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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Elles sont trois, trois jeunes femmes iraniennes amies depuis l'université, éprises de liberté . Elles doivent faire face aux difficultés administratives draconiennes de leur pays. Leyla n'a pas pu suivre son mari, parti faire ses études au Canada, Rodja est en attente de son visa pour aller faire sa thèse en France. Shabaneh est demandée en mariage par Arslan qu'elle trouve trop pressant et puis, elle ne veut pas laisser son frère handicapé à ses parents.
Un très beau roman, très réaliste et très touchant; On suit tour à tour chacune des jeunes femmes. J'ai appris beaucoup sur l'Iran pays que je connais peu. Je retiens les infusions de bourrache aux vertus déstressantes et je remercie les filles du Bookclub pour ce prêt!
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L'automne est la dernière saison est un très beau roman iranien qui suit 3 amies de fac sur deux saisons, l'été d'abord puis l'automne ou chacune va devoir faire des choix pour prendre leur destin en main.

Leyla d'abord, doit se relever d'un divorce et trouver un travail de journaliste qui lui plait. Shabaneh doute et ne sait pas si elle doit se marier et comment protéger son petit frère handicape et Rodja qui veut poursuivre ses études en France et rencontre des difficultés pour obtenir un visa.

J'ai beaucoup aimé ces trois femmes, très modernes. Je regrette cependant qu'on n'en sache pas plus sur la condition des femmes en Iran car finalement ce roman pourrait se passer dans n'importe quel pays. Pour autant c'est une bonne lecture et on prend plaisir a la lecture.

La fin est prévisible et je l'avais deviné depuis le début pour autant je l'ai trouvé réussite.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Quelques mois, juste deux saisons, dans la vie de trois jeunes femmes iraniennes. Leyla, Rodja et Shabaneh se sont rencontrées à l'université de Téhéran, chacune d'elle a suivi son chemin mais restent très soudées. Aujourd'hui les voilà faisant face à des décisions prises ou à prendre: Leyla a refuser de suivre son mari au Canada, un refus qui pensait-elle aurait convaincu son marie de rester, son départ a creusé un vide en elle et autour d'elle; Rodja a reçu l'accord d'une université de Toulouse, ne lui manque plus que le visa, le sésame tant convoité, Shabaneh est en proie au doute: accepter d'épouser Arsalan au risque de devoir laisser son petit frère handicapé derrière elle, entre les mains d'une mère qui aurait préféré le savoir mort.

Un été pour planter le décor, un automne pour prendre des décisions, faire un choix et s'en tenir, ne plus regarder derrière soi et faire avec ce que l'on a. Il n'est point question de renoncement mais plutôt d'une façon d'adapter ses rêves et espoirs. Les bancs de l'université sont loin, la vie a repris ses droits et l'enfance s'en est allée. La vie d'adulte est faite ainsi, douce parfois, cruelle ou accablante mais il faut avancer.

C'est l'histoire de trois femmes, l'une abandonnée, l'autre piégée dans une vie dont elle ne veut pas et une troisième vivant dans l'incertitude et les romances. Je les ai sentie seules alors même qu'elles sont très entourées et leur amitié très forte, seules avec leur choix à faire sans pouvoir en parler.

L'Iran nous mène à la rencontre de sa jeunesse à bout de souffle, tiraillée entre passé et présent, entre Iran et occident, entre traditions et modernisme. La place de la femme y est représentée sous les trois aspects possible: la femme en tant qu'épouse, celle encore sous la tutelle d'un père en attendant le mariage et celle souhaitant échappée à tout ceci en quittant son pays.

L'auteure balaie les seules possibilités d'une femme à être libre dans ce pays encore moderne il y a quelques décennies et se plongeant à nouveau dans une forme d'archaïsme religieux.
De son écriture fluide empreinte d'une certaine sensibilité, l'auteure m'a offert un voyage où l'espoir fait face à une horizon bouché.
Lien : https://stemilou.over-blog.c..
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Deux saisons. Trois amies.
Leyla, Shabaneh et Rodja se connaissent depuis l'Université. Inséparables, elles partagent tout : leurs amours, leurs peines de coeur, leurs rêves, leurs doutes. de l'été à l'automne, leur vie va changer. D'une saison à une autre, elles vont grandir et devoir faire des choix.
En ce début d'été, Leyla, journaliste, sombre sur son canapé rouge. Son mari est parti pour le Canada, aspirant à une vie meilleure qu'en Iran. Laissée seule, Leyla espère chaque jour son retour et en attendant, se laisse aller. Elle ne sort plus, ne travaille plus, ne s'occupe plus d'elle. Elle attend un message, un signe de l'homme qu'elle aime.
Shabaneh végète dans un travail qui ne l'intéresse pas. Timide et ne voulant pas blesser son interlocuteur, elle ne s'écoute jamais et acquiesce à tout ce qu'on lui propose. Sensible et aimante, elle s'occupe beaucoup de son petit frère handicapé. Elle est tiraillée entre un homme qu'elle n'aime pas et le devoir de se marier que lui impose la société.
De son côté, Rodja a aussi des envies d'ailleurs et se bat pour obtenir son visa qui lui permettra de rejoindre un doctorat à Toulouse. En attendant, elle cumule les boulots pour réunir assez d'argent pour son voyage.
Et l'automne arrive et balaie tout. Tiraillées par leurs contradictions et leurs rêves, les trois amies vont changer, apprendre à prendre leurs décisions et à s'affirmer.
En toile de fond : l'Iran. Au premier plan : trois femmes qui cherchent leur place, leur liberté et leur indépendance face à une société qui leur impose le mariage et la soumission. Trois femmes qui devront faire face à un choix difficile entre partir ou rester.
Par des flash-back, l'auteure nous présente ces trois héroïnes et leur amitié.
Une très belle découverte. Un premier roman écrit avec une plume fluide et sensible.
Une lecture douce qui conte l'amitié et l'amour.

Lien : https://www.quandleslivresno..
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A Téhéran, trois jeunes femmes sont à un tournant de leur vie. La triste Leyla qui rêve de devenir journaliste vient d'être quittée par son mari qui a préféré émigrer au Canada pour y construire un meilleur avenir ; Roja l'intrépide ambitionne de poursuive son doctorat dans une université française et se démène pour dépasser tous les obstacles administratifs qui se dressent devant son visa ; enfin, Shabaneh la timide qui hésite à accepter une demande en mariage.
Trois jeunes femmes différentes pour dresser la radioscopie d'une jeunesse iranienne tiraillée entre ses espoirs, le poids de la tradition et la modernité du monde.
Deux questions principales : Faut-il partir pour être/se sentir libre? Comment déterminer ce que l'on souhaite réellement lorsque les traditions définissent déjà le rôle de chacun ?
Roman choral qui alterne le point du vue de chacune d'entre elles sur leurs vies, leurs espoirs, leurs blessures et leurs choix, comme un instantané de vie entre l'éblouissant été et l'humide automne de Téhéran, sublimée par la fulgurante plume de Nasim Marashi. Une écriture sensible, allusive, tout dans le non-dit qui lève légèrement (trop légèrement ?) le voile sur le contexte politique difficile du pays.
Entre espoirs, déceptions, amitiés, amours, le récit se veut le reflet de la société iranienne d'aujourd'hui tout en s'inscrivant dans une dimension universelle.

Véritable plaisir que de lire ce premier roman (prometteur) de l'auteure tant l'écriture y est sensible, douce et fine.

Lien : https://www.instagram.com/ne..
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Leyla, Shabaneh et Rodja sont iraniennes, ce sont trois jeunes filles, amies depuis l'université. Alors qu'elles entrent dans l'âge adulte, elles font face à des choix cruciaux. Leyla a vu son mari partir pour un pays étranger mais a choisi de ne pas le suivre. Shabaneh ne sait pas si elle aime son petit ami et se pose des questions sur ce qui est le mieux pour son petit frère, handicapé. Rodja travaille mais souhaite poursuivre ses études en France, elle attend son visa. L'été fait tout doucement place à l'automne et elles doivent renoncer, avancer, choisir et vivre.

Leyla, Shabaneh et Rodja sont iraniennes mais elles pourraient être de n'importe quel pays tant ce récit d'amitié est universel. J'y ai vu les amies italiennes d' « Une amitié » de Silvia Avallone, j'y ai vu aussi les amies anglaises de « Nos espérances » d'Anna Hope. Elles traversent toutes les mêmes doutes et les mêmes espoirs, les mêmes illusions et les mêmes fulgurances.

Leyla, Shabaneh et Rodja sont iraniennes et cela a son importance tout de même. Paru en 2015, ce premier roman de Nasim Marashi prend une couleur particulière en ces temps plus que troublés pour les femmes iraniennes. Impossible de ne pas le refermer en se demandant ce qu'elles feraient en 2022, de ne pas penser aux milliers de Leyla, de Shabaneh et de Rodja qui ne sont pas libres à l'heure actuelle.

Vous l'avez compris, c'est un coup de de coeur pour moi et j'espère que vous vous laisserez tenter à votre tour par ce beau récit !
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💫Trois jeunes femmes iraniennes, trois tranches de vie, deux saisons, des choix déterminants pour leur avenir💫

📍Été 📍
💫Leyla est inconsolable. Son mari Misagh fait le choix de quitter Téhéran pour le Canada.
Elle est convaincue qu'il la choisira. Elle s'est trompée : il part.
💫Shabaneh est pressée par Arsalan pour qu'elle devienne sa femme. Elle est prisonnière de ses loyautés familiales. Elle ne se résout pas à quitter son frère handicapé, Mahan.
💫Rodja se bat pour obtenir son visa pour la France. Elle veut faire sa thèse à Toulouse.

📍Que leur réserve l'automne à toutes les trois ? 📍

🌺J'ai aimé découvrir ces trois jeunes femmes dans une société culturelle différente de la mienne. Mais les joies et les peines sont les mêmes. Elles incarnent chacune à leur manière la peur de l'avenir, de s'engager …
C'est poignant, merveilleusement bien écrit.🌺

Une fois de plus, les éditions Zulma m'ont emmenée dans des sentiers inconnus. 🤩
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Ce roman raconte le destin de 3 femmes dans l'Iran d'aujourd'hui. Partir ou rester, telle est la question qui habitent Leyla, Shabaneh et Rodja, copines depuis l'université. L'automne est la dernière saison est une histoire émouvante qui parle d'amitié, d'amour, de rêves , d'émigration. En filigrane, l'autrice nous montre les difficultés auxquelles les femmes iraniennes de cette génération sont confrontées. Je vous le conseille.
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Bonjour à tous 🙂

Je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour partager mon ressenti sur "L'automne est la dernière saison" de Nasim Marashi chez Éditions Zulma 🙂

Pour commencer, un point sur l'histoire. Nous suivons dans ce roman la vie de Leyla, Shabaneh et Rodha, trois amies aux caractères très différents, trois jeunes femmes à l'heure des premiers choix dans l'Iran d'aujourd'hui 😊

Ce qui m'a plu dans ce livre, c'est d'abord le magnifique portrait des trois femmes dessiné par l'auteure ❤️

Trois amies qui, à la fin de leurs études, se posent la question du sens qu'elles veulent donner à leur vie et de ce qu'elles sont prêtes à faire pour y arriver ou à sacrifier...❤️

Trois femmes qui essaient de concilier leurs propres aspirations et ce qu'on attend d'elles dans un pays où tout n'est pas possible pour les femmes et où partir n'est pas possible pour tout le monde ou voulu par tout le monde !

Un roman d'émancipation qui ne peut laisser personne indifférent tellement on peut se reconnaître dans chacun des personnages ❤️

Un roman magnifique sur l'amitié également, la solidarité entre les femmes, l'amour ou l'absence d'amour, les blessures de l'enfance, le tout servi par une très belle plume ❤️

Ce livre est vraiment une très belle découverte 💕 et j'espère qu'il touchera un large public 😊

Merci et à bientôt 😊
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En premier lieu, je remercie sincèrement l'équipe de Kube et les éditions Zulma grâce à qui j'ai pu découvrir ce roman via une opération Book Club.

L'histoire se déroule en Iran et nous suivons alternativement, trois jeunes femmes et amies durant deux saisons seulement, l'été, puis l'automne. Leyla ouvre la marche. Son mari qu'elle aimait et adulait est parti pour le Canada. Elle n'a pas voulu le suivre, persuadée qu'il renoncerait à son départ pour elle. Depuis, son coeur est en miettes et elle déprime, n'a plus goût à rien. Shabaneh, quant à elle, est rêveuse, toujours la tête plongée dans un roman. Elle est ingénieure dans un cabinet. Arsalan est l'un de ses collègues de travail et souhaite l'épouser. Shabaneh est partagée, elle n'est pas sûre de l'aimer et se sent rapidement prise au piège. Cette femme m'a profondément émue. Elle porte sur elle le poids de nombreux malheurs et s'oublie elle-même. Elle s'occupe énormément de son frère, Mahan, atteint de handicap mental et dont leur mère ne tolère pas sa seule vue… Enfin, il y a Rodja, celle qui s'est inscrite en Doctorat en France et qui a fait une demande de visa étudiant. Une démarque bien plus ardue qu'il n'y paraît.

J'ai été touchée par ce récit choral porté par des femmes. Nasim Marashi parvient à nous faire ressentir le poids du régime iranien en ne l'évoquant jamais clairement. Elle mentionne juste un bombardement. Elle réussit à nous en faire prendre conscience dans l'ambiance générale du roman. Les femmes conduisent, étudient, travaillent mais il y a un tel fossé avec les hommes iraniens. Elles sont hautement diplômées mais occupent des postes nettement inférieurs à ceux des hommes. On ressent aussi le poids des traditions, le mariage, la famille, du qu'en dira-t-on. Et puis, il y a la censure, celle du journal dans lequel travaille Leyla, tel un miroir à l'auto-censure de Nasim Marashi lorsqu'elle a écrit son roman.

Ces trois femmes évoluent en quelques mois. Durant l'été (première partie), elles sont en proie aux doutes, aux hésitations, aux rêves avortés et aux désillusions. On ressent une profonde tristesse, une mélancolie voire même une forme de résignation. A l'automne, elles ont mûri, fait des choix et deviennent maîtresses de leur propre destin, dans une mesure toute relative.

Pour conclure, ce roman est une très belle découverte et un portrait réaliste de la jeunesse iranienne tiraillée par l'envie de partir et par la peur de tout quitter.
Lien : http://romansurcanape.fr/l-a..
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