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Voilà enfin la bataille finale entre les légions romaines et les Germains ! Malgré les avertissements de Marcus Falco, les troupes romaines foncent dans le piège d'Arminius…
Cet album marque la fameuse bataille de Teutobourg où les Germains vont affronter les romains dans une bataille imminent importante.
Le récit est toujours aussi intéressant mêlant les faits historiques et la trame romancée (même si finalement les faits historiques restent généraux : traîtrise d'Arminius, retournement des auxiliaires germains contre les romains, tentative de la cavalerie d'échapper au massacre…).
Un récit très intense avec une bataille très bien représentée par des combats violents et sanglants.
Je trouve intéressant que la série ne s'arrête pas sur cette bataille et laisse espoir de connaître le destin de nombreux personnages (moi qui croyait en une série en 6 tomes, finalement celle-ci suit son cours).
Bref, c'est une série passionnante avec un auteur qui a fait un très beau travail scénaristique et des dessins qui mettent en valeur le récit.
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Surpris, moi qui pensais que ce tome était le dernier, je m'aperçois que cela ne peut finir comme ça, et en effet, la série est apparemment toujours en cours. Il va donc me falloir attendre la sortie d'un prochain hypothétique sixième tome en sachant que cela fait déjà quatre ans que celui-ci a été fait.
Ce tome est pratiquement entièrement dédié aux batailles entres germains et romains. Je l'ai lu tellement vite que j'ai été déçu et surpris d'être déjà au bout, symbole de qualité donc.
Le dessin est toujours superbe et il prend un éclat particulier dans ces scènes de guerre.
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J'avais entamé ce tome en étant convaincue que c'était le dernier de cette très bonne série...je suis soulagée d'apprendre que ce n'est vraisemblablement pas le cas. Quel tome!
Le scénario est très bon, dynamique et bien rythmé. Certaines scènes très attendues (ou pas) se déroulent devant nos yeux impuissants et c'est fébrile que les pages se tournent irrémédiablement vers une dernière page dont on peut dire qu'elle nous laisse une envie d'encore.
Côté dessin, le talent de Marini n'est plus à encenser mais, moi qui apprécie les grandes scènes de mêlées comme peuvent nous en offrir des films comme Gladiator, Braveheart ou encore GoT, on peut dire que j'ai été soufflée par celle qu'il nous offre. Chapeau bas, bravo!
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Au diable le Varus !
En prologue, baignant dans le bleu-gris comme dans un mauvais rêve, Lepidus endormi est en passe d'être poignardé par celui qui pourrait être son jeune fils. La page suivante plonge dans la lumière orangée les légions XVII, XVIII et XIX du général Varus en marche vers un destin marqué au fer rougi, la bataille de Teutobourg (an 9). Arminius fait mine de servir Varus, Marcus est enfermé dans une cage roulante. L'un est libre et trame en plein jour, l'autre est emprisonné et rumine dans l'ombre. Ils étaient frères de sang, ils sont devenus ennemis jurés. Marcus sait ou devine tout d'Arminius mais le Germain romanisé n'en a cure. Son plan est ourdi. Reste le champ de bataille à venir, des embuscades meurtrières en attendant et la lente désagrégation de la colonne romaine, ce long serpent à tronçonner. Marcus Falco voudrait sauver Priscilla, son amante et son jeune fils, protéger les aigles de Rome, symboles des légions romaines mais les embuches jalonnent son chemin de croix. Personne ne semble vouloir l'entendre. La grande tuerie annoncée se profile et nombreuses seront les têtes à tomber.
Salué unanimement par la critique et les lecteurs, le 5e tome des « Aigles de Rome » ne peut laisser indifférent tant le fil narratif est tendu, mêlant habilement les démêlés sentimentaux de Marcus avec un fait historique marquant et fondateur, le refoulement des Romains hors de la Germanie. Bien que la documentation sur la bataille de Teutobourg soit rare et lacunaire, Enrico Marini a su animer toutes les scènes en virtuose. Scénariste hors pair sur cette série, le grand Helvète est un dessinateur et un coloriste au sommet de son art. Il faut voir la vidéo où il réalise au pinceau la double-page quand Chérusques et Romains s'affrontent. Il s'agit d'une scène d'anthologie. A l'origine, Enrico Marini envisageait de réaliser 3 volumes mais le succès public aidant, il a pris son temps (3 ans) pour développer la fameuse bataille. Une suite est prévue mais l'attente sera cruelle pour le lecteur ébloui par la force de l'oeuvre et la virtuosité de l'auteur.
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Ce cinquième clôt la série des aigles de Rome. Les dessins sont absolument splendides avec les contours des silhouettes plus estompés et les grandes cases servant tour à tour les paysages et les scènes de batailles.

Le chaos prévisible arrive, avec les désillusions de Varus qui ne peut s'empêcher de s'en remettre à la malédiction pesant sur sa famille plutôt que sur ses propres erreurs.

Toute cette débauche de violence crue m'a fait frémir, et particulièrement le sort fait à ceux que Marcus tentait de protéger à tout prix ; on ne peut s'empêcher de souligner l'absurdité des agissements de l'ensemble des personnages. le grand coup de maître d'Enrico Marini est peut-être la manière dont il parvient à ne jamais dévoiler les objectifs réels d'Arminius, qui reste opaque du début à la fin de la série, sans jamais faire preuve d'une once de pitié à l'égard de Marcus et de ses proches, et dont les agissements suivent un enchaînement de manipulations particulièrement sournois, tant à l'égard des Romains que des Germains.

Je reste un peu déçue par l'ensemble de la série, comme s'il manquait un je ne sais quoi pour faire vraiment s'envoler les aigles de Rome ; je me suis heureusement raccrochée aux traits et aux couleurs de Marini, véritablement magnifiques.
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Le tome 5 est le dernier tome publié de cette série, mais pas le dernier de l'histoire, pas question, donc, de savoir comment tout cela se terminera.

En attendant, cette fois, on y est, c'est la guerre. Ermanamer lance sa révolte et tend un piège aux armées Romaines. Les Romains, confiants (ils n'ont pas voulu entendre ce que Marcus avait à leur dire, quand bien même il essayait de les prévenir), se jette dedans sans rien remarquer et la bataille commence. Elle occupera la plus grande partie de ce tome.

Ermanamer dévoile son vrai visage de chef Germain, les Romains se battent mais croulent sous le nombre et la force de leurs ennemis. Marcus, lui, se bat aux côtés des Romains tout en tentant de protéger sa famille. Les deux hommes n'ont désormais plus en rien en commun et Ermanamer montre qu'il est capable d'être impitoyable, même envers son ancien frère de sang.

Au-delà de l'histoire des deux hommes, c'est également l'histoire de l'Empire Romain qui se joue. Les Germains ressortent vainqueurs de la bataille. Et c'est avec cette bataille qu'on comprend le sens du titre de la série : les aigles de Rome. Ici, les aigles sont l'emblème des légions romaines : un aigle par légion. Les troupes d'Ermanamer se battent contre trois légions à la fois et se sont fixé l'objectif de ramener les 3 aigles à Rome. Ils en capturent au moins deux. le troisième semble être momentanément sauvé par Marcus mais la fin nous indique qu'il ne le restera pas longtemps.

L'art de l'illustrateur, qui s'est fait sentir dans les précédents tomes, est encore une fois démontré. Les scènes de bataille sont précises, très réalistes. Les couleurs utilisées servent très bien ce réalisme d'ailleurs. Les visages sont expressifs, les personnages se distinguent facilement les uns des autres.

J'espère que le tome 6 ne se fera pas trop attendre.
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Marais Nostrum

Sale temps pour Marcus qui n'a pas réussi à convaincre l'infatué Général Varus de la trahison d'Arminius. Emprisonné dans un cachot mobile, il accompagne les impressionnantes légions romaines décidées à mettre au pas les barbares germaniques.
Dès les premiers pas au coeur des sombres forêts, l'inquiétude affleure, mais Varus, buté, mal conseillé par un Lepidus aveuglé par la jalousie, donne tête la première dans le piège tendu par les tribus Chérusques, Marses, Chattes et Bructères réunies autour d'Arminius, au Grand Marais (bataille de Teutobourg).
En face des trois puissantes légions romaines se dressent des hommes, et parfois même des femmes, qui leur livrent une lutte sans merci (avec les Marses ça repart toujours, et on connait par ailleurs le caractère de la Bructère.)

Plus la série se déroule, plus Marini resserre son propos et cette fois, avec ce 5ème tome, il atteint véritablement des sommets, aussi bien pour ce qui concerne le scénario que pour le dessin (la double page 48-49 à elle seule justifierait l'acquisition de ce volume.
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Une fantastique BD!!! Juste génial !!

Le tome 5 nous livre enfin l'ultime bataille qui a lieu entre Ermanamer et l'armée romaine du général Varus. Les soupçons de Marcus sur son ancien frère de sang étaient bien fondés, il avait raison depuis le début : Arminius est un traître! C'est bien sur l'hécatombe pour les romains, qui se font écraser comme de véritables fourmis par l'armée d'Ermanamer. Ermanamer, chef des Germains est largement victorieux, la tête de Varus trônant sur l'un de ses pieux!

Son objectif est de ramener les 3 aigles de Rome. Il réussit à en ramener 2, le troisième étant perdu ?

Les dessins sont toujours aussi beaux, surtout la double page 48/49 qui nous montre la bataille sanglante!

De son côté, Marcus voit sa Rome chérie ployée sous les troupes chérusques. Il assiste, impuissant à la chute de son clan.

Priscilla et leur fils Titus sont capturés par des barbares et Titus est enlevé par Ermanamer lui-même. Priscilla est prise au piège et se fait violer par des barbares. L'une des dernières scènes nous montre un chérusque la décapiter sauvagement. Est-ce un rêve de Marcus ou bien la réalité?

Je ne puis vous dire...
A ce jour, j'attends avec impatience le tome 6 !!!
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Très bonne série. Ce qui est intéressant c'est que l'approche n'est pas manichéenne, les protagonistes ne sont pas gentils ou méchants, ils ont leur part d'ombre et de lumière. La relation entre les deux ''frères'' en est une d'amour haine et c'est un élément important dans l'histoire.
Action, intrigue et traitrise tissent la trame de fond de l'histoire. Il y a un petit coté ''bad ass'' dans les dialogues, c'est amusant même si c'est un peu étrange ''d'entendre'' un romain dire ''putain''. Mon seul bémol, le rôle des femmes se limite au sexe et à la séduction. L'auteur aurait pu donner un rôle beaucoup plus important aux trois femmes qui gravitent autour des deux ''héros'' je pense plus particulièrement à Morphea, c'eût été bénéfique pour l'intrigue. Le dessin est très beau, réaliste sans être rigide (comme on voit trop souvent), il y a beaucoup de souplesse dans les mouvements et le coup de pinceau est nerveux, on sent le geste. Les couleurs ne sont pas criardes ni contrastées et ne tuent pas le dessin. Un effet légèrement en aquarelle, les teintes restent dans les mêmes palettes de tonalités d'une case à l'autre. C'est parfait!
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Ce cinquième tome vient conclure la série de Marini (pour le moment car la fin reste assez ouverte et je ne serai pas étonné de voir des nouveaux tomes dans le futur). Une série en demi-teinte pour moi. Somptueuse par les dessins qui sont réellement remarquables mais creuse par le scénario.
Certes l'histoire est efficace mais c'est une construction que j'ai eu le sentiment de voir dans beaucoup d'oeuvres (film, série, livre, BD) et quelque soit l'époque. L'idée étant de partir sur deux personnages dont les routes vont se séparer et qui vont s'opposer par la suite.
Cela n'est pas mal réalisé, il manque juste une approche un peu plus novatrice et moins répétitive à mon goût pour me faire chavirer.
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