aventure autant humaine qu'historique.

C'est bien de cela que René Manzor nous parle, d'humanité, de doute, d'amour et de foi. La foi autant en Dieu que dans l'humanité qui se cache en chacun de nous, en chaque chose qui définit cet être complexe en perpétuel questionnement et en perpétuel besoin de réponses.

C'est le premier livre de l'auteur que je découvre et ce ne sera, certainement, pas le dernier. Une intrigue dense qui se lit avec avidité grâce à ce réalisme dont use l'auteur, un retour vers le passé qui se fait sans encombre et dont le lecteur devient le spectateur avide de comprendre, mais surtout avide de vivre. le lecteur vit au rythme de cette intrigue qui a toutes les composantes d'un très bon thriller, servi par une plume très visuelle.
Lien : https://julitlesmots.com/201..
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Je remercie Netgalley et les éditions Calmann-Levy de m'avoir permis de lire ce livre que j'ai surkiffé. J'ai passé un des mes plus beau moment de lecture. C'était fabuleux. :D J'ai sollicité ce livre parce qu'il attisait ma curiosité je dois dire. J'aime bien toutes les fictions autour de la bible, c'est tellement mystérieux et excitant de découvrir ces intrigues.
Je ne connaissais René Manzor que de nom et je dois dire que pour une première fois il m'a impressionné en brossant cette gigantesque fresque antique digne des plus grands péplums.

En effet, René Manzor a fait le choix plutôt audacieux de nous proposer une suite à cette histoire biblique de Jésus (Yeshua dans le livre ) de Nazareth d'où naitra l'une des plus grandes croyances mondiales. L' intrigue est excellement bien construite ce qui lui donne sa crédibilité et son réalisme historique.
Il est vrai que dans les évangiles , on ne relate pas grand chose de la vie personnelle de cet homme qui était charpentier et qui a décidé d'aider son prochain au détriment de sa propre famille et de sa vie.

Et si Jésus avait eu un fils, que se serait il passé?

Là, l'auteur nous ouvre les portes d'un nouvel "évangile "si je puis dire ainsi , et nous transporte comme par miracle au premier siècle dans un décors grandiose pour nous faire vivre la continuité de cette histoire au travers de David le fils de celui que l'on nomma Jésus.
David de Nazareth cherche les réponses aux questions qu'il se posent depuis toujours sur son père… Dans sa quête, il va devoir affronter les hommes de Caiphe qui le recherche pour le tuer au cas où ils serait comme son père ainsi que les romains commandés par Pilate dont l'empire dominait la Palestine à cette époque . Pour ce faire, il va être accompagné de Longinus un ancien centurion romain sur le chemin de la rédemption qui a notamment tué son père et de Farah, jeune esclave sexuelle affranchit qui n'a pas sa langue dans sa poche :lol: .
J'ai vraiment adoré me retrouvé avec ces trois personnages qui sont vraiment bien campés par l'auteur. Ils ont du corps et sont profonds et vrais. Ils dégagent une telle puissance émotionnelle que l'on s'y attache presque instantanément.
J'ai adoré rencontré les apôtres, c'était mieux qu'au catéchisme, c'était vraiment troublant. D'une certaine façon j'y étais. Merci René pour ce voyage hors du commun.
Ce roman est un péplum biblique tout dans l'action avec des scènes de combats épiques mais aussi dans la réflexion qui pourrait tout à fait être adapté au cinéma. Pour moi, l'écriture de René Manzor est très cinématographique : les images défilaient sous mes yeux .

Ce roman original et époustouflant est à la fois violent , cruel, sanglant et touchant. Il est certainement le meilleur thriller biblique que j'ai pu lire!!! ;)


Lien : https://chapitrealire.wordpr..
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Je remercie les éditions Calmann-Lévy et NetGalley qui, en acceptant ma demande, me donnent leur bénédiction pour la rédaction de la présente chronique.

Si vous cherchez dans le dico (le Larousse en l'occurrence) le mot apocryphe, vous trouverez les définitions suivantes :

Se dit d'un texte qui n'est pas authentique.
Se dit de tout écrit qui, se présentant comme un livre inspiré de Dieu, ne fait pas partie du canon biblique juif ou chrétien.

Alors le roman de René Manzor est-il vraiment apocryphe ? Si je me réfère à la première définition, la réponse est non ; en effet ce texte est un authentique thriller. En référence à la seconde définition je serai tenté de répondre à la normande ni oui, ni oui, mais aussi oui et non ; l'inspiration divine du roman est très lointaine et surtout très libre, de fait il ne peut absolument pas prétendre faire partie du canon biblique (nul doute même qu'il devrait hérisser le poil des grenouilles et crapauds de bénitier). Il n'en reste pas moins que Apocryphe est un roman divinement agréable à lire et diaboliquement addictif.

En combinant des personnages historiques (Pilate, Caïphe ou encore Caligula), des personnages bibliques (Barabbas ou Joseph d'Arimathie par exemple) et des personnages issus de son imaginaire, René Manzor s'invite (s'immisce même) dans l'Histoire et la revisite sans pour autant en modifier fondamentalement le cours. Un pari sacrément osé, pour ne pas dire complètement fou.

Pour ceux qui l'ignoreraient encore je revendique haut et fort mon athéisme et suis totalement hermétique (pour rester poli) à tout ce qui se rapporte à la religion ; c'est donc curieux, mais pas franchement convaincu que je me suis lancé dans la lecture de ce bouquin semblable à nul autre. Et le miracle s'est produit ! Saint René m'a donné la foi en son évangile apocryphe

Je n'ai pas eu besoin de réciter une palanquée de pater noster et une tripotée d'ave maria avant d'être touché par la grâce, le charme a opéré dès les premières pages et ne m'a plus lâché avant que je ne referme ce bouquin.

J'ai beaucoup aimé le trio composé de David (et l'impétuosité de son jeune âge), le fils de Jésus (Yeshua) et Marie Madeleine (Marimane de Magdala), Longinus (qui incarne plutôt la force tranquille, du moins aussi longtemps qu'on ne le pousse pas à bout), un ancien légionnaire converti qui a juré de protéger le jeune garçon et Farah, une jeune esclave affranchie par la force des choses qui ne manque ni de ressources ni de répartie.

René Manzor apporte le même soin à tous ses personnages, qu'ils soient historiques, bibliques ou fictifs ; il saura vous les rendre sympathiques ou a contrario totalement antipathiques (avec une mention spéciale à Ponce Pilate qui est juste exécrable de la première à la dernière page) selon les besoins de son intrigue.

Et quelle intrigue ! L'auteur nous plonge dans un véritable péplum biblique sur fond de chasse à l'homme, un thriller truffé d'action et de batailles épiques (celle du fort Garizim est un morceau d'anthologie). On sent que René Manzor est aussi scénariste et réalisateur, son écriture est très visuelle, en lisant le roman on a l'impression de voir la scène se jouer sous nos yeux.

Mais l'auteur ne se contente pas d'enchaîner les bastons, ses personnages seront amenés à se poser des questions, voire même à douter, si leurs réflexions s'intègrent alors parfaitement à l'intrigue, elles sont pour beaucoup tout aussi valables de nos jours.

Ce roman est un sacré tour de force qui doit beaucoup au formidable talent de conteur de son auteur qui, au fil des pages, parvient à nous divertir avec brio, mais aussi avec beaucoup d'intelligence. Un roman totalement maîtrisé qui force le respect.

Je craignais quelques envolées mystiques, ce qui eut pour moi été rédhibitoire, il n'y en a que peu et, là encore, elles sont parfaitement intégrées à l'intrigue, à aucun moment René Manzor ne tombe dans le piège du prosélytisme.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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APOCRYPHE- René

Il fallait oser .... Il l'a fait !!
Un sacré défi que s'est lancé  René ! Il fallait prendre ce risque de sortir des sentiers battus et ne pas se perdre....

Apocryphe ou pas, en tout cas, c'est une époque qui intrigue, qui bien sûr à déjà été dévoilée sous couvert de vérité mais qui pose beaucoup de questions.

On ne s'attend pas du tout, étant donné le sujet, à un thriller et en vérité,  si, c'en est un, qui m'a agrippée d'entrée de jeu.

Derrière tous ces mots on sent bien le cinéaste qui vous entraîne dans ses images.
C'est à la fois religieux mais pas trop, aventureux beaucoup, romantique à ses moments et biblique dans son déroulé.

Émouvante aussi la vie de David, fils de Yeshua de Nazareth, qui, sa vie durant, aura tenté de retrouver son père.

Un  challenge relevé haut la main pour notre plus grand plaisir !
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Apocryphe : On qualifie d'apocryphe une oeuvre « dont l'authenticité n'est pas établie. (Source Littérature et Art).

René Manzor annonce la couleur dès le titre, ce roman est une fiction bien que s'appuyant sur des personnages et des faits réels.

Apocryphe est une évasion livresque comme j'en n'ai rarement connue. Dépaysement assuré avec ce suspense biblique et épique où le talent de conteur de René Manzor fait des merveilles.

Beaucoup de personnages comme dans toute fresque historique et biblique, dont les destins vont se croiser et se rejoindre pour un combat, celui de l'idéologie, de la religion, de leur Terre sacrée contre l'envahisseur.

René Manzor ne fait pas de sentimentalisme avec ses personnages, n'hésitant pas à les sacrifier, tel un George R.R. Martin dans Game of Thrones.

Avec Apocryphe, l'auteur s'éloigne de sa zone de confort en quittant les thrillers "classiques" et force est de constater que l'exercice est accompli avec brio.

Apocryphe est violent, épique, émouvant et passionnant. Un véritable dépaysement et une plongée dans une relecture historique.

Un roman noir à découvrir pour vibrer avec les personnages, une réussite à différents niveaux. Un joli coup de coeur pour moi dans lequel je vous invite à plonger :)


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