Désolée, je suis attendue

Quel plaisir de retrouver l'écriture d'Agnès Martin Lugand ! toujours aussi fluide mais un peu déçue par ce roman . Faut dire que les 3 premiers ont été des coups de coeurs!
J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à Yaël que je trouvais froide , égoïste. En plus , l'histoire est trop simple , sans surprise mais reste toutefois agréable à lire
Le petit bonus que j'ai apprécié est le clin d'oeil à ses personnages d'un précédent roman

Yaël, l'héroïne de ce roman, ne vit que par et pour son travail dans une agence d'interprète de renom. Tout le reste est secondaire. Elle n'est quasiment jamais ailleurs qu'à son travail et a constamment son portable rivé à l'oreille, disponible 24h sur 24. Elle a fait le vide autour d'elle alors que le premier chapitre, dans lequel elle n'est encore qu'étudiante, nous présente une jeune femme totalement différente, qui aime s'amuser et être entourée de sa soeur et de ses amis et surtout qui n'est pas du tout carriériste (elle vient de décrocher un job dans l'agence d'interprète dans laquelle elle a fait un stage alors qu'elle admet elle-même n'avoir rien fait pour ; elle accepte uniquement pour mettre un peu d'argent de côté pour pouvoir voyager). Qu'est-il arrivé à Yaël pour qu'elle se transforme aussi radicalement en à peine 10 ans ? le lecteur comprend vite que la disparition d'un de ses amis, Marc, au moment où elle commence à travailler, n'est pas étrangère à tout ça… Et sa soudaine réapparition 10 ans plus tard va forcément avoir de multiples conséquences et venir perturber la vie si réglée de l'héroïne. Certains livres de cet auteur m'avaient assez vite ennuyée car tout était très prévisible. Ici j'ai commencé par être intriguée par cette métamorphose totale de Yaël, j'ai eu envie de comprendre mais je trouve que le roman aurait mérité d'être plus court (la relation complexe de Yaël et de Marc, leurs atermoiements, leurs volte-face finissent par excéder) et aurait gagné à connaître une fin moins convenue (comme souvent avec les « feel good books »…)
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des longueurs pesantes mais de beaux passages : travailler beaucoup trop pour aimer beaucoup moins

Une bande d'amis qui se perd de vue mais qui finit par se retrouver, une histoire d'amour, des vacances…
Tous les ingrédients sont là pour passer un bon moment.
Comme dans ses précédents romans, j'ai aimé la plume de l'auteur, les caractères des personnages sont nets et francs, chacun a son rôle, parfois à la limite de la caricature mais ça ne m'a pas dérangée.
On ne lit pas une histoire d'amour d'adolescents mais bel et bien d'adultes sans tomber dans l'obscène.
En bref un roman qui se lit bien, sans prise de tête.

Le debut du livre est stereotype, je trouve que ça donne un mauvais exemple d'une femme qui travail dure, limite l'auteure dresse le portatrait d'une personne atteinte d'anorexie mais en faisant comme si c'etait une bonne chose... heureusement au milieu du livre l'histoire demarre reellement et on assiste a la prise de conscience d'une femme bouffer par son boulot et a une jolie histoire d'amour!

J'avais été plutôt déçue par ma dernière lecture d'A.ML (Entre mes mains le bonheur se faufile), mais comme j'ai encore quelques volumes de cette auteure en réserve, je lui ai redonné une petite chance, et j'ai emporté "Désolée, je suis attendue" dans mes valises cet été.
Je dois dire que j'ai été séduite. Certes, on retrouve invariablement les mêmes thématiques, le même genre / la même construction d'histoire, mais je m'y attendais et au final, j'ai bien aimé l'histoire de Yaël, cette jeune femme totalement hyperactive et à la limite du burn-out; plus au moins coupée de sa famille, de ses amis tant elle est accaparée par sa vie professionnelle.
Les personnages sont attachants et on peut facilement s'identifier à eux et/ou aux situations qu'ils rencontrent.
L'écriture est fluide, et malgré une fin plutôt brutale -pour ne pas dire bâclée (malheureusement, A.ML est coutumière des fins bâclées), j'ai passé un bon moment de lecture.

Il faut savoir poser son cerveau pour accepter de lire ce genre de littérature, c'est certain. Mais dès qu'on a franchi ce pas, on peut se laisser aller dans ce roman à l'eau de rose, petite parenthèse légère entre deux ouvrages plus profonds ( « le nom de la rose » et « L'archipel du goulag », tiens, par exemple !)
Ce roman, c'est l'équivalent des « petits films de Noël » ! L'histoire d'une femme d'affaires dure et ambitieuse, qui croit se connaître et découvre qu'en fait, son bonheur est ailleurs. C'est très bien écrit et ça se lit vite. Oui, décidément, ça ferait un bon film « feel good », genre romance de Noël ou feuilleton de l'été.

Ce livre c'est l'histoire de Yaël, jeune trentenaire qui fait passer le boulot avant tout le reste (famille, amis...) mais qui va devoir faire des choix pour trouver réellement le bonheur.

Ce roman se lit très vite grâce à l'écriture fluide et agréable pourtant je n'ai pas été embarquée dans l'histoire. J'ai trouvé qu'il y avait trop de clichés et aucune surprise.
C'est une romance et on devine très vite comment cela va se terminer...

Un moment de lecture sans prise de tête mais trop léger pour moi.

Yaël est une jeune femme brillante, qui travaille dans un grand cabinet parisien de traduction et interprétariat. Parfaitement bilingue, elle arrive assez rapidement, après un stage, à se faire une place comme bras droit du patron. Elle en oublie les vacances, sa soeur Alice, ses amis complices depuis toujours, les plaisirs simples de la vie. Jusqu'au jour où son corps menace de la lâcher et son patron lui impose 3 semaines de congés. Petit à petit, elle parvient à poser son téléphone... et le retour de Marc, leur ami parti sans laisser d'adresse, n'y est pas pour rien.
Dès les premières lignes, on sait comment cela va se finir; ce livre a donc l'avantage d'être lu très rapidement. Néanmoins il y a quelques "rebondissements" auxquels on ne s'attend pas.
J'ai trouvé pour ma part que le décor était un peu long à se planter, beaucoup de mots, de pages, pour faire comprendre à quel point Yaël est accro à son boulot, cela ne sert pas à grand chose.
L'histoire est fraîche et divertissante, une sympathique lecture d'été en fait!

Le travail comme valeur refuge,
providentiel pour Yael qui se mue en carriériste impitoyable..Une manière d'échapper au réel qu'un surinvestissement peut un temps tromper, noyer son chagrin en se précipitant sur cette opportunité.

Alors...désolée...je suis attendue..
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