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3,58

sur 128 notes
C'est la curiosité qui m'a fait commencer ce livre , un roman policier grec … je crois que c'est mon premier !
Anghélos Kondylis ( étudiant doctorant brillant ) , avait tout pour lui , mais pas de bol, il est arrivé au mauvais moment au mauvais endroit et ...Pffff, il est passé de vie à trépas après avoir buté sur un cadavre , celui d'une professeure qui était détestée par tous ses collègues . Le capitaine Markou (de son prénom , Christophoros) est chargé de trouver le meurtrier de la fac de droit.

Ne prenez pas ce roman pour être dépaysés et voyager, toute l'action se passe quasiment dans les bâtiments de la fac , avec une petite incursion dans un café , un minuscule trajet de nuit dans les rues d'Athènes , et peut-être une vision panoramique et en plan large du bureau couvert de papiers du capitaine Markou . Ce roman pourrait être une pièce de théâtre . Le décorateur aurait carte blanche puisqu'il n'y a pas de "vue" sur la ville, les descriptions de lieux sont inexistantes et hormis les noms et prénoms des personnages , je n'ai en aucune façon , eu l'impression d'être en Grèce…
Il est fait référence une fois, à la crise financière que traverse ce pays, grâce au gardien de l'école qui précise qu'il bosse de 7h du matin à 23h , mais qu'il ne se plaint pas , il pourrait être plus mal loti, au moins , il n'est pas au chômage lui...
Tout est centré sur les dialogues et nul besoin d'avoir lu toute l'oeuvre d' Agatha Christie pour voir qu'un hommage est fait à Hercule Poirot.
Interrogatoires et réquisitoire final, à la mode belge , avec tous les suspects réunis dans la même pièce, la rate au cour bouillon en train de se faire éliminer un par un de la liste des suspects.

C'est un roman policier plein de bonne volonté mais qui n'a pas la "carrure internationale", si je puis le formuler ainsi . Pour moi, il y a un cruel manque de descriptions.
C'est un roman qui ne donne pas envie d'étudier ou d'être prof à la fac de droit car au cinquième étage on s'écarte beaucoup du droit chemin !
PS: et petit clin d'oeil …
A la fin du roman , l'auteur remercie Stéphane Bern et Michel …. De Grèce (ça ne s'invente pas !)
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Athènes. Ses temples. Son acropole. Son tzatziki. Et sa faculté de droit.

Christos Markogiannakis nous propose de pénétrer dans l'enceinte de la faculté et de suivre le capitaine Markou dans une enquête plutôt académique sur les traces d'un double meurtre, au cinquième étage de l'illustre université.

L'auteur, lui-même diplômé de criminologie dans la fameuse faculté, sait de quoi il parle et nous entraîne dans ses couloirs où se cachent bien des secrets. Il ouvre les portes en grand et nous dévoile les petits secrets et les rivalités qui gangrènent cet univers.

Il faut s'habituer aux divers noms à rallonge des protagonistes aux sonorités grecques mais une fois plongé dans l'enquête, on a envie de connaître le fin mot de l'histoire.

On suit donc l'enquêteur, Markou, lui-même ancien élève de la faculté maudite qui va s'attacher à résoudre le sac de noeud ! L'enquête se fait à l'ancienne, avec de longs interrogatoires qui m'ont rappelé une certaine Agatha Christie. Markou, comme son homologue belge, fait travailler ses cellules grises mais à la grecque ! Jusqu'au dénouement final qui réunit tous les suspects pour un exposé des faits.

Nous avons donc là une trame de facture classique pour un roman policier qui se lit sans déplaisir mais ne révolutionne pas non plus le genre. le fait qu'il se passe à Athènes est finalement peu marqué, l'intérêt résidant surtout dans les coulisses du microcosme du petit monde universitaire, principale originalité du sujet.

Pour les amateurs de romans policiers à l'ancienne, les autres risquent de moins apprécier le voyage.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Quand Anghélos Kondylis, brillant doctorant en criminologie, arrive au cinquième étage de la faculté de droit d'Athènes, par un soir de février, c'est pour tomber sur le corps sans vie d'une de ses professeurs, la détestée et détestable Irini Siomou. Sans avoir le temps de se remettre du choc, il est lui aussi abattu d'une balle en pleine tête. Pas de chance pour le beau Anghélos, au mauvais endroit, au mauvais moment.
C'est le jeune capitaine Christophoros Markou, du département des homicides de l'Attique, qui est chargé de l'enquête sur ce double homicide. Lui-même diplômé en criminologie, il connait aussi bien les lieux que les professeurs mais ne se doutait pas du climat délétère régnant sur son ancienne faculté. Les professeurs, le président, la directrice, et même la secrétaire, cachent de sombres secrets, se livrent à une guerre larvée et pourraient, chacun, avoir commis le double meurtre. L'affaire s'annonce délicate pour le capitaine…

Is Greece the new Iceland ? Peut-être que la Grèce est en passe de devenir une terre du polar…Car après Petros Markaris et son commissaire Charitos, voici Christos Markogiannakis et son capitaine Markou. Si le premier est un poil plan-plan, le second est un jeune flic dynamique et ambitieux qui n'hésite pas à gratter là où ça fait mal, quitte à blesser quelques susceptibilités. Son enquête va l'entraîner dans les secrets les plus intimes, et les plus noirs, de l'institut de criminologie d'Athènes. D'ailleurs Markogiannakis ne cherche pas à dépayser le lecteur. de la ville nous ne verrons que le fameux cinquième étage dans un huis-clos étouffant où tout le monde ment, dissimule, cherche à se montrer sous son meilleur jour. Mais Markou ne se laisse pas leurrer et finit par révéler les failles, les mensonges, les faux-semblants, les mesquineries et les crimes de ce joli petit monde et se permet un final flamboyant dans la plus pure tradition du célèbre Hercule Poirot.
Au 5è étage de la faculté de droit est un polar sympathique qui se lit avec plaisir malgré son classicisme. On aurait aimé un peu moins de couloirs mal éclairés et un peu plus De Grèce mais c'est tout de même un bon début pour le capitaine Markou. A suivre.
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Un policier venu De Grèce, forcément, je me jette dessus, moi qui rêve de découvrir ce magnifique pays et ses îles toutes plus belles les unes que les autres, sa gastronomie alléchante et son histoire passionnante.

Nous voici donc à Athènes, où dans une université, au département de criminologie, une professeure et un étudiant sont sauvagement assassinés. C'est Christophoros Markou, jeune flic ambitieux et fraîchement diplômé de cette fac à qui ont confié l'enquête.

J'ai trouvé ce roman vraiment réussi et ce qui m'a le plus plu c'est le rythme très lent de l'enquête. On est loin des thrillers américains, des séries télévisées style 24h où tout va très (trop !) vite. Ici, on prend notre temps et l'on remet volontiers au lendemain ce qui peut l'être. « Si l'on ne trouve pas l'auteur d'un crime dans les quarante-huit heures, après, plus le temps passe, plus c'est difficile. Ce stupide lieu commun véhiculé par la presse et les séries télévisées lui revint en mémoire. Il était bien placé pour savoir que la résolution de cette affaire serait le fruit d'un long travail. Et que cela prendrait du temps. Sans compter la chance. Celle qui avait toujours été de son côté. Comme on dit en Grèce, aide-toi, Athéna t'aidera. »

Markou est un flic sympa et je me verrai bien le retrouver dans d'autres romans, car il ferait un très bon personnage récurrent de saga. Il est jeune et zélé, sait s'entourer des bonnes personnages et est très perspicace. Il ne laisse jamais tomber et je me suis très vite attachée à lui. Dommage qu'on n'en sache pas un peu plus sur sa vie personnelle mais en tout cas dans le boulot c'est un très bon flic. « Il me paraît invraisemblable, irréel, que l'auteur de ce double crime odieux soit un de nos professeurs, étudiants ou employés. Ce serait une catastrophe pour l'image du département, continua le professeur à voix basse, comme effaré par ce qu'il venait de dire. En tout cas, je vous le répète pour la énième fois, il faut trouver le coupable. J'ai toute confiance en vous et en vos compétences pour lui mettre la main dessus ! »

L'enquête est prenante, on apprend au compte-goutte certains détails sur la vie des deux personnages assassinées de part avec les interrogatoires de l'entourage des victimes. Encore une fois, j'ai adoré voir que certaines personnes ont une vision diamétralement opposée d'une même personne ce qui n'est pas toujours facile pour le lecteur ou le policier de se faire une vraie idée de la personne, de son caractère…« Je suis perdue. Tu me diras, c'est normal, ce n'est pas mon job, je ne suis pas flic, mais putain, j'ai lu des dizaines de livres sur la nature humaine et le crime, j'ai dévoré des bibliothèques entières de polars, ça devrait bien servir à quelque chose, non ? »

La dernière partie du roman est excellente et un vrai clin d'oeil au romans d'Agatha Christie mettant en scène le célèbre détective Hercule Poirot. Markou réunit, en effet, tous les suspects pour leur exposer ses hypothèses et faire la lumière sur ce double crime. C'est une vraie réussite et je dois dire que si l'on a l'impression de piétiner pendant les trois quarts du roman à cause de la lenteur de l'investigation, cette fin est à la hauteur de toutes nos attentes. « Ces dernières paroles finirent de jeter un froid. Quatre innocents et un coupable attendaient anxieusement la suite. Attendaient un nom. Ce nom, Markou le connaissait. Il percevait les sensations qui traversaient les corps, par la posture de l'un sur sa chaise, la tension du buste de l'autre, les regards affolés ou fuyants. Parmi ceux qui l'évitaient, deux yeux haineux, glaçants, fixés sur le policier tels ceux d'une gorgone prête à lancer son regard mortel, tâchant de lire sur son visage et d'interpréter ses paroles. Un regard dépourvu de peur. Juste le doute, un doute cuisant – et si j'avais négligé des indices qui pourraient me démasquer ? »

Enfin j'aurais sans doute aimé un peu plus de dépaysement, découvrir un peu plus le pays, la Grèce qui me fait tant rêver mais l'auteur choisit ici de mettre son enquête davantage en avant. C'est un choix judicieux mais je reste un peu sur ma faim en matière de tourisme et de découverte culturelle. le roman s'adresse peut-être davantage aux grecs eux-mêmes qui connaissent déjà les us et coutumes du pays mais pour nous autres étrangers, j'aurais aimé quelques anecdotes supplémentaires. En tout cas, c'est une belle découverte et je lirai très vite un autre roman de l'auteur pour en découvrir un peu plus sur lui.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Cinquième Étage de la Faculté de droit d'Athènes, Section de criminologie, Anghelos Kondylis, doctorant en criminologie découvre le corps sans vie de la professeure Irini Siomou dite « La vipère » … avant d'être tué à son tour. Une erreur ou bien cet étudiant se trouvait là au mauvais moment.
Chargé d'enquêter sur ce double meurtre, Christophoros Markou, jeune capitaine fraîchement diplômé pénètre dans l'univers secret de la Faculté et particulièrement du Département de criminologie où lui-même à étudier.
Ce hui clos se déroule au sein du Département de criminologie, dans un restaurant et dans le bueau du capitaine. L'auteur nous entraîne dans les arcanes de l'université avec ses rivalités, ses ambitions, son ambiance délétère et étouffante. le capitaine Markou connaît tous les professeurs et les interrogera. Au fur et à mesure du développement de l'enquête, on en apprend de plus en plus sur les deux victimes.
L'enquête est menée à l'ancienne, dans une ambiance rétro à la Simenon, un rythme lent, des notes prises dans un carnet. Tous les ingrédients d'un policier. La réussite de l'enquête est dû aux réflexions et aux déductions du capitaine qui pourrait devenir un personnage récurrent.
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Anghelos Kondylis, brillant doctorant et la professeure Irina Siomou surnommée " la Vipère " sont retrouvés assassinés au 5°étage de la Faculté de droit d'Athènes !
C'est le jeune capitaine Christophoros Markou, fraichement diplômé de cette université qui va être chargé de l'enquête !
Dans un premier temps, Christos Markogiannakis en respectant quasiment une unité de temps et de lieu classiques nous entraine avec son capitaine dans les bureaux des collègues des 2 victimes à la recherche d'informations : là ou s'entrelacent les ambitions professionnelles, les compromissions, les lâchetés et les vanités du monde secret du 5° étage de la Faculté de droit.
Cette investigation est un peu longue mais, se dessine peu à peu, en la personne de Kardamis qui est candidat pour la 3° fois à un Master de droit et, qui entend des Voix contradictoires le coupable idéal ! Et, c'est précisément à partir de ce moment et, quand il avoue sa culpabilité pour ensuite se suicider : que le capitaine Markou suite à une phrase prononcée par Kondylis avant sa mort va s'orienter vers la thèse de la manipulation de Kardamis par un des professeurs qui avait un secret à cacher !
A la manière d'Hercule Poirot, Markou va faire marcher ses petites cellules grecques et réunir, après moultes vérifications les suspects et, énoncer avec délectation leurs travers, leurs méfaits, leurs bassesses et, enfin désigner le (ou la ) coupable !
Hélas, avec ce double crime et, l'aveu de Kardamis : il sera impossible de poursuivre l'auteur(e) en justice !
"Aide toi, Athena t'aidera" comme disent les Grecs et, même si l'organigramme du département va changer suite à des départs de professeurs : justice ne sera pas faite !
L.C du polar du mois d'août 2021 .
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Qu'a-t-il bien pu se passer pour que la professeure Irini Siomou, surnommée La Vipère, ainsi que le brillant étudiant au doctorat Anghélos Kondylis, soient découverts sans vie dans un couloir du département de criminologie de la faculté de droit d'Athènes ? C'est le capitaine Christophoros Markou, second de la Direction de la police de la région de l'Attique et ancien étudiant du département, qui est chargé de faire la lumière sur ces événements. Huis clos qui se réclame des plus grands - Poirot et Holmes -, Au 5e étage de la faculté de droit est un roman policier de facture assez classique, aux chapitres se découpant en dates et heures. L'auteur braque ses projecteurs sur ses personnages sans cependant beaucoup les développer, en particulier Markou qui n'a pas de passé, pas de collègues intégrés à l'intrigue, à peine un appartement qu'il ne fréquente guère. Ses qualités, notamment sa ténacité, sa droiture et son sens de la justice, qui vont se manifester en finale avec une certaine touche d'originalité, le rendent quand même intriguant. Une lecture sympathique qui me donne envie de poursuivre cette série policière, en espérant en apprendre davantage sur son personnage principal ainsi que sur la ville d'Athènes, bien peu mise pour le moment en valeur.
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Au titre évocateur d'une faculté de droit, je me devais de m'y plonger. C'était en quelque sorte un petit retour aux sources pour moi qui aie fréquenté les bancs de l'université et plus particulièrement, ceux de la faculté de droit de Louvain-la-Neuve pendant plus de 5 ans. Voilà déjà 9 ans que j'en suis sortie diplômée d'un master de droit et les années filent décidément à tout allure.

Tout commence par le meurtre d'une professeur, détestée tant par ses collègues que par ses étudiants, et d'un doctorat charismatique dans les couloirs sombres du département de criminologie de la faculté de droit d'Athènes tard dans la nuit. le capitaine Markou est dépêché le lendemain sur les lieux et commence alors une enquête qui risque de dévoiler tous les sombres secrets des membres de ce petit microcosme qu'est le monde universitaire avec ses rivalités, ses jalousies et ses coups tordus.

Une des choses que j'ai vraiment apprécié dans ce livre a été de pouvoir voyager jusqu'en Grèce et plus particulièrement, jusqu'à Athènes car c'est dans les couloirs de la faculté de droit de cette ville qu'on atterrit grâce à ce roman policier. Je l'ai trouvé entouré d'une atmosphère tout à fait particulière et savoureuse. Je pense que c'était mon baptême du feu en matière de littérature grecque et il a été tout à fait réussi.

Le jeune auteur Christos Markogiannakis est lui-même diplômé de cette faculté et a utilisé sa propre expérience pour en planter son décorum. J'ai trouvé qu'il misait beaucoup sur son capitaine et sur l'enquête au sens traditionnel du terme, sans que les technologies (malgré leur aide inépuisable apportée de nos jours aux enquêtes policières) n'interviennent à tout moment, ce qui est particulièrement appréciable pour parfois être dépaysant.

Alors que je suis en pleine période en ce moment de nombreuses lectures de polars et de thrillers en tout genre, je l'ai trouvé un peu plus original que d'autres par une atmosphère assez rétro, notamment par la personnalité tout à fait atypique de son protagoniste principal, le capitaine de police Markou. J'ai parfois eu l'impression de me retrouver en plein roman d'Agatha Christie et de son infatigable détective Hercule Poirot. Il ne manquait plus que la pipe, le chapeau et la moustache à ce cher Markou pour combler l'illusion. le final en la scène de la révélation de l'auteur des crimes a de nombreux points communs avec la littérature de cette très chère et talentueuse auteure anglaise qu'était Agatha Christie.

J'espère que cet auteur n'en restera pas là et nous comblera, nous lecteurs, d'autres aussi bonnes lectures.
Lien : https://musemaniasbooks.blog..
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Lecture agréable qui nous mène dans les coulisses d'une fac de droit grecque, et croyez-moi, il s'en passe des choses !J'ai aimé suivre les avancées de l'enquête et les changements de direction qui ont eu lieu, avant le bouquet final, le dénouement à la Hercule Poirot où tous les protagonistes se rassemblent dans une même pièce pour écouter le capitaine Markou nous dévoiler le cheminement de ses réflexions jusqu'à la divulgation du suspect.Ce roman se lit d'une traite, la lecture en est fluide, mais vous ne découvrirez pas particulièrement la Grèce si c'était ce que vous espériez.
Et petit bémol : j'aurais apprécié connaître davantage le capitaine Markou afin de m'attacher à lui et désirer le retrouver dans d'autre tome.

Ajout après avoir rencontré l'auteur : je comprends qu'il ait souhaité se concentrer essentiellement sur le meurtre, le mobile et la psychologie du criminel dans ce premier tome. Hâte de lire la suite pour en apprendre plus sur notre capitaine ! Et tellement hâte de lire le tome trois qui a l'air incroyable !
J'aimerais beaucoup également découvrir les essais de l'auteur qui ont l'air absolument passionnants ("scènes de crime au Louvre" et "Scènes de crime à Orsay").

J'ai eu énormément de chance de pouvoir rencontrer cet auteur très érudit, fin connaisseur de divers sujets et ayant une très grande culture. C'était incroyable de pouvoir l'entendre parler de la criminologie ou des crimes dans les oeuvres d'art. Auteur à suivre de près !
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Faculté de droit d'Athènes, section de criminologie. Anghélos Kondylis, doctorant en criminologie fait une macabre découverte : le corps sans vie de la professeure Irini Siomou... Pour être tué également, juste après !
Pour enquêter sur ce double meurtre, c'est Christophoros Markou, jeune capitaine, qui est envoyé pour mener l'enquête. Mais en plus de résoudre ces meurtres, Christophoros plonge également dans l'intrigue, les complots et les conspirations de l'université. Pièges et faux-semblants sont au rendez-vous !
Je ne connaissais pas Christos Markogiannakis avant de le découvrir à Bloody Fleury, mais je suis maintenant très curieuse de découvrir ses ouvrages précédents (Scènes de crime à Orsay et Scènes de crime au Louvre), mais aussi de découvrir la deuxième enquête de Christophoros Markou, qui devrait arriver début mars.
Pour ce qui est de Au 5e étage de la faculté de droit, on ressent vraiment toute l'expérience de Christos Markogiannakis, et des études en droit et en criminologie qu'il a mené, tout comme son expérience de la vie universitaire. Que ce soit l'enquête parfaitement menée et décrite, ou cette guerre entre profs et maîtres de conférences, tout sonne juste ! Ainsi, même la description de la faculté, et de ce 5ème étage aux lumières vacillantes est parfaitement rendue, j'avais l'impression d'y être, et cela faisait parfaitement écho à ma brève expérience sur les bancs de la fac, même si j'étais à la Fac de Caen et en Lettres Modernes. L'ambiance est tendue, électrique, et le huit-clos ne fait que rendre le pression plus étouffante et pesante. On suit le quotidien d'une enquête, j'apprécie de voir les côtés « réalistes », tel la pression ressentie par un capitaine, le fait qu'il soit nouveau et doive faire ses preuves, mais aussi par la pression qu'il reçoive pour boucler l'enquête au plus vite, le fait de ne pas forcément avoir toutes les réponses ou finir l'esprit totalement satisfait, de le voir attendre pour certains détails (on ne reçoit pas des échanges téléphoniques ou des papiers similaires dans la minute par exemple !).
Au 5e étage de la faculté de droit est donc une excellente lecture, et je recommande vivement !

(Voir mon avis sur mon blog.)
Lien : https://chezlechatducheshire..
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