AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,68

sur 161 notes
5
10 avis
4
33 avis
3
11 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Trois iraniennes face à leur destin

Leyla, Rodja et Shabaneh se sont rencontrées à l'université de Téhéran. En racontant leurs parcours respectifs, Nasim Marashi brosse le portrait saisissant de la jeune génération dans l'Iran d'aujourd'hui.

L'un part, l'autre reste. Misagh quitte l'Iran et laisse sa femme Leyla triste et désemparée. Car elle a choisi de rester en Iran, avec sa famille et ses amis. Elle entend poursuivre sa carrière de journaliste, de faire partager ses goûts culturels. Mais elle doit désormais faire sans son tendre amour. Eux qui étaient si proches, qui avaient les mêmes aspirations, sont désormais séparés par des milliers de kilomètres.
Pour tenter d'atténuer sa peine, Leyla peut compter sur ses amies Rodja et Shabaneh, même si le trio qu'elles formaient à l'université de Téhéran ne se voit plus aussi fréquemment. Car depuis, leurs professions respectives et leurs nouvelles connaissances occupent une place non négligeable dans leurs vies. Shabaneh travaille dans un bureau d'architectes où sa personnalité n'a pas tardé à susciter l'intérêt de son collègue Arsalan. Il ne rêve désormais que d'une chose, l'épouser. Mais elle se demande si elle l'aime vraiment et ne veut pas précipiter les choses. Elle veut aussi rester aux côtés de Mahan son frère handicapé. Arsalan se fait alors de plus en plus pressant. Il va bien falloir trancher la question.
Pour Rodja, le choix est fait. Pour elle, il n'est pas question de moisir en Iran. Toute son énergie est désormais consacrée à monter son dossier afin d'obtenir un visa pour la France et s'inscrire en doctorat à l'université de Toulouse. Mais son parcours dans les administrations est loin d'être gagné.
En suivant le parcours de ces trois iraniennes, en revenant sur leur passé et leurs familles respectives, Nasim Marashi brosse un portrait saisissant de la jeunesse iranienne d'aujourd'hui. Rodja voit toutes ces jeunes filles à la croisée des chemins comme des monstres: «On n'est plus du même monde que nos mères mais on n'est pas encore de celui de nos filles. Notre coeur penche vers le passé et notre esprit vers le futur. le corps et l'esprit nous tirent chacun de son côté, on est écartelées. Si nous n'étions pas ces monstres, à l'heure qu'il est, on serait chacune chez soi à s'occuper de nos enfants. (...) On ne serait pas en train de poursuivre des chimères.»
Si dans ce roman il n'est pas directement question du régime des mollahs et de la répression qui frappe la population depuis bien trop longtemps, on sent bien la chape de plomb qui pèse sur les habitants, à commencer par ce choix binaire que tous sont appelés à faire, partir – quand on peut – ou rester. Choix cornélien, car il est souvent définitif. Il peut aussi entraîner pour les familles des conséquences imprévisibles, voire dramatiques. Les peurs et les espoirs, les contraintes et les rêves sont parfaitement concentrés derrière les visages de Leyla, Rodja et Shabaneh. Ce qui explique sans doute le succès du livre en Iran, mais place aussi la romancière dans une situation délicate. Car comme c'est le cas dans le roman, les menaces et les intimidations des gouvernants se font de plus en plus précises. La lutte continue…


Lien : https://collectiondelivres.w..
Commenter  J’apprécie          481
C'est un instantané. Quelques mois dans la vie de 3 jeunes iraniennes dans un pays decontextualisé (la révolte et l'oppression semblent loin). Elles sont amies depuis l'université et se trouvent à des moments stratégiques de leur existence : Leyla a refusé de suivre son mari parti étudier au Canada (et vit difficilement ce départ). Shabaneh se demande si elle doit épouser son prétendant et Rodja a l'opportunité de partir à Toulouse poursuivre son enseignement. Elles ont toutes des choix à faire, des renoncements à opérer. Et c'est difficile, particulièrement pour Shabaneh qui est de nature très incertaine.
Mais il faut bien grandir…
Un texte fin, sensible, doux amère.
La plume est fluide, les personnages sont bien cernés : Ces femmes semblent toutes piégées, quoiqu'elles décident. Et surtout très seules, malgré leur amitié.
« Ses soupirs me pèsent sur le coeur. Les soupirs, c'est aussi contagieux que les bâillements. Ils se répandent dans l'air avant de s'écraser sur le coeur des gens comme moi qui ont des récepteurs pour le chagrin. »
Un premier roman prometteur.
Commenter  J’apprécie          460
Choisi le 18 juillet 2023- Librairie Mémoire 7- Clamart


Une fort jolie découverte que cetre auteure iranienne avec ce premier roman.

Une belle Ode à l'Amitié à travers trois personnages féminins très différents, s'étant rencontrés sur les bancs de l'université à Téhéran...
Bien que leurs personnalités soient parfois aux opposés, ces trois amies sont inséparables et toujours bienveillantes les unes envers les autres...au fil du temps !

On va cheminer avec elles sur une année, et deux saisons : l'Été et l'automne...le récit passant de l'une à l'autre, avec leur quotidien professionnel, familial ou amoureux, avec pour chacune des prises de décisions essentielles, malaisées à prendre.

Passons à la présentation de nos " héroïnes ":

- Leyla a débuté avec enthousiasme une carrière de journaliste, est heureusement mariée à Misagh, qui nourrit cependant des ambitions et des envies de départ !

-Shabaneh vit avec ses parents et les aide à s'occuper de son petit frère, " handicapé mental " auquel elle est très attachée .Elle travaille dans un cabinet d'architectes, a un soupirant, Arsalan...qui insiste pour qu'ils se fiancent. Toutefois, elle n'en est pas amoureuse, le trouve "ordinaire" et si peu romantique, reste indécise et préfère se réfugier dans ses " chers livres" !
Ayant été traumatisée par la guerre,elle est consciente qu'elle manque de l'assurance de ses amies, reconnaît, peste contre ses peurs et son indécision chronique !!

"-Écoute-moi, Shabaneh.La solitude, c'est très dur.Beaucoup plus dur qu'une vie sans rêves. On ne peut pas toujours vivre dans les nuages.On finit toujours par redescendre, peu à peu, et alors la solitude, c'est ce qu'il y a de pire.Tu comprends ce que je dis ?
(...)Non, je ne comprends pas.La vie est difficile de toute façon. Chaque jour est plus dur que le précédent. Je vis dans les nuages.Je suis devenue mélancolique. À cause de tous ces livres, je le sais.Ces livres remplis de héros. Des héros vénéneux que j'ai façonnés dans ma tête, que j'ai modelés à ma façon, à qui j'ai attribué telle ou telle qualité, jusqu'à en créer un, rien que pour moi, et qui n'existe nulle part ailleurs.(...)
Pourquoi ces héros ne me lâchent-ils pas? Pourquoi ne me laissent-ils pas redescendre de mon nuage pour poser le pied dans la vie
réelle ?"

- Rodja, quant à elle est enseignante, vient d'être acceptée en doctorat à Toulouse et attend son visa...qui , finalement, lui sera refus6!

Toutes trois sont brillantes, se battent pour leur autonomie intellectuelle et financière....Le début du roman démarre sur un chamboulement de taille dans la vie de Leyla : le départ de son mari, Misagh, pour le Canada....

De très beaux passages sur les envies de grand départ pour nos personnages ; des envies de départ ( sauf pour Shabaneh, happée par ses livres et assez casanière); Envies ambiguëes de départ ; faut- il partir pour vraiment " devenir quelqu'un "? Faut- il abandonner ses rêves et affronter le Réel ?

"- Tu sais, Rodja, alors que tu es presque au bout du processus, c'est un peu tard pour avoir des doutes.
Ton visa va arriver d'un jour à l'autre et tu vas partir.Une fois là-bas, tu n'auras plus qu'à profiter de ta nouvelle vie.Je crois que tu ressembles beaucoup à Misagh.Toi non plus, tu ne sais pas pourquoi tu veux partir.Comme lorsque nous avons passé le concours d'entrée à l'université. Tout le monde le passait, nous avons fait pareil. Comme si un train arrivait, et que nous sautions tous dedans sans bien savoir pourquoi."

Ce roman aurait pu être désespérant, horripilant,exaspérant, de frustrations, de désillusions, d'indécisions en dépit des échecs ou déceptions de ces trois jeunes femmes, ne subsistait leur indéfectible amitié, qui les aide à vivre, toutes les trois...et à illuminer leurs existences. Elles se soutiennent, s'aident fidèlement les unes les autres...

Toutefois, ces jeunes femmes ont vraiment "du mal à grandir", à assumer cette liberté tellement voulue, dans un pays où les femmes n'ont pas la meilleure place , où leurs mères ont beaucoup subi et où rien n'est encore gagné dans le pays même, sauf si on décide de quitter l'Iran , pour progresser dans un pays étranger...!!









Commenter  J’apprécie          360
Elles sont trois. Trois jeunes femmes, amies depuis la fac, dont la vie chaotique se rejoint et se sépare, comme la vague qui s'échoue sur les rochers et se retire. Elles se soutiennent, elles s'épaulent, mais elles ne se comprennent pas toujours. Entre idéaux, rêves et réalité, ces trois amies naviguent dans la société iranienne d'aujourd'hui…

L'automne est la dernière saison est le premier roman de Nasim Marashi. Et je dois bien avouer qu'elle a une plume légère et fluide, agréable à lire et parfaitement adaptée à son univers.

Avec subtilité et délicatesse, elle nous ouvre les portes de son pays. A travers le portrait de ces trois femmes, Nasim Marashi décrit avec sensibilité la vie, les espoirs et les doutes de toute une société.

Si on ne ressent jamais vraiment le poids du régime iranien, les histoires de Leyla, Shabaneh et Rodja mettent le doigt sur la place de la femme, qui se gagne dans l'ombre d'un père, d'un époux ou d'un travail. Cette place, si elle est difficile à trouver, peut rapidement se perdre. La mélancolie et le doute ne quittent jamais l'esprit de ces jeunes filles.

Même si on a parfois envie de les secouer, mais aussi de les écouter ou de les soutenir, Leyla, Shabaneh et Rodja sont touchantes. Elles bouleversent nos quotidiens plus tranquilles, et leur envie de liberté ne peut que nous émouvoir.

Partir ou rester… Vivre libre dans cet ailleurs idéalisé ou prisonnière de ses rêves aux côtés des siens… Autant de choix qu'elles devront affronter et assumer…
Commenter  J’apprécie          280
Une histoire forte de sororité entre trois amies de 28 ans, qui se sont rencontrées à l'Université de Téhéran en Iran, et qui se retrouvent face à des choix compliqués et des décisions difficiles à prendre.

En deux saisons, l'été et l'automne, l'autrice fait intervenir tour à tour chacune d'entre elles, dans un chapitre où elles deviennent la narratrice.

Il y a d'abord Leyla, journaliste, qui a le blues depuis que son mari a choisi de partir au Canada alors qu'elle a préféré rester en Iran. Puis Shabaneh, ingénieur dans un cabinet d'architecte, qui se demande si elle est amoureuse de son petit ami Arsalan et qui s'occupe le plus qu'elle peut de son frère souffrant d'un gros retard mental. Et enfin Rodja, qui veut poursuivre ses études en France où elle est acceptée en doctorat à Toulouse. Mais les démarches au consulat de France pour l'obtention d'un visa relèvent du parcours du combattant.

Partir ou rester ? Quitter le pays, le petit ami, la famille ... ou poursuivre dans la continuité ? Ces trois jeunes femmes devront faire des choix.

C'est une jolie histoire d'amitié et d'amour qui, alors qu'elle se passe en Iran, n'est pas contextualisée. A sa lecture, on aurait envie d'aller passer plusieurs mois dans leur sillage sans se douter le moins du monde que l'on entre dans un pays réprimant les libertés individuelles, un état théocratique fanatique. L'autrice vivant dans le pays a-t-elle été contrainte de passer sous silence le contexte social ou bien est-ce un choix de sa part ?

Il y a pas mal de digressions qui arrivent sans crier gare mais ne perdent pas le lecteur attentif ; une situation présente en appelle une autre passée. Quant à la fin, elle m'a quelque peu laissée sur ma faim.

Malgré ces quelques remarques, c'est un livre avec lequel j'ai passé un agréable moment. Une bonne découverte.

Commenter  J’apprécie          260
Un pays : l'Iran – Deux saisons : l'été et l'automne – Trois femmes : Leyla, Shabaneh et Rodja.
Elles se sont rencontrées sur les bancs de l'université à Téhéran, elles sont soudées comme les doigts d'une main.
Leyla est journaliste, elle était mariée à Misagh qui a décidé de partir vivre au Canada. Elle croyait qu'il ne partirait jamais sans elle, alors maintenant, il faut avancer dans la vie sans lui.
Shabaneh est une femme qui ne sait pas faire de choix. Elle se sent responsable de son petit frère Maham que sa mère délaisse car il est handicapé.
Rodja quant à elle, est acceptée dans une université en France, mais elle peine avec l'obtention de son Visa.
Le temps de deux saisons, nous suivons ces trois amies dans des moments charnières de leurs vies.

Ces trois femmes sont attachantes, j'ai été très émue par l'histoire de chacune.
C'est un récit sur le choix dans un pays où les femmes ont peu de possibilité. Choisir de partir ou de rester et en payer le prix quoi qu'il en coûte. Faire le choix de l'abandon des siens, de l'abandon de soi-même.
Le passage du livre repris ci-dessous illustre bien la complexité du choix :
« On est des sortes de monstres, Shabaneh. On n'est plus du même monde que nos mères mais on n'est pas encore de celui de nos filles. Notre coeur penche vers le passé et notre esprit vers le futur. le corps et l'esprit nous tirent chacun de son coté, on est écartelées. »

Un brillant premier roman.

Je remercie Babelio et les éditions ZULMA de m'avoir permise de découvrir la magnifique plume de Nasim Marashi.
Commenter  J’apprécie          210
Après Zoyâ Pirzâd (dont la dernière publication remonte à longtemps, que devient-elle ?), les éditions Zulma accueillent en leur sein une nouvelle écrivaine iranienne, Nasim Marashi, avec son premier roman, L"automne est la dernière saison. Celui-ci, et c'est important pour en saisir le contexte, date de 2015 et décrit le quotidien, les aspirations et les hésitations de trois amies, qui se sont connues à l'université. Elles prennent la parole à tour de rôle dans ce récit qui livre leurs états d'âme alors qu'elles semblent à un tournant de leur existence. L'une, journaliste, et qui semble la plus proche de l'autrice, tente de se remettre du départ de son compagnon à l'étranger ; la seconde, courtisée par un collègue de bureau, se demande si elle veut vraiment se marier avec lui, et de ce fait ne plus s'occuper de son frère, handicapé mental, qu'elle chérit ; quant à la dernière, elle dépérit de son côté dans l'attente d'un visa d'études pour la France. le thème de l'abandon est donc omniprésent dans ce triple portrait, à bien des égards universel, mais cependant ancré dans la réalité iranienne avec ce dilemme : partir ou rester. Bien entendu, il n'est pas question ici de critiquer le régime théocratique ni de s'enfoncer dans une trop grande noirceur (le troisième roman de Nasim Marashi a été totalement interdit dans son pays) mais il est assez facile de lire entre les lignes le désarroi de ces jeunes femmes qui disposent d'une assez grande liberté de décision mais dont les contraintes dans leur vie de tous les jours, jamais explicites, ressortent en filigrane. C'est un roman mélancolique, presque dépressif par endroits, et dont les dernières lignes ne marquent non pas une fin mais une sorte de cul-de-sac existentiel dont on espère que les trois héroïnes de L'automne est la dernière saison se sortiront sans dommage.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
Commenter  J’apprécie          180

Leyla voulait montrer à son mari Misagh qu'elle pouvait percer dans le journalisme. Et maintenant qu'il est parti (ce qu'elle ne croyait pas possible malgré sa détermination), elle ne parvient plus à faire face. Elle aurait dû l'accompagner comme il le demandait.
Rodja n'a qu'un objectif : obtenir un visa pour enseigner à Toulouse, bien qu'elle devra pour cela laisser sa mère.
Sabaneh essaie elle de repousser les avances d'Arsalan tout en hésitant. Et elle craint pour l'avenir son jeune frère handicapé.

Les trois jeunes femmes se battent contre leurs démons et se soutiennent comme elles peuvent. Arriveront-elles à leurs fins ?
J'ai peiné à suivre le fil de l'histoire. Ces amies manifeste peu leur amitié. Mais ce trouble dit quelque chose de la situation instable des femmes qui, elles le disent elles-mêmes, n'ont plus le même statut que leurs mères et doivent inventer une façon de vivre avec les possibilités mal définies qui leur restent. Et grâce à ce livre, j'ai le sentiment de connaître un peu mieux l'histoire des femmes d'aujourd'hui en Iran.

À découvrir.
Commenter  J’apprécie          170
Il y a Leyla, dont le mari Misagh vient de partir travailler au Canada et qui a subit une dépression suite à ce départ. Une fois remise, elle trouve du travail dans un journal de Téhéran.

Il y a Shabaneh, dont le petit frère Mahan est handicapé. Elle est courtisée par Arsalan, mais peine à se décider.

Il y a enfin Rodja qui a rendez-vous à l'ambassade avec la Shabestari pour obtenir un visa d'étudiant afin de partir en France.

Toutes trois se connaissent de l'Université de Génie mécanique où elles ont fait leurs études.

Disons-le tout de suite, j'ai eu du mal avec le style sec et factuel de l'auteure qui ne m'a pas permis de m'attacher aux trois filles.

J'ai découvert trois jeunes femmes qui rêvent, et qui sont à ce moment de l'existence où elles doivent faire des choix.

J'ai aimé qu'elles aient envie de dire certaines phrases, mais prononcent au final d'autres mots plus policés.

J'ai été étonnée de lire le mot manteau en italique, sans doute parce que les iraniennes utilisent ce mot français. Et j'ai été étonnée que les trois femmes portent attention à ce fameux manteau qu'elles doivent obligatoirement porter pour sortir. A contrario, le voile ne semble pas être un problème.

J'ai aimé leur amitié, leurs cachoteries, leurs réunions autour de repas qui sentent bon les épices et les aromates.

J'ai aimé la ville de Téhéran en arrière-plan : bruyante, embouteillée et poussiéreuse.

J'ai eu de la peine pour leurs mères respectives qui tentent comme elles peuvent de les aider mais que j'ai sentie dépassées.

Une citation :

On n'est plus du même monde que nos mères mais on n'est pas encore de celui de nos filles. Notre coeur penche vers ce passé et notre esprit vers le futur. (p.217)

L'image que je retiendrai :

Celle des infusions de bourrache que les mères font à leurs filles pour les déstresser.
Lien : https://alexmotamots.fr/laut..
Commenter  J’apprécie          130
Le récit se déroule en Iran, mais l'ouvrage de l'autrice Nasim Marashi est des plus « universel ». Trois jeunes femmes font ce qu'elles peuvent pour, à minima, s'arranger avec leur existence. Trois amis aux personnalités et aux contraintes différentes, mais qui tentent de trouver leur bonheur dans une société à cheval entre traditionalisme et modernisme. Dans un style épuré, l'auteure décrit avec justesse le ressenti, les contradictions, les désirs et les peurs de ses personnages.
Lien : https://bw.heraut.eu/user/Ba..
Commenter  J’apprécie          120



Lecteurs (391) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5266 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}