Comme dans les deux autres textes de
Laurent Margantin publiés chez Publie.net, un univers où je me sens bien, plus nettement peut-être encore cette fois, alors qu'il se présente comme une suite de fragments. Avec toujours cette façon de dévier insensiblement, d'entrer dans l'inexpliqué, parfois dans le rêve, ou plus franchement l'étrange, un pas à côté de la réalité. En fait des liens souples existent entre les différents éléments. Pour un certain nombre, la vision qu'a un ancien enfant sur ce qu'il lui semble avoir vécu, connu, vision qui garde intacte les interrogations de l'enfant, mais endossées par celui qui écrit. Une histoire de princesse enfermée qui revient, de plus en plus transformée, jusqu'à se dissoudre, dans plusieurs textes etc...
Plus nettement, le retour dans les titres de quelques mots qui introduisent chaque fois à des regards, des histoires différentes : homme, pays... et surtout voix, mots, lecture, car l'enfant, le conteur, l'adulte, celui dont on parle ont presque toujours rapport avec l'écriture.